Pérégrination d'un cueilleur

Je refermai mon téléphone portable, m'éloignant rapidement et efficacement de la maison des Cullens. La vision de ma douce éploré me revenait sans cesse en tête, alors que mes jambes me portaient hors d'atteinte. Alors que j'atteignai le bord de la route, j'arrêtai ma folle échapé. J'étais en sécurité maintenant.

Je repensais encore à la grotte, où je m'étais enfuis, lâche mais rusé. Ma douce me reviendrait bientôt. J'avais attendu près d'un siècle pour enfin sentir le parfum de ma rose, et ce n'était pas quelques jours de plus qui allaient me faire peur. Néanmoins, sa douce proximité me manquaient, et il me tardait de la reprendre à mes côté. Bien entendu, dans toute ma sublime générosité d'âme, j'allais lui pardonné ses faiblesses, et même l'aimer à nouveau. Qui pourait blâmer une si parfaite créature?

Ma propre mansuétude m'émerveillais, alors que , solitaire, je parcourais la route. D'un pas retenu, je taquinais les roches, les envoyant se répercuter sur les arbres ambiants. Tout autour de moi me ramenait à la blonde jeune fille que j'avait possédé durant une délicieuse semaines. Depuis la veille, il me semblait m'immerger dans un cauchemard infini et sans fond, mon âme essayant de s'accrocher desespérément au parois glacé du rêve.

La nature m'entouraient, cette traitresse qui me rappelait mon amour. Les herbes hautes, sa chevelure dorée, Je retrouvait sa grâce dans le mouvement dansant des feuilles d'arbre qui m'entouraient, alors que le vent portaient à mon oreille le doux son de sa voix. Et si, traitresse, elle ne s'en était pas tenu qu'a cela, j'aurais pu m'en tirer sans mal, mais elle m'étourdissait en embaumant l'air ambiant du parfum de Rosalie. Vil nature.

Et alors, cette insuportable tentation s'emparaient de mon être tout entier. Alors que je croyait la posséder, je n'étais après tout que l'esclave de ma dame. Son pantin ficelé par un amour impensable. Mais le pantin se rebellerait contre sa marionnetiste, et ce jour, elle regretterait sa beauté céleste.

Je parcouraient toujours la route, en proie à ces sinistres pensé. Combien de temps s'étaient écoulé depuis que je marchais? Des heures, des jours? Quelques secondes, peut-être. Voilà que j'en perdais toute temporalité.

L'oscillation de mon coeur, l'amour qui vrillait mes veines. Je marchais, toujours et encore, inconscient mais alerte, amoureux mais haissant, manipulateur mais soumis. Plus rien ne comptais, ni le temps, ni la faim qui me submergeait, ni le danger que je rattrapais à chacun de mes pas.

Un danger dont je me moquait éperdument. Mon rire déchirant le silence qui m'entourait.

Maintenant que leurs femmes étaient en sécurité loin de Forks, et qu'Edward avait accompagné Bella jusqu'à chez sa mère, les trois frères Cullen avaient pu se mettre à la recherche de Romuald, le plus grand ennemi qu'ils avaient jamais eu.
Leur traque avait commençé tôt un matin, après qu'Emmett et Edward aient écouté avec attention les conseils avisés que leur fournissait Jasper. Lui avait déjà fait la guerre, et participé à des combats bien plus importants que celui-ci, si bien qu'il était le mieux plaçé pour leur éviter de faire des bavures qui pourraient les conduire à une défaite inacceptable.
Rapides, et déterminés à mettre la main sur celui qui leur avait fait tant de mal, les vampires progressaient bien, cherchant minutieusement le moindre indice qui les ménerait à leur but.

Et en fin de journée, après plusieurs heures de recherches intenses, ils l'avaient sentit...
La nuit qui avait précédé ce moment, à la villa Cullen, ils avaient appelé leur moitié respective. Le prétexte officiel avait été de leur donner de leurs nouvelles, comme elles l'avaient demandé, mais chacun d'eux était conscient que la bataille qu'ils allaient mener n'était pas sans risques, aussi avaient-il pleinement profité de cet instant éphèmère, heureux d'entrendre ces êtres chers qui leur manquaient tant...
Emmett s'était immobilisé, alors qu'une lueur assassine traversait son regard : Il n'avait pas peur, car ce qu'il pouvait lui arriver de pire avait faillit arriver par la faute du monstre qui se trouvait à quelques mètres seulement de l'endroit où il se trouvait avec ses frères.

Personne n'ignorait qu'il aimait se battre, surtout lorsque cela représentait un défi pour lui, mais cette fois ci, il savourerait l'instant de façon plus prononçée que jamais.
Romuald lui avait enlevé son ange, sa vie, la sublime Rosalie, et l'avait torturée, si cruellement qu'elle était passée à deux doigts de la mort, et cela lui était tout bonnement intolérable....
Et ce n'était pas tout ! Toute sa famille avait fait les frais de son machiavélisme, mais maintenant, il était grand temps pour lui de payer pour ce qu'il avait fait...

Il n'était pas dans la nature du jeune homme d'être particulièrement cruel, mais cette fois-ci, il le serait. Un être tel que celui qu'il allait affronter ne méritait aucune pitié, aucun traitement de faveur, rien...
Il prenait plaisir à faire souffrir les autres, alors cette fois, c'était lui qui allait souffrir. Qu'il crie, qu'il hurle, qu'il supplie même, leur vengeance ne serait que plus douce...
Lorsque ses yeux d'or s'étaient posés sur son adversaire, le gros nounours, qui ressemblait actuellement plus à un grizzli furieux qu'à autre chose, avait laissé échapper un grondement, à la fois féroce et sourd.

Il avait hâte de se jeter sur lui avec ses alliés, hâte de le démembrer, de lui faire payer ses horreurs, hâte de le tuer et d'en avoir fini avec ce cauchemard...

- Tiens tiens, comme on se retrouve !

Ces mots, il les avaient prononçés avec hargne.
Si Romuald ignorait encore que sa fin était imminente, il n'avait pu ignorer la menaçe qu'ils ne cherchaient à dissimuler...

Un être aussi cruel que lui ne pouvait décemment porter un nom. Il n’était qu’une chose, que bientôt, la Terre enfouirait sous un tas de cendre, brulantes à la lueur de la nuit. Nous allions le tuer, le torturer jusqu’à ce que mort sans suive. Et alors, jamais plus il ne fera de mal à qui que ce soit.
Les filles étaient en sécurité. Loin de Forks. À cette heure, mes sœurs, ainsi que mes parents adoptifs s’étaient regroupés là où personne ne pourraient les retrouver. Mais, une chose encore m’avait tracassée. Je savais bien que Belle n’était pas en danger. Du moins, j’essayais du m’en persuader. Mais rien ne pourrait lui arriver. Nous ne ferions qu’une bouchée de ce monstre, et tout se finirait enfin. Je pourrais enfin me dire que nous ne risquions plus rien. Cette pensée me rendait soudainement heureux. Et assez fort pour pouvoir le vaincre. Nous aurons besoin de toute la force que nous possédons, pour l’anéantir. Bientôt, il ne ferait plus partir de ce monde qu’est le notre.
La villa blanche semblait calme, mais, l’atmosphère qui l’entourait était à son comble. Nous étions, tous les trois, emplit d’une fureur indescriptible. Mais, malgré notre rage dévastatrice, nos esprits étaient sereins. Nous devions à tout prix nous concentrer sur notre tache. Rien ni personne ne devaient nous préoccuper autant que lui. Mon frère, Emmett et moi écoutions le plus jeune d’entre nous discuter de ses batailles contre les nouveau-nés. Ainsi, il pourrait nous procurer toutes les informations à son actif pour battre le vampire. Nous savions éperdument qu’il était une arme massive. Nous avions besoin de ses conseils. J’avais, grâce à mon pouvoir, une vision correcte de ce à quoi ressemblait tout ce que nous racontait Jasper. Par le biais de son esprit, j’avais accès aux détails insignifiants qui serait pour nous très importants.
Après plusieurs heures de conversions, nous étions enfin prêts à le retrouver, par tous les moyens qui nous étaient donnés. Je cherchais près de moi une pensée maladroite, qui se serait échappée pour venir me parler, mais il n’y avait encore rien de très concret. Nos flaires nous permettaient également une recherche plus astucieuse. Et c’est quelques temps après – ou minutes, qu’en savais-je ? – que nous l’avions enfin retrouvé.
Des grondements de démence s’étaient alors élevés, transformant encore une fois l’atmosphère en quelque chose d’horrible. Une chose qui nous n’était encore pas arrivée. Mon corps, en position d’attaque, comme je l’aurais fait avec un animal, détenait une chaleur plus mentale que physique. J’avais hâte de détruire l’ennemi. De lui hotter la vie. De toute évidence, il ne la méritait pas.
Les pensées du vampire étaient plutôt étranges. Je n’en comprenais pas très bien le sens. N’avait-il point peur du danger qui l’entouré ? Probablement pas. Il attendait la mort. Peut-être était-il conscient que son heure était venue ? Il avait échoué dans sa mission de récupérer l’amour de ma sœur, et il s’en sentait déplorable d’avoir perdu le combat. Perdrait-il le notre ?
« Tiens tien, comme on se retrouve ! » Les quelques mots d’Emmett en révélait beaucoup d’autre. Par son ton revêche, il avait avoué à l’ennemi que bientôt, il ne resterait que de lui, un tas de cendre se décomposant lentement.

L’excitation vibrait dans mon âme, alors que je sentais venir ce danger. Le temps, sans aucune emprise sur moi, avait filé dans une vitesse inouïe. Je compris, par leur odeur et leur allure, que j’avais du errer pendant très longtemps. Très longtemps, c’était un euphémisme. J’avais vu la lune dominé en maitre dans le ciel, ce faire remplacer par le dur soleil.

Je les sentais, et avec eux, leur sentiments, encore plus fort que j’aurais pu l’imaginer. Un sourire vainqueur illuminait mes lèvres alors que les pas se rapprochaient. J’avais semé la destruction, j’avais semer la mort, et dans toute mon allégresse, je la savourais maintenant. Lorsque l’ours me fit face, mon sourire n’en fut que plus grand. J’avais réussit à lui inculquer un peu de mon humour, et si je devais quitter ce monde, j’aurai au moins la tête joyeuse, fière d’une bonne action accomplis.

Je sentais les bois se renfermer sur moi, et pour la deuxième fois, je sentais la mort qui m’appelais. Est-ce que j’allais souffrir? Est-ce que je supplierais mes agresseurs de m’épargner? J’espérais que mon esprit soit assez fort pour que je n’arrive pas à cette extrémité. Par contre, le visage de ma douce me revenais à l’esprit. Ses cheveux soyeux entre mes doigts, son odeur. Mes lèvres qui se déposaient contre sa peau. Et je souriais de plus belle. Si la mort était le prix à payer pour autant de plaisir, je le payaient avec une immense satisfaction.

- Mon cher Emmet, mais que me vaux l’honneur de ta visite? Oh, et tu as amener ton savoureux frère.

Je me tournai vers se dernier, et fit la moue. Dans un mouvement digne de la commedia del Arte, je plaçai mes bras sur mes hanches.

-Edward, Edward, Edward…. Je te laisse un encas, une poupée avec laquelle tu peux t’amuser indéfiniment, et comment me remerci tu? En voulant me tuer? Non mais quel ingratitude.

J’étais maintenant amusé. La partie allait commencer, et l’excitation me tenaillait.

Enfin cette odeur remplie de mauvais souvenir, de souffrances, de peine, de déchirure été venu me chatouiller les narines. Enfin nous l’avions retrouvé ce monstre, car il ne méritait même plus le nom de vampire. Car même le plus abjecte des vampires n’aurait fait ce qu’il avait osé nous faire à ma famille et à moi. Enlever ma sœur, enlever ma fille. Il avait été bien trop loin. Beaucoup trop loin pour que mes frères et moi puissions laisser passer ça ! Nous nous étions empressés de mettre notre famille à l’abri, dans un lieu dont il n’avait pas connaissance, ainsi notre esprit serait complètement concentré sur cette erreur de la nature.

Nous courrions, pressés, déterminés, chacun savait vers quoi il se dirigeait. Vers l’ennemi, vers le combat, peut être même vers la mort. Il fallait prendre toute les éventualités en compte même les moins réjouissante. C’était un des conseils que j’avais donné à mes deux frères. Il fallait le dire, les combats cela me connaissait et bien que l’apparence d’Emmett soit plus impressionnante que la mienne, j’étais de loin le plus dangereux de tous. Je connaissais tous les points faibles des vampires, connaissais toutes les stratégies. J’avais fait la guerre en tant qu’humain, me battant par les armes. J’avais également fait la guerre en tant que vampire étant devenu une arme. Je savais comment procéder et j’avais expliqué tout ce dont ils auraient besoin à mes compagnons de combat.

Nous nous rapprochions du but, l’odeur devenait de plus en plus forte. Mon esprit ne put s’empêcher de dévier m’imposant le visage de ma femme, si douce, si belle, si souriante. Je m’en voulais de la faire souffrir mais il le fallait, la fin était proche dans un sens comme dans l’autre, elle était en sécurité et c’était l’essentiel pour moi. Je préférai mourir que de voir mourir ma moitié. La souffrance que m’aurait causé sa perte aurait été tellement dure à supporter, elle m’aurait tout simplement détruite mentalement, laissant mon corps intact, mais mon cœur abimé, me condamnant à l’éternité dans l’obscurité. Certes cela pouvait paraitre égoïste, mais j’en étais sûr il en était de même pour tous les autres. Etre abandonné par un être cher que la mort avait fauché était tellement plus dur que de partir pour de bon… Puis ce fut les visages de mes filles qui m’apparurent, je me rappelai de chacun des petits détails de leur visage si parfait. Jamais je ne me serrais imaginé père, enfin si, en tant qu’humain je le serais surement devenu, mais une simple morsure m’avait enlevé toute idée de descendance, tout comme elle m’avait enlevé tout espoir d’amour. Je m’étais encore une fois trompé, pour mon plus grand bonheur. J’avais trouvé l’amour en Alice, puis en ma nouvelle famille. Puis l’avait retrouvé chez mes filles qui porteraient désormais mon nom.

Dans un geste silencieux, je fis signe à mes frères de continuer tandis que tel un chat je bondissais, atterrissant en équilibre sur une branche. J’étais parfaitement stable et continuais mon avancé, changeant de branche aussi facilement que j’aurai mis un pied devant l’autre. Tel un prédateur je me mettais contre le vent pour ne pas alarmer l’ennemi de ma présence et enfin je l’aperçu. Mes yeux couleur or, bien que plus sombre qu’a l’accoutumé le fixèrent, scrutant tous ses mouvements, ses mimiques. Mes oreilles reconnurent sa voix, l’affreux son de son rire. J’attendais le bon moment, tapis dans l’ombre, ne pouvant empêcher un grondement sourd de faire vibrer ma poitrine.

« Tiens tiens, comme on se retrouve ! »

« Mon cher Emmett, mais que me vaux l’honneur de ta visite? Oh, et tu as amené ton savoureux frère. Edward, Edward, Edward…. Je te laisse un encas, une poupée avec laquelle tu peux t’amuser indéfiniment, et comment me remercie tu? En voulant me tuer? Non mais quelle ingratitude. »

Je ne pouvais plus le laisser parler, sa voix faisait monter en moi une fureur destructrice, le voir se pavaner devant eux me rendait fou de rage. Je décidai donc que ce moment était le moment opportun et jaillit hors des feuillages, mon corps décrivant un arc de cercle parfait dans les airs avant d’atterrir avec la grâce d’un félin, famille d’animal à laquelle ma manière de me mouvoir, et de me battre se rapprochait le plus. Je me redressais tapotant doucement sur l’épaule de Romuald. Ce dernier se tournait vers moi pour me parler et ne lui laissa pas le temps de faire quoique ce soit mon poing fermé partit en avant, rencontrant le visage de ce fou qui tomba à la renverse quelques mètres plus loin. Restant silencieux, je vins me poster entre Emmett et Edward et adoptait moi-même une position de combat. Nous allions l’achever, le mettre en pièce et le bruler, c’était tout ce qu’il méritait.

Lorsque l'on joue avec le feux, on finit par ce bruler, et cette grande sagesse de la vie, j'allais l'apprendre à mes dépends. Alors que je parlais avec Edward, entretenant une joyeuse conversation, je me fit surprendre par ce traitre de pequenot. Sans crier gare, il était apparut à mon côté, et son poing, virile et solide, fit connaissance de mon visage.

Heureusement pour moi, je basculai vers l'arrière, sous le choc du coup, ce que, dans un heureux hasard, me permis de prendre connaissance de ma situation. J'avais face à moi 3 vampire matures et forts, aptes au combat si je pouvais en juger ainsi. Si habituellement Edward et Jasper m'aurait le plus effrayer par leur tactique et leur don, c'est Emmet que je fixais avec le plus d'attention. Intérieurement, je me demandais comment cette idiot était parvenu à rester en vie aussi longtemps, en suportant tout ce que je lui avait imposer. J'aurais cru l'avoir tuer pour de bon, psychologiquement parlant. Et pourtant, il se tenait devant moi, droit et fier, plus menacant que jamais. Ces végétariens étaient impressionnant, j'avais rendu fou beaucoup d'autre personne,condamner à un enfer infini beaucouo d'immortel avant eux, avec beaucoup moins de tortures.

Je regardais les mâles que me faisait face, et leur énigme me captivait. Malheureusement, je n'avais plus de temps pour les sarcasme et les remontance. Tant pis , au diable leur ingratitude et leur impolitesse, l'heure était à la bagarre.

Contrôlant à merveille ce qui faisait de moi un des plus dangereux prédateur de ce monde, je dirigeai vers eux toute mes pensées, tout mes pouvoirs.

C'est alors que tout cela ce produisit,

Une voix commença à parler dans leur tête, une voix méchante et cruel, plus que je ne pourrait le faire moi-même, et qui sais à quel point je peux l'etre parfois!

-*Vous penser qu'un jour, vous pourrez vous débarrasser de moi n'est-ce pas? Vous me verrez partout autour de vous. Qui dit que celui qui vous fait face n'est pas qu'une illusion? Que celui que vous tuerai ce soir ne reviendra pas vous hantez dans vos cauchemards, vous privez de votre vie de rêve. Je suis aussi réel que cette voix dans votre tête. Et même si un jour vous m'éliminer, vous aurez toujours un doute. Toujours. Quoi qu'il arrive vous vous demanderez si tout cela n'était pas qu'une illusion. J'ai le plaisir d'être un vampire. Une fois éliminer, il ne restera plus rien de mon corps. Que des cendre. Et si c'était les cendres de vos êtres aimé?

Devant eux, je paufinais la plus parfaite des illusions. J'allais les quitter sous le chef d'oeuvre le plus total.

Devant eux, se tenait Rosalie, tel que découverte dans la caverne, tuméfié, pâle comme la mort.

J'étais Rosalie, à leur yeux. Auraitil la force de me tuer?

- Emmett, criai-je en me jetant dans les bras de L'ours. Ne me tue pas Emmett. Tout ceci n'est qu'une mascarade. il se joue de vous. Il veut que tu me tue. Emmett...

Je sanglotai de plus belle , mes yeux sans larmes.