Juste nous deux {Mon Jazz

Doucement, comme s'il le regrettait, le soleil commença à disparaitre derrière les montagnes, rejoignant l'autre moitié du globe. Lentement, la lune se plaça dans le ciel, le ciel passa dans toutes les couleurs, du bleu au rouge, de l'orangé au rose, du rose pale au bleu nuit. Les étoiles commencèrent a apparaitres les unes après les autres, si belle dans le noir du ciel sans nuages. Il faisait beau ce soir mais demain tout aurait disparu dans le gris des nuages je le savais parfaitement. Dans la forêt, la vie du jour commença a ralentir se préparant au soir alors que tendrement la vie de la nuit s'éveillait.

Assise sur le rebord de la fenêtre de ma chambre dans cette jolie maison que je partageais avec ma douce moitié, mon mari, Jasper. Esmé et Carlisle, mes parents adoptifs, nous l'avaient offerte comme cadeau de mariage. Je l'avais de suite aimée et considérée comme MA maison, celle dans laquelle j'y vivrais éternellement. Enfin, peut être pas eternellement mais longtemps en tout cas en compagnie de ma tendre âme soeur. J'étais rêveuse en contemplant la nuit se lever. Tellement distraite que je n'entendis pas les pas silencieux de Jasper sur le sol en parquet de notre chambre mais lorsque son doux parfum me parvint je tourna la tête vers lui avec un doux sourire. Si j'avais eu un coeur, je sais qu'il se serait arrêté de battre pour reprendre une course folle. Maintenant que nous n'étions que tous les deux, loin des humains, loin de tout, Jasper était détendu et souriait et comme il était beau comme ça. Un véritable dieu. Mon dieu. Lorsqu'il s'approcha de moi je me blotti dans ses bras et captura ses lèvres que j'aimais tant pour un tendre baiser. Oui, je l'aimais. Il était ma moitié à jamais et personne ne nous sépareraient jamais. Jamais. Nous étions ensembles pour l'Eternité et même elle, pourtant infinie, serait trop courte pour prouver mon amour a mon mari. Vampire ou non, je l'aimais. Point.

Enfin la fin de la journée était arrivé, et qu’elle affreuse journée cela avait été. Encore un jour au lycée durant lequel je m’étais sentit oppressé, tiraillé, pas moi-même… Enfin un peu comme les autres jours en fait, comme à chaque fois, Alice avait été là pour me calmer, me protéger contre le monstre qui vivait en moi et dont la présence d’humain réveillait. L’apogée de cette journée fut lors d’une rencontre avec la nouvelle élève : Bella Swan. Lorsque son odeur m’était parvenue, j’ai cru que j’avais perdu pied ! Elle sentait tellement bon, son goût devait être plus exquis. Encore une fois Alice m’avait aidé, j’avais carrément arrêté de respirer jusqu’à son départ…

L’après midi avait été longue et j’avais passé plus de temps à contempler le vide plutôt qu’à écouter ces cours que j’avais déjà entendu plusieurs fois. Puis lorsque le temps de revenir à la maison arriva, c’est moi qui pris le volant du 4x4, trop content de m’éloigner de tous ses humains. Je conduis à toute vitesse vers la forêt où la maison des Cullen était située. Avec Alice, nous avions trainé dans la maison. Je me sentais enfin « normal », d’ailleurs mes frères et ma sœurs le remarquèrent, un léger sourire ne quittait pas mes lèvres lorsque j’étais « chez moi ».

Puis vint la tombée de la nuit, nous décidâmes d’aller passer la nuit dans notre maison, un cadeau de mariage d’Esmée situé en plein milieu de la forêt, un peu plus dans les hauteurs des montagnes. Nous y fûmes rendus en quelque minute et alors que je m’assurai que tout était en ordre, Alice alla contempler la tombée de la nuit à travers la fenêtre. Ici j’étais enfin chez moi pour de vrai, un véritable sourire envahissait mes lèvres et j’aurai bien siffloté tellement j’étais soulagé de ne plus rien sentir a part la douce odeur de ma femme, et de ne ressentir aucune autre émotions que celle de mon lutin préféré. Dans cette état d’esprit joyeux et léger que très peu me connaissait, je rejoins Alice dans notre chambre tout doucement. Mon visage était beaucoup plus détendu, je ressemblai à un ange et ma belle à une véritable déesse.

Elle se blottit dans mes bras et heureux, je la serrai contre moi. Nos lèvres se rejoignirent pour un long et doux baiser. Certes nous étions moins physique que Rosalie et Emmett, notre relation étant particulièrement basé sur le mental, nous aimions avoir nos petit moment de douceur à nous. Je la serrai doucement contre moi avant de murmurer tout bas à son oreille.

« Je t’aime tellement, sans toi j’aurai surement attaqué cette humaine aujourd’hui… »

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« Je t’aime tellement, sans toi j’aurai surement attaqué cette humaine aujourd’hui… » Je levai la tête et mes yeux or liquide vers son visage. Posant un doigt sur ses lèvres je lui offris un tendre sourire. Moi aussi je l'aimais mais je ne voulais pas qu'il se fustigi et qu'il s'en veuille pour aujourd'hui. Après tout, il ne s'était rien passé.

-Il ne c'est rien passé Jazz oublie, lui murmurais-je.

Mais je n'oubliais pas ses premiers mots qui résonnaient en moi comme un tendre refrain repété en boucle dans mon esprit à l'infini. « Je t’aime tellement Je t’aime tellement Je t’aime tellement»

-Moi aussi je t'aime. Plus que personne n'a jamais aimé, je t'aime comme une folle, comme une reine, je t'aime Jasper Hale et je t'aimerais pour l'Eternité ne l'oubli jamais.

Ma voix n'était plus qu'un doux murmure qui lui était seulement adressé. Pour Rosalie et Emmett, leur relation était très physique comme eux même, pour Esmé et Carlisle, elle était discrète et intime, pour celle de Jasper et la mienne elle était peuplée de mots murmurés, de doux baisers et caresses, d'étreintes tendres. C'était notre relation, basée plus sur le mental que le physique mais jamais personne ne pourrais la remplacer ou la changer. C'était la notre.

-Oubli ce qui s'est passé aujourd'hui mon amour. Oubli maintenant que nous ne sommes que tous les deux. Simplement toi et moi.

Mon murmure était cristallin, brise légère et murmurée mais ces mots étaient pour lui. Je me blottie a nouveau contre lui, chatouillant son cou de mon souffle sucré. Je sentais venir la bataille de chatouilles mais j'aimais ça. Nous étions simplement nous même. Jeunes et amoureux.

Bien sûr qu’il s’était passé quelque chose ! Comment Alice ne pouvait elle ne pas s’en rendre compte ! J’avais presque sauté sur cette humaine pour la mordre, boire ton son sang ! J’avais même compté le nombre de bond qu’il me faudrait, le temps que je mettrai pour tuer toute sa table. J’étais un monstre, je le sentais en moi. Surtout lorsque j’étais au lycée. C’était comme mettre un ancien accro à la drogue dans une pièce rempli de seringue… J’étais l’accro et les humains, les seringues. Ce n’était pas très avantageux comme comparaison mais c’était comme ça que je le ressentais… Je me demandai même comment Alice pouvait aimer un être comme moi elle méritait tellement mieux... Je n’étais pas facile à vivre, assez renfermé sur moi et j’avais des pulsions meurtrière. Mais pourtant elle était toujours à mes côtés après toutes ses années. Lorsqu’elle me déclara qu’elle m’aimait, je déposai lentement, doucement, amoureusement mes lèvres contre le sienne.

Il fallait que je me reprenne, je n’allai pas laisser mes idées noires gâcher nos seuls moments de tranquillité à l’écart des autres Cullen, du lycée, de la maison, de la vie en général. C’était un peu à ça que servait notre maison, à nous évader, pour nous retrouver. Je continuai de l’embrasser doucement en laissant mes mains frôler son corps si parfait. Nous nous regardâmes pendant un moment, en ayant besoin d’aucun mot pour communiquer, nos regards étaient tellement intenses qu’ils en étaient plus évocateurs que certains baiser langoureux de Rosalie et Emmett… La voix de mon lutin s’éleva tel un murmure dans la pièce. Ses mots résonnèrent dans mon esprit : « Simplement toi et moi. ».

J’aimerai tellement qu’il y ait simplement elle et moi constamment, qu’il n’y ait pas tout ces humains, toutes ses visions, toutes ses émotions contradictoires que je pouvais ressentir. Encore une fois je l’embrassai alors que je sentais son souffle me chatouiller le cou. Lui attrapant la main, je la fis tourner sur une musique invisible, tout les deux, nous étions très bon danseur, c’était une de nos passion commune, on ne dirait pas comme ça en me voyant torturé mais je suis plein de grâce… Et ma femme, elle virevoltait dans tout les sens comme une nymphe, ma nymphe ! Après l’avoir fait tourner, je la fis revenir vers moi la chatouilla légèrement, joignant mon rire au sien.

Il m’était tellement bon de rire, je ne riais tellement pas souvent. Après notre moment de chahutage, je m’approchai avec lenteur de la chaine stéréo dont les hauts parleurs était disposé un peu partout dans la maison et lança une musique toute douce. Je m’approchai d’elle un fin sourire aux lèvres et me penchant en avant dans une référence, je lui tendis ma main.

« M’accordez-vous cette danse Madame Hale ? »

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Des lèvres douces se posèrent sur les miennes et quelque chose d'étrange, comme un frisson, me parcourut le dos de haut en bas. Je passais mes bras autour de son cou et me dressa sur la pointe des pieds. Arrrgg j'étais trop pitite pas justeuh!! Pendant que nous nous embrassions, un baiser doux et pourtant passioné, tendre et amoureux, je sentis les mains de mon homme se balader sur mon corps. Je fis alors mon geste préféré. Passer mes doigts fins, mes mains délicates, dans sa chevelure oscillant entre le blond et le brun. Ils étaient doux. Une bouffée de parfum me submergea alors que nous cessions notre baiser. J'en frémis. Nos yeux se rencontrèrent pour ne plus se lacher. Un regard long, doux, un lien puissant entre nous, un lien que personne n'aurait pu briser, trop intense, trop destructeur. Si Emmett et Rosalie étaient proches plus physiquement d'ailleurs, notre relation à Jasper et Moi était beaucoup plus forte, plus puissante que n'importe quelle relation de la famille où non.

Après un long moment où nous nous dévorâmes mutuellement du regard, ses lèvres se posèrent à nouveau contre les miennes avant que j'enfouisse mon visage dans son cou, le chatouillant par la même occasion. Nous inventant une musique, Jasper nous fit tourner, virevolter. J'adorais danser c'était une sorte de passion et je savais que je la partageais avec mon mari. Puis, comme je m'y étais attendu, après avoir dansé sur cette musique invisible et inécoutable, il me chatouilla. Aussitôt mon rire cristallin résonnant comme lamusique de clochettes carillonnantes s'éleva dans les airs suivit par celui de mon dieu. Lorsqu'il cessa de me torturé je le vis se diriger vers la chaine HI-FII et devina immédiatement ses intentions. J'eu un tendre sourire alors qu'il mettait une douce musique avant de me rejoindre et de se baisser comme un prince me tendant la main. « M’accordez-vous cette danse Madame Hale ? » Mes yeux pétillèrent. J'aimais tellement qu'il m'appelle Madame Hale. Au Lycée je n'étais qu'Alice Cullen, la magnifique fille si bizarre alors qu'ici j'étais... sa femme. Je pris sa main et fis à mon tour une révérence.

-Avec plaisir Monsieur Hale... répondis-je d'une voix douce et chantante.

Il posa alors une main sur ma taille fine et me pris la main alors que je posais la deuxième sur son épaule. Comme un roi et une reine lors d'un bal, nous entamâmes une valse. La musique n'était peut être pas celle d'une valse mais elle était notre danse préférée et nous coordonions parfaitement nous mouvements si beau, si fluides, si gracieux et harmonieux, tels des anges sur terre.

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La musique commença à retentir dans la maison. Si j'avais mis cette musique, c'était surtout pour faire plaisir à mon amour car je savais à qu'elle point elle aimait le dessin animé dont elle était tiré. Je voulais simplement lui faire plaisir. Après ma révérence, je ressentis la joie qu'elle ressentit quand je l’appelais ainsi. Il était vraiment qu’au lycée nous étions Jasper Hale et Alice Cullen, nous formions un simple couple assez banal ! Alors que dès que nous sortions de cette prison, j’étais toujours Jasper Hale, mais elle devenait Alice Cullen Hale. Les bagues que nous portions tout les deux à l’annulaire reprenaient alors toute leur valeur symbolique. Simple bijou aux yeux des inconnus, signe de notre amour éternel aux nôtres…

Lorsqu’elle accepta ma proposition, je fis un pas en avant et plaça doucement ma main dans le creux de ses reins, tandis qu’elle mettait la sienne sur mon épaule. Nous nous attrapâmes l’autre main avant de nous élancer dans une magnifique valse. Nos pas s’enchainait tellement vite, avec une telle précision, une telle grâce que le spectacle était magnifique, nous étions magnifique ! Telle une reine et son roi ouvrant un magnifique bal ! Nous tournions encore et encore, je la faisais voler par moment, avant de la reposer en douceur au sol pour reprendre nos pas. Nous étions si gracieux et si fluide, le spectacle en semblait si peu réel. La musique résonnait mais nous ne l’écoutions pas vraiment, nous étions trop occupé à exprimer notre amour au travers de cette magnifique danse, rapidement nous nous retrouvâmes dans le salon, valsant encore et encore, ne quittant jamais les yeux de l’autres, ne faisant pas attention aux monde extérieur sans pourtant faire tomber un seul vase. Du salon, nous passâmes à la clairière qui entourait la maison.

Sous la lune, le spectacle que nous donnions aux spectateurs invisible nous rendait encore plus irréel. Nous dansions tellement bien que la musique désormais inaudible ne servait plus à rien. Nos gestes faisaient la mélodie… Pour moi, la plus belle musique retentissait à mes oreilles, la musique de l’amour.

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Et nous continuâmes ainsi longtemps, les yeux dans les yeux, un sourire sur nos lèvres parfaites. Nos pas s'enchainaient vite, plus vite que tous les mortels, plus gracieux qu'une danseuse étoile, plus harmonieux et plus fluide qu'un serpent se mouvant. Nous étions en entente complète. Sans toucher un seul mur, bouger ou briser un seul objet de notre maison, nous passâmes de notre chambre au salon, valsant toujours. Parfois, Jasper me faisait tourner et toujours mes yeux pétillaient. Parfois il me prenait par la taille et me soulevait en l'air tournant toujours. Nous étions en si parfaite harmonie qu'avec la chanson, mes pensées, celles qui n'étaient pas tournées vers mon homme, dérivèrent vers ce dessin animé que j'aimais tant, celui d'une jeune fille qui, en tentant de retrouver son passé, redevient la princesse qu'elle était: Anastasia, la si belle princesse russe. Elle chantait maintenant.

Nos pas, toujours aussi souples et silencieux, nous guidèrent jusqu'a la grande clairière qui entourait notre belle maison. La musique se faisait de moins entendre mais le ciel sans aucun nuages, laissait apparaitre la lune, magnifique croissant et les étoiles, scintillantes dans la nuit noire. Les rayons de la première se refletant sur notre peau pale, celle ci commença à briller. Moins qu'au soleil mais d'une lueur douce, dégageant une infinie harmonie. Oui nous étions beaux, nous nous aimions, et surtout nous le savions. Personne n'avait le droit de briser ce moment d'une infinie tendresse.

Après cette longue valse qui nous avaient amenés loin de la musique, nous nous arretâmes un peu, nos regards de pouvant se détacher l'un de l'autre. Je pris le visage de mon mari entre mes mains délicates approchant lentement mon visage et doucement je posais mes lèvres sucrées sur les siennes goutant au plaisir de le savoir avec moi seule, détendu, naturel, si aimant et protecteur. C'était comme ça que je l'aimais. Oui comme ça et pas autrement. D'ailleurs, lorsque nous nous séparâmes je le lui dit une énième fois.

-Je t'aime Jasper Hale, murmurais-je.

La lune fut seule spectatrice de notre danse sur une musique plus qu’imaginaire, tout ce que je savais, c’était que j’étais heureux en ce moment à faire virevolter ma femme, à la faire tournoyer, voler. Nous allions tellement bien ensemble ainsi, la lueur de la lune gommant toute les cicatrices que ma vie précédente avait laissées sur ma peau marmoréenne. Je me demandai souvent comme elle pouvait aimer mon corps mutilé par tous ces combats que j’avais livré tout ses meurtres que j’avais commis… Avec le temps passé à ses côté, j’avais préféré ne pas m’expliquer tout ce qu’elle pensait, me contentant bien de tout l’amour qu’elle ressentait à mon égard sans explication. C’était un peu ça être âme sœur, nous formions un tout ! Nous n’étions heureux qu’en étant ensemble, complet que lorsque nous nous touchions.

C’était dans des situations comme celle de ce soir que je me sentais enfin vivant, sortit de mon enfer quotidien. Une fois notre danse improvisée terminée, nos regards se contemplaient toujours avec autant d’admiration et d’amour. Alice se mit sur la pointe des pieds pour m’embrasser alors que je la serrai doucement contre moi. Elle seule me connaissait ainsi, aussi affectueux, aimant, attentionné, romantique. Car il n’y avait que dans ses moments là que j’étais vraiment moi-même… Une fois le baiser finit, je collai mon front au sien et la berçait doucement, me balançant de droite à gauche. Je déclarai, ma voix résonna comme un doux murmure

« Je t’aime aussi Alice Hale. Tu es toute ma vie, la lumière qui éclaire mon éternité, la main qui m’empêche de sombrer, la femme que j’aime, l’amante que j’adore… »

Bien sûr dit comme cela, ça fait un peu ringard, mais ce que je ressentais pour mon amour été tellement fort que j’avais du mal à mettre un mot dessus. C’était encore plus de l’amour. C’était pratiquement de la dépendance, je ne pourrai pas vivre sans elle. Je l’embrassai alors doucement dans le cou, alors me baissant, je l’attrapai sous les jambes pour la porter à bout de bras. En un quart de seconde nous fûmes de retour dans notre maison et je la posai doucement sur le canapé, avant de m’asseoir à ses côtés et de la prendre contre moi, passant un bras autour de ses épaules. Nous ne dormions jamais, mais se prélasser ainsi, l’un enlacé dans l’autre nous le faisions souvent, juste pour le plaisir d’être en contact…

« Je t’aime aussi Alice Hale. Tu es toute ma vie, la lumière qui éclaire mon éternité, la main qui m’empêche de sombrer, la femme que j’aime, l’amante que j’adore… » Je frémis de bonheur sous ses mots doux. Alice Hale. J'aimais ce nom et j'aimais lorsqu'il disait m'aimer. Je savais que c'était vrai. Et je voyais bien que ce que nous ressentions l'un envers l'autre dépassait l'Amour même avec un grand A. Doucement ma moitié m'embrassa descendant jusqu'a mon cou avant de passer un bras sous mes genoux et de me prendre dans un étreinte forte. Je me blottie contre son torse musclé tout en embrassant son cou, son visage, tout ce que j'arrivai à avoir. Jasper nous amena dans le salon. Il me deposa doucement sur le canapé avant de s'assoir avec moi. Je me blotti a nouveau contre son torse qui me semblait tiède et il m'enlaça. Un long moment nous restâmes ainsi, sa main caressant doucement mon cou, mon corps, son visage s'enfouissant dans mes cheveux bruns. J'eu envie de plus soudain. Me retournant vers lui, assise sur ses genoux, je pris délicatement son visage entre mes mains pour déposer un tendre baiser qui devint de plus en plus fiévreux et passionné alors que je sentais ses mains qui caressaient mon dos. Ses lèvres lachèrent les miennes pour s'en aller dans mon cou alors que je l'approchai de moi. J'avais besoin de l'avoir à moi, contre moi. Toute la nuit. Nous cessâmes un instant et nous regardâmes. Mes yeux brillaient d'un désir fiévreux et nos respirations étaient haletantes. Je lui demanda d'un regard si il voulait qu'on continue.

Alice et moi-même étions enmêlé, entrelacé, enlacé sur le canapé. Chaque partie de nos corps cherchaient le contact avec celles de l’autre. Mon visage s’enfouit plusieurs fois dans ses cheveux hérissé, me réjouissant de son parfum. Nous restâmes silencieux pendant un moment, nous bécotant seulement pour le plaisir d’être l’un avec l’autre dans une situation que personne ne viendra déranger.

Au bout d’un moment, Alice commença à m’embrasser, bien sûr, je lui rendis son baiser. Mais cette étreinte ce fit plus fiévreuse… Plus passionné, heureux de la tournure des choses, je la serrai contre moi, la cambrant bien, mes mains caressait son corps fin et si gracieux. Rapidement, mes lèvres partir en exploration dans son cou, sur la naissance de sa poitrine tandis qu’elle passait ses mains dans mes cheveux. Nous nous arrêtâmes et nous regardâmes... Le désir dans la pièce était palpable, nous voulions tout les deux la même chose ! Nous unir pour au minimum toute une nuit ! Je me levai, et la pris dans mes bras, faisant passer ses jambes autour de ma taille. Je l’embrassai avec passion, la plaquant parfois au mur pour arriver à notre chambre, nous avions tout les deux perdu notre haut en chemin. Tant pis, mes lèvres et ma langue se firent plus inquisitrice alors que mes mains ne lâchaient pas celles de ma femme, nos doigts entremêlés ce serraient en fonction des vagues de plaisir et de désir qui nous envahissait. Rapidement, le reste des vêtements volèrent dans la pièce et mes lèvres parcoururent tout son corps, avide de sa peau marmoréen qui me paraissait si tiède !

Rapidement, je remontai à son visage, moi sur elle, tout en remontant le drap sur nos corps dénudé et déclara alors dans un français parfait, mais ne pouvant empêcher mon accent américain de ressortir (So sexy xD) :

« La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt Aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum. »

Charles Baudelaire, « La Chevelure ». Si je venais de lui réciter ce petit extrait de ce magnifique poème, c’était pour lui rappeler notre lune de miel que nous avions passé en France, nous nous étions tous deux passionné pour la langue française et avions appris à la parler très rapidement. C’était là bas que nous avions passé nos premier moment très charnel ensemble, juste après notre mariage. Nous passions la journée dans la chambre d’hôtel, et les nuits à découvrir Paris, lorsque les humains dormaient et été moins nombreux. Je plongeai mon regard d’or dans celui de ma femme alors que dans un geste, nous nous unîmes pour notre plus grand plaisir…

Notre fusion dura tout le reste de la nuit, que nous n’avions pas vu passer d’ailleurs. Nous nous étions arrêté uniquement parce que nous avions sentit le soleil, qui passait légèrement à travers la fenêtre, chauffer notre peau et la faire scintiller. Nous aurions pu continuer ainsi pendant des heures et des heures encore, notre désir l’un pour l’autre était telle notre soif pour le sang humain ! Intarissable ! Enlacé sous les draps de notre lit, nous regardions le soleil émergeait de derrière les montagnes…

Comme je m'y attendais, Jasper répondit a mon regard enfiévré. Avec la même ardeur. Alors que je caressais ses cheveux ses lèvres allèrent jusqu'à la naissance de ma poitrine. Il se leva et fit passer les jambes autour de sa taille ce que je ne me priva pas de faire au contraire. Alors qu'ils nous montaient dans notre chambre, nous continuions à nous embrasser fiévreusement. Parfois mon dos dur rencontrait le mur tout aussi dur, quoique moins, et nos hauts tombèrent avant même que nous ayons finis de grimper les escaliers. Dans notre chambre nous finirent "le travail" avant d'attérir dans notre lit. Il ne servait qu'a ça en fait. Les lèvres de Jasper papillonnaient sur tout mon corps me faisant frémir redoublant mes caresses. Nous étions sous les draps, lui sur moi. Un moment il cessa de m'embrasser et e souffle aussi haletant que moi, il me déclara, en français mais avec cet accent que je trouvais si craquant:

« La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt Aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum. »

Je lui offris un magnifique sourire en reconnaissant les vers de Charles Beaudelaire dans « La Chevelure». Beaudelaire, auteur français, mon préféré et celui de mon mari. Lui et moi adorions la langue française et c'est d'ailleurs là bas, en France que nous avions passés notre Lune de Miel. A Paris. La journée, lorsque le soleil resplendissait sur la ville, nous étions dans la chambre de l'hotel, a gouter au vice, et la nuit, nous visitions la magnifique capitale qu'était cette ville.

Alors que les souvenirs de notre lune de miel me revenait, Jasper et moi nous unîmes, ne faisant qu'un pour le reste de la nuit. Elle ne fut pas assez longue pour moi et c'est a contre coeur que je m'arrêtais, tout comme lui alors que les premiers rayons de cette boule incandescente chauffais notre peau pale, qui scintillait comme un cristal. Enlacés dans notre lit, nous regardâmes le soleil se lever par la grande fenêtre qui nous offrait une si belle vue. Contre mon homme, je souris. J'étais si bien. Et si on séchaient aujourd'hui?

-Jazz mon amour il fait beau nous n'allons pas pouvoir aller au lycée aujourd'hui... soufflais-je avec un sourire que je n'avais qu'avec lui. Un sourire pleins de sous entendus.

Dans le silence de notre chambre, Alice et moi regardions doucement l’astre solaire apparaître derrière les montagnes. Les premiers rayons traversait la baie vitrée et venait caresser nos peaux marmoréennes qui soumis a la lumière se mirent à scintiller telle du cristal pure. Entrelacé sous les légers draps de notre lit, nous nous embrassions tout en douceur… Il ferrait surement très beau aujourd’hui ! Ce qui signifiait que nous allions pouvoir oublier le lycée aujourd’hui et profiter de la nature, ou bien rester à la maison et de profiter d’autres choses…

Ce fut Alice qui rompit le calme de la pièce seulement troublé par nos respirations et les quelques gazouillis d’oiseaux…

« Jazz mon amour il fait beau nous n'allons pas pouvoir aller au lycée aujourd'hui... »

Un sourire illumina mon visage, nous avions eux la même idée, je m’empressai de lui répondre.

« Dommage, nous allons être obligé de passer la journée caché, mon amour… »

Bien sûr cela ne me dérangeait pas du tout ! Au contraire, j’étais tellement bien lorsque j’étais seul avec ma belle, je ne ressentais pas des centaines d’émotions contradictoire, et l’odeur de sang ne me chatouillait pas les narines rendant mon régimes alimentaire encore plus dur à accepter. Après cette phrase murmuré, je me penchai vers elle pour capturer sa bouche dans un long et tendre baiser après lequel je lui soufflai un je t’aime sincère, comme tout les autres.

Soudain, je me levai, et l’attrapai. Je la portai jusque dans notre salle de bain. Une fois que l’eut posé au sol, je recommençai à l’embrasser mettant un peu plus de passion dans mes gestes, mes mains la plaquant contre mon corps. Je la poussai doucement vers notre douche. La salle de bain était flambant neuve, nous ne nous en servions pratiquement jamais… Elle était complètement dans l’optique chaleureuse et très cosy du reste de notre maison, mais un côté assez moderne était appréciable.

C’est pour ça que nous pénétrâmes dans notre immense douche et continuant de la pousser, je nous positionnai avant d’allumer l’eau qui vient caresser nos corps dénudé. Pour un humain, l’eau aurait pu sembler froide, mais pour nous elle était limite brulante. Nous n'avions pas besoin de prendre souvent des douches car notre corps, mort ne transpirait pas et nos sens et nos aptitudes ne nous laissaient nous salir. Mais parfois, lorsque nous voulions nous détendre ou passer un bon moment, une salle de bain était la bienvenue. La température de l'eau sur nos corps, cela réveilla nos sens et mes ardeurs, je lui attrapai le visage alors qu’après lui avoir déposé un baiser je lui déclarai

« Tu es si belle mon ange. Je t’aime. »

Si doux était les rayons du soleil qui caressaient ma peau marmoréenne nue, si tendre étaient les lèvres de Jasper qui les déposaient sur mes épaules, si beau étaient les mots que sa voix grave et veloutée me murmurait dans le creux de l'oreille, si chatouilleur et si tiède était son souffle dans mon cou, si agréable était les frissons qui me parcouraient toute entière. Je souris, comblée de bonheur. « Dommage, nous allons être obligé de passer la journée caché, mon amour… » Je regarda ma tendre moitié et lui souris à nouveau. Nos visages se rapprochèrent, nos lèvres s'effleurèrent, s'éloignèrent, se frolèrent à nouveau puis se trouvèrent dans un baiser tendre et amoureux. Un "Je t'aime" me parvint mais je n'eu pas le loisir d'y répondre que déja mon homme me prenait dans ses bras pour nous amener dans un lieu que je ne connaissais que trop bien: La Salle de Bain.

C'était un espace chaleureux et accueuillant, fait à l'image du reste de notre belle maison. En extérieur car dans notre maison, chaque pièce nous transportait dans un nouveau lieu. Par exemple notre chambre était comme un ilot, notre lit double avait des rideaux blanc très fins, il y avait toujours un air tiède (pour nous vampire ) et il avait des photos de nous a l'Ile d'Esmé, l'île que Carlisle avait offerte à Esmée. Le salon était une pièce à voyager dans le temps et l'espace avec toutes nos photos de familles dans toutes les époques et des photos des divers pays que nous avions visités avec Jazz. Pour la salle de bain ça aurait pu ressembler à l'interieur d'une cabane car tout était en bois, comme... un sauna. La douche était très grande, caché par elle aussi un panneau de bois mais tout était moderne. Il y faisait toujours très chaud (toujours pour nous). Elle servait peu, vu que nous n'avions pas besoin de nous laver, mais lorsque la détente ou le besoin de s'aimer s'en faisait ressentir, elle était la bienvenue.

Mon amoureux me posa à terre une fois arrivés et reprit ses baisers auquel je répondais avec autant de douceur et de tendresse que lui. Soudain, il eu plus d'ardeur et ses bras puissants me plaquèrent contre son torse musclé. Passant les bras derrière son cou caressant sa nuque et ses cheveux, notre baiser devint plus passionné. Nous entrâmmes dans la douche et Jasper me plaqua contre le mur alors qu'il ouvrait le robinet. L'eau, qui aurait pu paraitre froide pour les humains mais qui nous paraissait presque brulante, coula sur nos corps étroitement enlacés. Je sentis les ardeurs de mon homme prendre le dessus lorsqu'il prit mon visage entreses mains et mes yeux pétillèrent alors qu'il parlait à nouveau. « Tu es si belle mon ange. Je t’aime. » J'eu un doux sourire mais je savais que j'aurais rougis si j'avais été encore humaine. Plongeant mon regard mordoré dans celui presque pareil de mon adoré j'ouvris la bouche. Les mots ne sortant pas je l'embrassai avec plus de fougueur et de passion que nos précédent baisers. Ses lèvres se firent plus inquisitrices de mon corps et pour la seconde fois nous ne firent qu'un, l'eau ruisselant sur nos peau marmoréennes ne nous dérangeant pas loin de là, au contraire. Plaquée contre le mur, la respiration haletante je continuais mes caresses sur le dos et dans les cheveux de mon aimé.

-Tu es et tu restera mon unique amour à jamais Jasper Hale, murmurais-je enfin alors qu'il me regardait.

L’eau qui me paraissait brulante ne faisait qu’accroitre le désir que j’avais pour elle ! Il était encore plus fort que celui d’un sang humain, même plus fort que le désir que j’avais pu éprouver pour le sang de Bella ! Je la voulais mienne, corps et âme ! J’aimai la sentir contre moi, sentir ses mains caresser mon corps en retour des caresses que je lui prodiguai ! J’adorais passer mes lèvres et ma langue partout sur sa peau aux aromes qui me ravissaient ! La sentir frémir sous mes caresses était comme une récompense.

Il ne fallut qu’un seul geste de ma part pour que notre union recommence ! C’est donc dans un concert de respiration haletante que notre étreinte s’éternisa encore et encore ! L’union charnelle entre deux vampire était mille fois plus intense que celle entre deux humains. J’avais le bonheur de m’en rendre compte à chaque fois avec Alice ! Nous étions tellement complémentaire, nous nous aimions, que dis je nous étions complètement fou l’un de l’autre ! Entre nous, tout n’était que douceur, caresse, baiser et tout autre genre de manifestation amoureuse ! Elle était ma vie, ma lumière, ma muse, mon amour, mon lutin, ma Alice ! Sans elle je ne suis plus rien, si elle n’existait pas, je ne pourrais vivre mon éternité !

Nous étions plaqué contre un mur après notre étreinte enflammé. Nous avions les doigts entrelacé et nos corps bien que moins actif qu’avant restaient collé l’un à l’autre. Nous avions besoin de cette proximité ! Après lui avoir pour la énième fois embrassé le cou, les joues et les lèvres je plongeai mon regard d’or dans le sien alors qu’elle me murmurait :

« Tu es et tu resteras mon unique amour à jamais Jasper Hale »

Immédiatement je plaquai avec lèvres contre le sienne avant de faire monter sa main gauche à ma bouche pour que je puisse embrasser son alliance. Je repris mes douces caresses sur son corps alors que je commençai à lui déclarer, m’ouvrant complètement à elle, ponctuant mes paroles de doux baisers.

« Je t’aime tellement, j’ai besoin de toi comme humain j’avais besoin d’oxygène ! Tu es mon unique raison de vivre ! Je pourrai endurer n’importe quoi si je savais qu’au bout du compte je pourrai passer ne serait ce qu’une seconde avec toi mon ange ! Je t’aime, je t’adore ! Tu es mon amour, ma confidente, mon amante ! Alors je t’en prie. Épouse-moi à nouveau ! Je te veux tout à moi ma belle Alice. »

Je la fixai droit dans les yeux, j’avais été très sérieux. Je voulais que nous reprononcions nos vœux. Afin de jurer à nouveau que nous nous aimerions jusqu’à ce que la mort nous sépare. Ce qui voulait dire pour nous, pour l’éternité. Je voulais montrer à nouveau au monde à quel point j’aimais la femme qui était contre moi à cet instant…

« Je t’aime tellement, j’ai besoin de toi comme humain j’avais besoin d’oxygène ! Tu es mon unique raison de vivre ! Je pourrai endurer n’importe quoi si je savais qu’au bout du compte je pourrai passer ne serait ce qu’une seconde avec toi mon ange ! Je t’aime, je t’adore ! Tu es mon amour, ma confidente, mon amante ! Alors je t’en prie. Épouse-moi à nouveau ! Je te veux tout à moi ma belle Alice. » Je regarda mon homme stupéfaite, incapable du moindre mot. Ceux qu'il venait de prononcés étaient si... merveilleux, magnifiques, il n'y avait pas de mots pour les décrirent tellement il était doux de les entendre, de ce les répeter en boucle encore et encore et encore à l'infini. Pour la première fois depuis longtemps, je sentis un sanglot étreindre ma poitrine et mes yeux, incapables de verser des larmes en versèrent pourtant deux. Deux uniques larmes qui roulèrent sur mes joues commes des diamants et qui montraient si bien mon émotion.

-Oh Jasper...

Je n'arrivais pas à dire autre chose et je voyais bien qu'il commencait à s'inquiéter et à stresser alors je pris son visage entre mes mains délicates et je l'embrassa faisant passer dans ce baiser tout l'amour, débordant, que j'avais pour lui, faisant passer dans ce baiser, le "Oui", qu'il attendait je suppose. Après un long moment, je décollai mes lèvres des siennes et me noya dans ses prunelles.

-Je t'aime autant qu'un bébé qui vient de naitre à besoin à besoin de sa mère, a besoin d'oxygène et depuis que je te connais depuis que nous sommes ensembles je ne peux me passer de toi, de ton amour, de tout ce qui fait que tu es toi, et je mourrais si un jour on ne séparaient alors pour répondre à ta question Oui, Oui je veux être à nouveau tienne, oui je veux t'épouser une seconde fois, oui je veux de nouveau porter ton nom Jasper Hale.

Ma voix douce, cristalline, musicale était on ne peux plus sérieuse et mes yeux brillaient de nouveau de cette lueur qui disait que je ne mentais pas que j'étais a nouveau sienne. Pour l'Eternité.

C’est avec une immense surprise que je vis deux uniques larmes s’échappaient de ses yeux. Un vampire ne pleurait jamais, il ne pouvait pas pleurer. Mais pourtant j’avais vraiment eu l’impression que deux larmes s’étaient échappé de ses yeux. A moins que c’était des gouttes d’eau qui venait du pommeau de douche. Je ne le saurai jamais vraiment. Mais en tout cas si elle avait versait des larmes, c’était de bonheur, je le sentais émaner de tout son corps.

Cependant je ne pouvais m’empêcher d’avoir une légère appréhension qui me nouait l’estomac comme la première où je l’avais demandé en mariage. Sa réponse, elle me la transmit au cours d’un baiser tellement passionné qu’on aurait put mettre le feu à la pièce ! Nos corps étaient encore plus près que lors de nos étreintes fougueuse. Elle me fixa alors qu’elle me faisait elle-même une déclaration d’amour. Celle-ci me toucha profondément ! Je lui fis passer tout mon amour aux travers de caresses et de baiser. Nous restâmes un moment sous le jets d’eau uniquement à s’embrasser doucement, tendrement, à caresser nos corps marmoréens, amoureusement.

Car c’était ce que nous étions ! Un couple amoureux dont les sentiments dureront jusqu’à la fin des temps ! Elle était mon âme sœur, j’en étais persuadé et si elle venait à me quitter, je ne serrai plus jamais capable d’aimer quelqu’un ! D’ailleurs je ne serrai même pas capable de vivre ! J’avais une dépendance total envers elle. Une dépendance qui n’était même pas comparable à celle que j’avais réussi à combattre du sang humain ! Je pouvais me priver de sang même si j’en souffrais ! Je n’aurai jamais la force de me priver d’elle… Au bout d’un moment, je coupai l’eau et en vitesse j’allais chercher deux énormes peignoir bien moelleux. J’enfilai le mien rapidement alors que je me glissai derrière elle pour l’aider à mettre le sien ne pouvant m’empêcher de couvrir une dernière fois ses épaules de tendres baisers…

Je lui pris la main et nous partîmes de la salle de bain. Je lui embrassai la main alors que nous arrivions dans notre chambre. Je m’assis sur le lit et l’attira sur moi, la faisant s’asseoir sur mes genoux. Je posai ma tête contre sa poitrine comme si je voulais écouter son cœur qui ne battait plus. J’étais serein, heureux, cela se voyait par mes traits détendus. Je n’étais plus le gars qui avait l’air de souffrir ! J’étais un gars complètement amoureux de sa femme !

Nous restâmes enlacés un long moment. Un long moment pendant lequel je respirai avec délice l'odeur sucré de mon homme, ma moitié à jamais. Hum quel bonheur que de sentir ça et de penser que je pourrais le faire à jamais. Finalement, plus raisonnable que moi (en facture mdr) mon amour coupa l'eau et alla chercher deux peignoirs doux et confortables. Prenant ma main il nous ramena dans notre chambre. Cette chambre que j'aimais tant parcequ'elle avait l'odeur de notre amour, notre odeur. Jasper s'assit sur le lit et m'invita, ou plutôt m'invita sans me laisser le choix ce qui ne me derangeai pas le moins du monde, sur ses genoux. Il posa tendrement sa tête sur ma pointrine. J'enfoui mon visage dans ses cheveu tout en caressant sa nuque et quelque chose, un manque, une envie me submergea. Je ne l'avais jamais ressentie jusqu'à présent parceque je ne connaissais rien à ça mais maintenant que j'y réfléchissais j'en avais envie.

Cette envie était difficile, non en faite, elle était carrément impossible à réalisée pour nous vampire. Elle était folle et pourtant un besoin irrépréssible ce fit plus présent et un desespoir sans fond m'envahit moi si joyeuse normalement surtout dans un moment aussi doux. J'avais envie d'entendre des cris d'enfants résonner dans cette maison j'avais envie d'être mère. J'avais envie que Jasper soit le père de ces enfants. J'étais folle n'est ce pas? Pourtant Esmée nous avez eu et moi je n'avais eu personne avant mais j'en avais tellement envie. C'était completement fou et illogique je le savais parceque je ne pouvais pas avoir d'enfant en étant vampire. Essayant de chasser tout ça j'embrassai la tête de mon mari mais je n'arrivai pas a m'en débarrasser c'était si...horrible comme sensation. Me calmant je fit le vide en moi même si cette certitude et cette detresse restaient encrées en moi. Ça y 'est je savais ce que ressentait Rosalie, et je la comprenait de mieux en mieux.

-Je t'aime...murmurais-je a mon homme comme a une bouée de sauvetage.

J’étais si bien là, la tête posé contre la poitrine de ma femme qui me caressait doucement la tête. J’étais tout simplement heureux ! Je me sentais à la limite du l’humain. Nous étions toujours aussi amoureux qu’au premier jours. Soudain, les émotions que je ressentais venant d’Alice changèrent de la sérénité à une grande détresse, tandis qu’elle m’embrassait la tête et qu’elle me murmurait qu’elle m’aimait. Immédiatement, je relevai la tête et ancrait mon regard d’or dans le sien.

J’avais l’air soucieux, je ne supportai pas lorsque je ressentais des émotions négatives venant de ma femme ! Cela me mettait hors de moi de savoir qu’elle n’était pas heureuse pour une raison ou pour une autre ! D’ailleurs, c’était à cause de ça que je ne pouvais rien lui refuser, je voulais tellement qu’elle soit heureuse ! Je pourrais faire le tour du monde pour lui arracher un sourire. Visiblement inquiet, je lui caressai le visage alors que je déclarai, non sans que ma voix transmette mes sentiments

« Qui a-t-il mon amour ? Parle-moi. Tu sais à qu’elle point il m’est insupportable de te sentir souffrir. »

Toute cette détresse venant d’elle me faisait peur, j’avais peur de ce qu’elle allait m’annoncer. Perdant une grande partie de mon contrôle, je lui déclarai contre mon gré, uniquement pour essayer de la rassurer.

« Si tu ne veux pas te remarier avec moi, je comprends parfaitement ! »

Je ne savais pas quoi dire face à cette situation, j’étais désarmé ! J’attendais avec impatience qu’elle me réponde

[Hj : Sorry c'est pas terrible mais pour ma défense il est très tard, où tôt ! xD Je voulais absolument te répondre avant d'aller me coucher x)]

Malheureusement pour moi, Jasper senti le profond desespoir qui m'avait envahit quelques minutes plus tôt et que je n'avais pas réussit a lui cacher. D'ailleurs je ne pouvais rien lui cacher à moins de lui mentir sans le regarder et ça j'en étais incapable. Mon homme releva la tête et plongea son regard topaze dans le mien. « Qui a-t-il mon amour ? Parle-moi. Tu sais à qu’elle point il m’est insupportable de te sentir souffrir. » Je lui offris un mince sourire un peu triste. Que pouvais-je bien donc lui répondre? J'étais si bête d'être triste pour ça.

-Il n'y a rien mon ange...

Pourtant, Jasper ne me crus pas et il fit fausse route. Ses paroles me firent horreur. « Si tu ne veux pas te remarier avec moi, je comprends parfaitement ! » J'ouvris de grands yeux stupéfaite qu'il est pu penser que je ne voulais pas me remarier avec lui. J'en rêvais!

-Ça va pas non de penser ça? Je... comment a tu pu penser ça? C'est tout bonnement... Arrggg y a même pas de mot pour décrire ça!! Je t'interdit formellement de penser ça Jasper Withlock Hale tu m'entend? Je te l'interdits!!!

Je faisais vraiment peur quand j'étais en colère et encore là ce n'était rien mais je lui en voulais beaucoup d'avoir pu au moins roire que je ne voulais pas me remarier avec lui. Mais lorsque, soulagé je le sentis, il me demanda a nouveau de sa voix douce ce qui n'allait pas, je me levai et me dirigeai vers la fenêtre bras croisés mon regard fixé au loin.

-C'est si bête mais... Je... Enfin ne me juge pas mais j'aurais aimé qu'un jour des cris d'enfants résonnent dans cette maison, qu'un jour il y est deux enfants qui rentrent dans notre chambre pleins de vie, si joyeux pour venir nous faire un calin, j'aurais aimé être mère Jasper et j'aurais aimé que tu sois le père de ces enfants. Tu vois c'est idiot mais je ne peux m'empêcher d'y penser...

Je l'avais à peine regardé pendant que je parlais me bornant a regarder la clairière, les animaux qui buvaient à la rivière, à sentir le soleil caresser ma peau l'illuminant. Je sentis des bras entourer ma taille fine et me blottir contre un torse puissant. Je me laissai faire.

Après ma tirade désespéré, mon amour se mit en colère, d’ailleurs je m’éloignai légèrement d’elle car la détresse avait laissé place à une immense colère contre moi et le fait de la ressentir au moins aussi fort qu’elle me mettait très mal à l’aise. Cela me donnait aussi l’envie de crier sur elle, mais jamais je n’aurai pu me résoudre à cela, elle représentait beaucoup trop pour moi, je ne pouvais tout simplement pas lui faire du mal, autant physiquement que en lui criant dessus. Je ne me le serais jamais pardonné et cela aurait été un nouveau poids avec lequel j’aurai du vivre.

Pourtant, après cette colère qui avait déformé mes traits, ainsi que les siens, mon visage prit un air soulagé. Ce n’était pas ça, tant mieux car si elle s’était refusée à moi, je l’aurai bien évidemment accepté, mais je me serais senti très mal.

« Alors qui as t il mon amour ? »

Elle m’exposa enfin son véritable problème alors qu’elle marchait doucement avant de se poster devant notre fenêtre et de s’obstiner à fixer des biches qui s’abreuvait à la rivière.

« (…) j'aurais aimé qu'un jour des cris d'enfants résonnent dans cette maison (…) j’aurais aimé être mère Jasper et j'aurais aimé que tu sois le père de ces enfants (…) »

Voilà les phrases qui m’avaient marqué. Je me levai et allait me poster derrière elle, l’enlaçant de mes bras et collant son dos contre mon torse. Je lui murmurai à l’oreille

« Ce n’est pas idiot mon ange. C’est une envie plus que naturelle, au bout d’un siècle cela est même normal. Je vais t’avouer que moi aussi j’y ai déjà pensé et cela me tue de ne pas pour exaucer notre vœux à tous les deux… Je t’aime plus que tout au monde et je te promets que nous finirons par trouver une solution… »

Bien sûr, la dernière phrase me paraissait sonner faux, elle comme moi savions que les solutions nous permettant d’avoir des enfants n’étaient soit pas permis, soit impossible… Je me détestai, toute ma vie avait été consacré à répondre au moindre désir de ma reine et pour la première fois, il m’était incapable de lui donner ce qu’elle désirait le plus. Mais je devrais être fort, pour nous deux ! La soutenir en essayant de tout faire pour combler se vide que je ressentais en elle. Notre union ne pouvait pas être fertile… Pourtant désormais, l’idée d’avoir des enfants avec ma belle germait dans ma tête et me paraissait comme la suite logique de notre couple…

« Ce n’est pas idiot mon ange. C’est une envie plus que naturelle, au bout d’un siècle cela est même normal. Je vais t’avouer que moi aussi j’y ai déjà pensé et cela me tue de ne pas pour exaucer notre vœux à tous les deux… Je t’aime plus que tout au monde et je te promets que nous finirons par trouver une solution… » J'eu un petit rire un peu nerveux mais toujours aussi cristallin. Je tournai mon doux visage vers celui tout aussi doux et tendre de mon mari.

-Ce n'est pas bien de mentir Jazz mais... je ne t'en veux pas...

Pourquoi lui en voudrais-je? Il tentait seulement de me remonter le moral et d'essayer de me donner un peu d'espir. Et puis j'étais incapable de lui en vouloir je l'aimais trop pour ça. Me tournant vers lui je passais mes bras autour de son cou et l'embrassa tendrement. Me reculant je m'aperçus que ses yeux viraient au sombre.

-On devrait aller chasser Jazz où on tiendra pas...

Mon cher et tendre acquiesca et nous nous préparâmes avant de sortir tous les deux pour aller manger.

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