.:.Un enfant dans la forêt.:.{libre}

[ Je m'incruste, j'espère que ça ne dérange pas]

J'ai mal.

La douleur me transperce si fort que je suis sur le point de m'évanouir. Mes bras se balancent négligemment le long de mon corps au fur et à mesure ma course, endoloris par la défaite humiliante que je viens de subir. Tel un débutant, tel un lâche, j'ai du battre en retraite, abandonner les miens, ceux à qui je ressemble ... ceux qui ont fait ce que je suis à présent.Un monstre.

J'ai froid.

La nuit tombe. Elle assaille la forêt dans laquelle je me suis réfugié, assombrissant les alentours, révélant l'aspect inquiétant, la double face que peut contenir un décor si anodin. Je ressens les effets secondaires de la bagarre : mal de tête abominable, jambes flageolantes, et surtout ... une terrible crampe à l'estomac.

J'ai faim.

Chasser dans un état si pitoyable équivaudrait à un suicide. Pourtant, je veux me délecter de la chair appétissante d'une jeune créature, un faon à titre d'exemple. A mon plus grand damne, aucune odeur humaine. Mon plat préféré a donc décidé de se coucher tôt.

Je décide de m'asseoir a pied d'un arbre, à demi caché par d'épaisses fougères. Mon t-shirt est taché de sang, tout comme mon jean. J'ai perdu mes baskets, il fat dire que les lacets n'étaient pas faits. Je ressens de multiples picotements un peu partout sur mon visage, l'œuvre de dizaines de griffes enfoncées amèrement dans ma chair par celui qui m'a chassé. Je me passe distraitement une main sur ma joue droite. Du sang vient tacher ma paume. Pris d'un désir incontrôlable, enivré par cette odeur si attirante, je lèche mon propre sang.

Dégueulasse.

Celui des humains est tellement plus frais, tellement plus ... goût. Il me tarde d'en manger.

Une autre fragrance parvient à mes narines expertes. Relevant subitement la tête, j'aperçois la présence quelques mètres plus loin d'un corps étendu sur le sol, à demi dissimulé par quelques feuilles mortes. Un sourire se dessine sur mon visage. La voilà, ma proie. J'espère qu'elle n'est pas morte, ou que, si c'est le cas, que le décès est assez récent. La chair n'en sera que meilleure.
Je me lève avec peine, m'appuyant sur mon genou valide, et me traîne à moitié vers ma cible. Je l'entends gémir.

Vivante ... Parfait.

Mais à mi-chemin, je me rends compte que je viens de me faire doubler. Quelqu'un est désormais agenouillé à côté de l'heureuse victime. Aussitôt, la rage déforme mes traits. Une frustration sans bornes s'empare de moi. Usant de mes dernières forces restantes, omnubilé par cette odeur du jeune sang, je cours vers la nouvelle arrivante et la pousse violemment sur le côté, vociférant de ma voix grave, rocailleuse.

" Dégage, c'est ma proie ! "

Un gamin. Quoi de plus délicieux qu'une chair encore jeune ? L'odeur de son sang emplit mes narines. Je respire à pleines bouffées, excité d'avoir enfin quelque chose à me mettre sous la dent après une si rude journée. Mais quelque chose ne va pas. Ce petit être tremble. Je me recule légèrement. S'il est malade en plus d'être blessé, la chair perdra son petit goût si particulier, qui fait que j'en consomme régulièrement.

L''odeur qui m'emplit d'extase est aussitôt remplacée par une autre, repoussante à souhait. Mon nez se plisse du fait de la sensation de nausée qui en dégageait. Une odeur de putréfaction, de décomposition charnelle, en somme ... celle d'un vampire. Il s'avère que la jeune femme que je viens de pousser sur le côté en est une. Une parmi les nombreux de la région, très certainement. Elle viens sans doute réclamer son dû,ayant trouvé la créature en premier ... un bon petit être à se mettre sous la dent ... ou plutôt, le croc.

Il faut que je l'élimine. Le plus vite possible. Il en va de ma survie, car ces êtres immondes, bien que d'apparence physiquement faibles, n'en sont pas pour le moins inoffensifs. Première phase donc : Élimination. Deuxième phase : casse-croûte à volonté.

Je me jette sur la vampire. Dans l'action, je me métamorphose. Une fourrure d'un gris foncé virant vers le noir surgit des entrailles de mon être. Mon nez s'allonge, jusqu'à se transformer en museau noir. Mes yeux s'étirent et se rapetissent, et leur pupille vire au rouge sang. Mes dents doublent de volume, devenant par la même occasion aussi aiguisées que des lames de rasoir. Mes jambes s'allongent elles aussi, tout comme mes bras et mes doigts, où les ongles poussent à une vitesse vertigineuse. Sur le bas de mon bassin, une queue apparaît. Je plaque ma victime au sol et la fixe de mes pupilles de chat, mon souffle arrivant dans son visage.

" Je suis d'humeur magnanime aujourd'hui, je te laisse filer à condition que tu ne touches pas à mon repas ... " je murmure d'une voix caverneuse.

Bien sûr, je n'ai aucune intention de la laisser filer. Si elle décide de s'enfuir, je la pourchasse et la tue. Sinon, le combat qui s'en suivra en fera de même.

[ Désolée, c'est court mais j'ai la flemme x]

[HJ: Je préviens, je suis tellement perturbé parce que je usis la seul à écrire à la troisième personne que je me trompe. Alors dans ce sujet, je vais continué d'écrire à la première personne du singulier, c'est à dire JE.]

Je m'étais relevé d'un bond de la bousculade que m'avait fait ce loup. Son odeur, son apparence me répugnait au plus au point. Je voulut m'approché de ce petit être qui gémissait de douleur, de peur, d'où venait-il ? Que fesait-il ici ? seul ! Avec tant de prédateur dans cette forêt, en voulant m"en approché je me fit plaqué au sol par le loup-garous, qui dans son élan se tranqsforma en cette répougnant bête poilué pourvue de griffes aiguisée. Il ne me faisait pas peur, ce qu'il me faisait peur, cest qu'il s'en prenne à l'être si fragile se trouvant à quelque mètre d'eux. J'était contente d'être arrivée avant lui, sans doute que deux minutes plus tard, il'hybride n'aurait plus été là. Le loup-garous me regarda de ses pupille injectée de sang, et il me dit:

Loup-Garous: Je suis d'humeur magnanime aujourd'hui, je te laisse filer à condition que tu ne touches pas à mon repas ...

Non je ne filerais pas ! Je ne le laisserait pas s'en prendre à l'enfant ! Même moi vampire carnivore, je n'y toucherais pas. je le regarda de mes yeux noir et lui dit de ma voix toujours douce, mais ferme :

• Je ne suis pas dépourvue d'intelligence, tu me laissera pas filer, je ne te laisserait pas t'en prendre à lui ! Si tu le veux, tu devras me tuer d'abord.

Je protègerais l'hybride coute que coute, moi Kendra Owen, le jure ! Si il le faut, je turais ce loup, je le combatrait jusqu'a ce que mort s'en suive. je repoussa le loup-garous qui était toujours penché sur moi, dans mon élan je le repoussa à deux mètre de moi, je me releva ansuite et m'approcha de l'enfant, je sentai son odeur ou se lélangeait les odeurs humaines et les odeur de loup, il était allongé sur le sol, je me pencha sur lui et dans un murmure je lui dit :

• Je ne le laisserait pas s'en prendre à toi, je te le jure !

Je voyait bien qu'il avait peur sans doute que ces intinct de loup lui disait de ne pas faire confiance à un vampire tel que moi ! Je pouvait le comprendre...

La vampire pue à plein nez. Je me demande distraitement comment les humains font pour rester insensibles à cette odeur, et, pour la toute première fois, j'éprouve envers eux une certaine jalousie quant à cette immunité olfactive apparente. En effet, leur odorat sous développé ne leur permet que de sentir la surface des choses, l'aspect primaire. Mais moi, je peux percevoir la vraie nature, l'essence même des choses, la face cachée des autres. Ainsi, la simple odeur en dit long sur la personne. Une ennemie, une cible à abattre, un enjeu de taille pour moi. Néanmoins, je me trouve en position de faiblesse. Elle me semble plutôt en forme. On ne peut pas en dire autant pour moi. Des cicatrices déforment ma peau lisse, des cernes encadrent mes yeux, premier signe de faiblesse apparente. Et bien que, à l'instant présent sous ma forme de loup-garou, tout ces éléments aient disparu, il n'en reste pas moins que je suis faible, et surtout fatigué.

Une force violente me pousse en arrière. Je tombe dans un bruit sourd sur un ramassis de feuilles mortes qui, sur le coup, viennent s'éparpiller un peu partout autour de la masse que je représente. Elle retourne vers l'enfant ... elle retourne vers ma proie ! C'est intolérable ! Seuls les vampires sont aussi bornés et stupides pour ne pas songer l'espace d'un instant aux conséquences de leurs actes futiles ! Ma respiration se saccade, les yeux se plient sous l'effet de la colère. Mes dents pointues font leur apparition étant donné que j'entrouvre ma proéminente mâchoire.

" Si tu insistes ... prépare-toi, ton trépas est proche, vampire ! "

Griffes à l'affut, sens dirigés vers elle, je cours à quatre pattes les quelques mètres qui nous séparent, prêt à bondir à nouveau sur ma cible, à n'en faire qu'une bouchée pour enfin déguster le "dessert". Je sens mes muscles s'échauffer, ma fourrure s'agiter sous l'effet du mouvement. je me rapproche d'elle, lentement mais sûrement. Et, certain de ma victoire, j'essaie néanmoins de ne pas tourner de l'œil face à son odeur loin d'être des plus raffinées.

* Je dois surtout me méfier de ses crocs ainsi que de sa prodigieuse agilité et de son étonnante force qui, je pense, ne peut en aucun cas égaler celle d'un loup-garou comme moi. *

[ Désolay à nouveau, je ne peux répondre que le week-end en ce moment u_u"]