Tiens mais qui voilà ? [PV - Bella]

Je ne pouvais plus me passer d’elle, de son odeur si délicieusement parfumée. Alice avait eu raison, j’étais tombé amoureux d’elle, aussi difficile cela était à croire. Depuis l’accident de la veille, je m’étais promis à moi même que quoi qu’il arrive, je me devais de la garder en vie. Aussi longtemps que cela me serait possible. J’avais prévu une chasse aujourd’hui. Ou une petite course dans la forêt pour me dégourdir les jambes. J’étais trop souvent resté chez moi ces temps-ci, et je ne m’étais pas permit une seule petite sortie. Mise à part la prochaine randonné prévu avec toute la famille. J’en étais heureux, mais pour l’instant, je me devais de sortir de ma chambre et de reprendre goût à la nature qui m’entourée.

J’avais donc consacré ma journée à courir, sans but précis. J’aimais beaucoup ça. Courir au grès de mes envies, sans jamais m’arrêter. Puis je me rappelais de ce que j’avais entendu l’autre jour. Alice projetait d’accompagner Bella au cinéma, selon moi ce soir. Une bouffé d’angoisse me monta à la tête. Un endroit comme le cinéma signifiait énormément de gens. Et Bella n’était pas très à l’aise dans ce genre d’environnement. En tout cas je l’espérai. Oui, j’avais une soudaine envie de la voir, elle et ma sœur, regardant un film sur un grand écran. Ce n’était pas vraiment le genre d’Alice, je ne l’avais pas vue au cinéma depuis un bon bout de temps. La situation devrait être comique.

Je prévoyais donc une escapade au cinéma pour les espionnées, malgré le fait que ma chère sœur découvrirait tôt ou tard mon apparition grâce à son don. Je courus vers le bâtiment où se rendaient les deux filles. Discrètement, je rentrais dans le hall. Il était remplit, comme je l’avais espéré. Les cherchant de mes yeux topazes, je remarquais Bella à quelques mètres à peine. Elle se tenait debout, un fin sourire sur les lèvres… Discutant avec un homme à la peau pâle. Il était beaucoup plus grand qu’elle, et très intimidant pour un humain. Qui était ce type ? Je me pris à lire ses pensées, ne regrettant pas le moins du monde de l’avoir fait. Un vampire, il était un vampire assoiffé de sang… Précisément celui de la jeune humaine qui m’attirait tant. La colère monta vivement en moi, mes mains tremblées de rage. J’aperçu au loin Alice, arrivant vers ma protégée. Elle non plus n'avait pas vraiment confiance. Je m’approchais, toujours très discret et observait les moindres geste d’Adam. J’avais connu son nom lorsqu’il était arrivé. Toutes les filles s’étaient tournées vers le nouveau phénomène de foire: Lui.
Ne tenant pas à me faire voir de Bella, je m’assis non loin d’eux, les regardant toujours très attentivement.

Évidemment, je devais me douter qu’Alice apercevrait ma présence d’ici peu de temps. Pourtant, la premiière à m’avoir vu n’était pas ma sœur, mais Bella. Elle s’était tournée vers moi, et ses yeux s’étaient soudainement écarquillé à ma vue. Elle me fit un sourire qui voulait absolument tout dire. J’allais faire comme si de rien n’été quand Alice me vit également. Elle me parla via ses pensées, savant pertinemment que je les entendrais comme si elle m’avait appelé à voix haute.

« Tu joues à James Bond maintenant ? » rit-elle.

Puis elle me héla, cette fois si pour que tout le monde puisse l’entendre.

- Edwards !! cria-elle en souriant, l’air amusée comme un enfant.

Je ne pus m’empêcher de sourire à sa vue, et celle de Bella. Cependant, quelque chose m’irrité encore. Sûrement Adam, le jeune homme avait enlevé sa main de l’épaules d’Isabella. Il ne m’avait pas encore vu, croyant sans doute que je n’étais pas là pour protéger la jeune humaine de ses crocs aiguisées. Ses pensées m’étaient très claires, et j’eu l’envie soudaine de lui sauter à la gorge, de le brûler, comme il l’aurait sans doute mérité. Il voulait Bella, pour lui seule. Il avait soif de son sang, de son odeur irrésistible. Malheureusement pour lui, il ne l’aurait pas de si tôt, je ne comptais pas la laisser avec cet être abominable qu’il était.
Comme je l’avais prévu, Bella n’était pas totalement en harmonie avec l’environnement. Je la vis soudainement tombé à la renverse, sûrement la neige qui avait fondu sur le carrelage. J’eu un mouvement de la main pour la rattraper, cependant, Alice me devança, aidant la jeune fille à se remettre debout.

- Oh Bella franchement tu peux pas faire attention!! Tu vas finir par te tuer à force de tomber!

Oui, s’était bien vrai. Elle avait tendance à tomber à la moindre occasion, se fourrer dans les histoires dangereuses également.

- Mhh… Salut. Bella.

Je me tournais vers Adam, toujours calme en apparence, mais énervé intérieurement. Je l’avais piégé. Et j’en étais fier!

Je ne pouvais me résoudre à ne pas lire dans ses pensées. Il la voulait. Il attendait le meilleur moment pour l’avoir à lui seul, et pouvoir lui ôté la vie. Son esprit était diabolique… Il voulut me serrer la main, un simple geste pour prouver à Bella qui ne me voulait pas de mal.

- Euh... Salut Edward... Sa te dit de te joindre à nous?

Je ne permettrai pas de la laisser un seul moment sans ma surveillance. Alice était là, serte, mais je savais qu’elle aurait du mal seule face à un vampire comme lui. J’avoue qu’elle est très douée pour mettre ses adversaires à terre, mais celui là avait une force énorme.
Sans me laisser le temps de répondre, Alice prit la parole de sa belle voix.

- Évidemment qu’il va venir, n’est ce pas Ed’ ? me dit-elle.

L’instant suivant, ma sœur adoptive se tourna vers moi. Elle me fixa un moment, puis pensa ses paroles.

* T’as intérêt à rester parce que je veux bien être vampire et me protéger seule mais si je dois protéger Bella en plus je n’y arriverais pas.. Si tu savais ce qu’il projète de faire… Ah mais tu le sais suis-je bête…*

Oui, je savais très bien ce que projeté ce diable. Je dus balancer ma tête de gauche à droit pour effacer ça, sinon, j’aurais pus sans m’en rendre compte lui sauter dessus et le massacrer, comme il le méritait. Adam me regardait encore. Je me demandais s’il s’avait ce dont j’étais capable. En évidence, lire dans ses pensées comme dans un livre ouvert. Sûrement. Sinon, il n’aurait pas arrêter de parler de ce dont il pensait faire de ma jeune protégée. Celle-ci tremblait de froid. Sans penser aux conséquences, Alice passa son bras autour d’elle, provoquant de plus quand tremblement. S’excusant, elle prononça le nom d’un film, qui ne me dit rien. A elle non plus d’ailleurs. J’J’acquiesçais à Alice, puis nous nous dirigeâmes tous les quatre vers la salle où le film passerait.
La soirée s’annonçait magnifique…