Will you be my Valentine ? [PV]

Humain.Humaine Nombre de messages : 20 Age : 33 Date d'inscription : 01/02/2009

Actionnant les essuies glace, le regard de la jeune femme se perdit sur la route goudronnée menant à Forks. Les gouttes de pluies s'écrasaient sur son pare-brise mais Helena ne les remarquait même pas. Sur cette longue ligne droite bordées d'imposants sapins, elle réalisa qu'elle venait de passer une des soirées les plus catastrophiques de sa vie. Soupirant, elle écarta une boucle chocolat de son visage pour ensuite la percher derrière son oreille. Une douce musique des années 80 s'émanait dans sa petite mini Austin, c'était d'ailleurs son seul réconfort. Ses phares firent réfléchir un panneau de signalisation, Forks n'était plus qu'à 25 miles. Un bon bain chaud, voilà ce de quoi elle avait vraiment besoin, quelque peu gênée par le vêtement qu'elle avait choisit pour cette occasion, Helena tira la légère robe noire sur ses cuisses. Posant les yeux sur la forêt imposante et inquiétante , celle ci la fit frissonner. La musique se termina, pour laisser place à la voix nasillarde de l'animateur. Celui-ci faussement enjoué annonça l'heure et une bonne St Valentin à tous les auditeurs. A cet instant, le corps de la belle se contracta et la jolie brune changea de station, le visage fermé. Appuyant sur l'accélérateur, la belle n'avait qu'une envie, sortir de ce lieu sinistre. Mais question atmosphère, Forks n'était pas une ville des plus chaleureuse. Helena avait quitté son Ecosse natale pour venir dans un état des plus similaires. La pluie et le mauvais temps semblait avoir une influence sur le moral des habitants, ceux ci n'appréciaient pas les nouveaux venus et pour terminer elle n'avait aucun ami. Pourquoi s'était elle perdue dans une ville du nord des Etats Unis ? Son cœur était aussi gris que le temps. La jeune femme soupira à nouveau.

Voilà plus d'une demie heure qu'elle avait quitté Nolan, un garçon au grand coeur qui était son petit ami. Celui ci lui avait organisé une petite soirée romantique afin que tous deux profitent de cette St Valentin. Les sentiments pointaient le bout de leur nez, et Helena se sentait bien près de lui. Il avait ses défauts certes, comme elle, mais la jolie brune envisageait en sa compagnie, une relation des plus sérieuses. Même s'ils apprenaient à se connaitre, la jeune femme lui faisait entièrement confiance et pour ce soir, elle avait fait tous les efforts possibles pour lui plaire. Se sentir désirable était une grande satisfaction pour elle, comme pour toutes les autres femmes prêtes à fêter la St Valentin avec l'élu de leurs coeurs. Pour cette occasion, Helena avait sorti le grand jeu, Nolan lui avait confié suite à une promenade en ville qu'il aimait les jolis sous vêtements.Cela n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde et avec ses économie, la jeune femme s'était paré d'un joli bustier noir en dentelle, d'une culotte brésilienne du même ton qui rattachait un superbe porte jarretelle. Ses bas épousaient à merveille les courbes de ses interminables jambes. Satisfaite du résultat, la belle s'était glissée dans une légère robe noire bustier, des chaussures noires ouvertes à talon complétaient sa toilette. Espérant du plus profond de son être qu'il tomberait sous son charme, elle pénétra dans son appartement. La soirée commença plutôt bien, une musique romantique s'échappait de la sono et seul le claquement de leurs verres de champagne se fit entendre. Cependant, Nolan resta discret. Ils se mirent à table, mais seule la jeune femme animait cette soirée. Gênée par si peu d'intérêt, elle voulu lui faire pardonner son silence, une fois installés sur le canapé. Remarquant ses sous vêtements, Nolan la repoussa. Peinée la jolie brune baissa les yeux, quand il lui avoua qu'elle en faisait trop et que tout ce manège la rendait agressive et vulgaire. Muette face à tant de réticence, elle ne pût retenir sa surprise quand un ami vint les déranger, proposant au jeune homme de regarder le dernier Match des Red Hawks en rediff. Cela en était trop, prétextant un mal de tête et un coup de fatigue, Helena s'enfuit de chez lui.

Sentant la colère monter en elle, la belle sursauta quand un bruit sourd se fit entendre. Arrêtant son véhicule, elle constata avec effroi que son pneu venait de crever. Il était minuit passé, ouvrant son portable, elle poussa un soupir quand elle remarqua qu'elle n'avait plus de batterie " C'est bien ma veine ."

S'appuyant sur la portière de sa petite voiture noire, Helena ferma les yeux. Cette soirée se terminait en beauté, quelle ironie ! Reprenant ses esprits, la jolie brune essaya de repérer si une maison se trouvait à proximité. S'éloignant de sa Mini Austin, un frisson lui parcouru l'échine, rien, le noir s'étendait à perte de vue. Oubliant sa colère, la peur envahit son corps. Elle se trouvait là, entourée par une forêt inquiétante, elle sursauta quand un craquement se fit entendre. Se retournant brusquement, Helena essaya de se reprendre. Des animaux, oui cela ne pouvait être que cela. Tremblante et sous la pluie, la belle retourna a son véhicule. Un semblant d'ombre s'évapora dans les sapins et alors qu'elle se retournait pour une troisième fois, elle laissa échapper un cri. Un homme se trouvait devant elle, le corps recouvert d'un long manteau noir. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres, alors qu'elle se plaquait contre sa voiture. Des phares l'aveuglèrent, dans sa bêtise, la jolie brune n'avait pas vu qu'un jeune homme venait de se garer sur le bas côté. Surprise par son arrivée impromptue, celle ci resta bouche bée par tant de beauté, majestueux et incroyablement viril. Il s'adressait à elle, mais pour lui dire quoi ? Helena ne comprenait rien, son regard dans le sien, aucun son ne s'échappa de ses lèvres. Intriguée par tant de prestance et de charme, elle observa une goutte de pluie parcourir son visage fin.

"Je...J'ai..."

Vampire Nombre de messages : 12 Age : 34 Date d'inscription : 01/02/2009

Plongé dans ses pensées, Edward revivait des scènes du passé. Affalé comme un seul homme dans son immense canapé de cuir noir et beige, il se redressa lorsqu'un esprit vint balayer sa zone de pensées. Il se permit un instant de scruter cette personne. A à peine quelques centaines de mètres de chez lui, il venait de trouver une charmante pensée féminine. Cette dernière semblait tracasser par un problème, et l'énervement dont elle faisait preuve la rendait presque immature, voir inconsolable. Mais, il resta ainsi, figé dans son canapé. Quelque chose chez cette personne la rendait terriblement craquante. Il ne connaissait ni son visage, ni la couleur de ses yeux et encore moins les rondeurs de son corps. Seulement son esprit était un livre duquel il pouvait caresser la première de couverture. Il se redressa sur ses jambes. Perdant un cour instant l'équilibre, il se dirigea à travers l'immense couloir de son manoir. Ce manoir qui n'en n'avait que le nom. Depuis longtemps, la bâtisse avait été travaillé et depuis peu, elle était à son goût. Malgré un âge avancé, Edward avait su évoluer avec son temps. Conservant des goûts dans l'ère du temps, les murs blancs et beige de sa demeure contrastés parfaitement avec le mobilier marron et noir lustré des lieux. Sa main attrapa rapidement, d'un geste tellement naturel qu'il s'étonna lui même, le blouson de cachemire long dont l'extrémité se terminée au niveau de ses genoux. Après avoir prit les clefs de son véhicule, il se comporta comme un humain, et prit la route en direction de la jeune femme.

Une soirée bien ordinaire, mais cette charmante jeune femme apportait un petit peu de piquant. Qui pouvait elle être ? Que pouvait elle faire ? La pluie tombait, les goutes percutaient le sol violemment, s'écrasant sur le pare-brise de la berline de luxe dans un bruit assourdissant. Lui, n'en n'avait que faire. Toutes ses pensées étaient pour elle. Elle, elle l'obnubilait. Comment était ce possible ? Qu'était ce ce sentiment ? Éperdu, il se lançait corps et âmes dans une toute nouvelle aventure. Les mètres défilèrent bien vite, et bientôt, il se trouva derrière elle. Désormais, il pouvait placer une image sur ses pensées. Coupant le moteur, il eut beau chasser le naturel, ce dernier revint au galop, Il s'approcha d'elle dans un léger mouvement. Elle sembla subjuguée lorsqu'elle le vit. Dans un battement de cil, il comprit ce qui la tracassait. Le pneu avant droit de sa voiture avait été troué. Sa main sortit un parapluie, et venant à sa hauteur, il entendit la douce voix de la jeune brune se répercuter dans son esprit désormais apaisé. Il déplia le parapluie aux couleurs aussi sombres que les ténèbres et le levant pour lui éviter de se mouiller.

"... crever ! Oui, c'est ça !" fit il, le sourire aux lèvres. Ses yeux de biche était posé sur lui. Presque gêné, mais conscient de son état vampirique, il se ressaisit bien vite.
"Votre roue a roulé sur ce morceau de bois épineux." finit il par dire en désignant la dite branche du regard. Elle le suivit, comme littéralement attirée. Les bras de la douce était proche de son corps. Elle cherchait à se réchauffer comme le pouvait. Sa robe bustier noire était détrempée. Elle allait attraper mal ... était ce une possibilité pour lui de ... Non, il ne devait pas !! Depuis trop longtemps il n'avait prit de sang humain, et pour toujours il ne serait un meurtrier. Il se l'était promit. Mais son odeur, son aura étaient si alléchantes. Comme résister ... Puisant dans les forces de son esprit préoccupé, il ouvrit à nouveau la bouche.

"Je ... Ma maison est à deux pas d'ici ... Venez au moins vous réchauffer ... J'ai cru comprendre que votre téléphone n'a plus de batterie." Sans broncher, la belle acquiesça d'un hochement de tête. Mais mince, qu'il était bête. Comment pouvait il savoir cela ... Qu'importe, elle ne semblait pas avoir relevée. L'esprit embrumée par la colère, elle ne faisait guère attention à ce genre de choses. Elle lui emboita le pas alors qu'il prenait la direction de sa berline luxueuse. Mettant un peu de chauffage lorsqu'elle s'installa.

"Ne vous inquiétez pas ! On viendra récupérer tout cela demain. Attendez moi ici, vous semblez fatiguée, je vais chercher vos affaires ..." lâcha t il avant de reprendre la direction de la petite Austin garée non loin. Il en revint avec ses quelques effets, et les lui donna en s'installant au volant. Sans un mot, tous deux se dirigèrent vers la demeure d'Edward. Le trajet fut court, et sas un mot, elle sortit de la voiture quand il l'eut garée en son garage.

"Venez !" fit il en lui montrant l'escalier. "Vous avez besoin de quelque chose ? Je vais vous prêter un pyjama ... J'ai une chambre pour vous si vous le désirez ..." fit il en remontant les quelques marches les menant à l'immense salon qu'il occupait quelques minutes avant. Elle parcouru les dernières marches et lui se débarrassa de son manteau trempé. Les yeux perdus sur les divers tableaux ornant les lieux, la jeune femme s'avança, comme guidée ...

Humain.Humaine Nombre de messages : 20 Age : 33 Date d'inscription : 01/02/2009

Tout son être le réclamait, c'était comme si, elle ne maitrisait plus son corps. Incontestablement attirée par cet homme des plus mystérieux, la jolie brune resta muette. Son teint était incroyablement pâle, ce qui faisait ressortir la beauté de ses yeux chocolat. Une petite goutte parcouru son front avant de mourir sur sa lèvre inférieure, le regard rivé sur sa descente, Helena la jalousa un court instant. Celui ci prit la parole alors qu'elle balbutiait bêtement, le jeune homme lui fit remarquer qu'elle venait de rouler sur un bout de bois épineux, en effet, le coupable de son malheur se trouvait au beau milieu de la route, dans sa précipitation, la jolie brune ne l'avait même pas vu. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres brillantes, puis, frissonnant au doux son de sa voix, elle prit la parole. " Effectivement, je ne l'avais pas vu, mais... " Baissant les yeux, Helena passa ses mains trempées sur ses bras gelées. Elle devait rentrer chez elle, il faisait incroyablement froid, et étrangement , sa présence la glaçait quelque peu . " Il faudrait que je rentre, pouvez vous m'aider à réparer mon pneu ? Je suis vraiment nulle en mécanique ! " Avec un léger sourire gêné, la belle écossaise se sentit totalement stupide, elle se prenait à converser avec un homme des plus étrange au beau milieu d'une forêt lugubre. Seuls les phares de leurs deux voitures les ramenaient à la réalité. Remarquant qu'aucune gouttes ne parcouraient sa peau, Helena le remercia d'un sourire pour le parapluie qu'il venait de lui présenter.

Puis, le jeune homme fit le tour de sa voiture, intriguée par tant de mystère, la belle le suivit. Sa voix rauque brisa la silence, tout en lui proposant de venir se réchauffer chez lui, il observait la roue crevée. " Oh.. Je, je vous remercie mais..." Celui ci se releva, son regard sur elle devint plus présent, comme s'il insistait sans vraiment lui avouer. Totalement sous son emprise, Helena ne calcula pas ses mots " Je vous remercie, oui , je veux bien ! " Il avait raison, son téléphone n'avait plus de batterie et sa voiture était inutilisable, il devait être une heure du matin, que pouvait elle bien faire seule ? Réparer sa roue était hors de ses capacités. Toujours les yeux rivés vers lui, ses quelques mots lui avait échappé. D'habitude si méfiante, elle ne trouva rien à redire, tout semblait si normal, il la mettait en confiance et inconsciemment elle savait qu'il ne lui ferait rien. Après tout, ce n'était qu'un inconnu... Cette pensée ne parcourra pas son esprit. Grimpant dans sa superbe berline, elle le remercia chaleureusement quand il alluma le chauffage " Merci, un peu de chaleur n'est vraiment pas de refus". Alors qu'il enclenchait le contact de sa belle berline couleur nuit, Helena ne pût s'empêcher d'observer sa petite voiture. " J'espère qu'elle n'aura pas de problème, ce n'est pas mal famé par ici ? " Le regard pénétrant de son "sauveur" la fit taire. Profondément gênée, la jolie brune resta muette tout le long du trajet.

Edward habitait à quelques kilomètres de là, le grand portail laissa pénétrer le véhicule. Subjuguée par la beauté des lieux, la belle en resta bouche bée. Une superbe demeure se trouvait là, entourée d'un magnifique jardin. Un terrain de tennis se trouvait sur la gauche mais dans la torpeur d'une nuit sombre, Helena ne distingua rien de plus. L'intriguant jeune homme gara sa voiture dans un vaste garage. Une fois sortit de celui-ci, la jolie brune ne fût pas étonnée, il avait très bon goût, jouant sur la sobriété et le modernisme, la bâtisse de l'inconnu en était divine. Observant ces lieux néo-contemporains, il avait su marier le noir et la couleur. Posant son regard mordoré sur les divers tableaux qui ornaient la pièce, la belle lâcha dans un souffle "C'est vraiment magnifique, vous avez d'excellents goûts en matière de décoration". Celui ci lui répondit par un sourire, alors qu'il venait d'ôter son manteau. Le posant sur un siège, il gravit les escaliers qui le séparaient d'elle. Le souffle coupé alors qu'il se trouvait face à elle, Helena chancela. D'un simple regard, il venait de lui ordonner d'enlever sa veste. Telle un pantin, la jeune femme obéit. Se délectant quelques secondes de son corps, il prit son manteau afin de le suspendre. Tout en lui proposant de rester dormir, il la mena à travers de superbes couloirs à une chambre. Ouvrant la porte de celle-ci, il laissa apparaitre une superbe pièce aux couleurs "terre", un lit se trouvait contre le mur, un fauteuil de cuir marron lui faisait face. Helena remarqua qu'une petite salle de bain se trouvait à l'extrémité de celle ci. Alors qu'elle entrait dans la chambre, un souffle chaud dans son cou la fit sursauter. Se retournant brusquement, le jeune homme se trouvait là, une chemise à lui dans la main. Encore effrayée, elle la prit sans un mot. "Voilà, je vais vous laisser dormir, si vous avez besoin de quoique ce soit appelez moi ! " . Dans un souffle, la belle murmura " Merci encore, je saurais me faire toute petite." Avec un léger sourire, le bel inconnu ferma la porte. Allumant la lampe de chevet, Helena laissa glisser sa robe humide le long de son corps, la pièce était noire, seule la petite loupiote éclairait le vaste lit. Laissant apparaître ses magnifiques sous vêtements, elle se sentit étrangement bien, une vague de chaleur pénétra son corps et un élan de désir la surprit. Basculant la tête en arrière, ses mains vaquèrent sur sa peau de porcelaine, et dans un soupir, elle se dévêtit dans une valse des plus sensuelles. Se sentant observée mais impuissante, la belle s'allongea dans son lit, tremblante et encore brûlante. Là elle comprit le sens de cette phrase étrange " lui faire l'amour d'un regard".

Vampire Nombre de messages : 12 Age : 34 Date d'inscription : 01/02/2009

"Je m'efforce de garder un semblant de simplicité en ces lieux ..." dit il. Il prit son manteau dans une main, et le déposa doucement sur le dossier d'une chaise. L'approchant du radiateur, il le laissa ainsi. Puis, prenant la belle par le bras, il la mena à travers le labyrinthe de couloirs. Les murs restaient sobres, aux allures beige te blanche. Seuls venaient perturber cette harmonie quelque peu classique, les nombreux tableaux, surement des reproductions, aux couleurs toutes plus criardes les unes que les autres. Traversant un couloir, il referma rapidement la porte d'une pièce mal éclairée. La belle eut juste le temps de détourner le regard et elle aperçue probablement l'immense bibliothèque aux murs pastels, entièrement recouverts de différentes photos en noirs et blancs. Vestiges d'un passé qu'il aurait bien voulu oublier, il les avait afficher, ainsi, en guise triomphe.

Puis, il la mena à la seule chambre disponible à l'étage. L'immense bâtisse n'était qu'un ensemble de trois étages et un garage situé en sous-sol. Au rez-de-chaussée, qu'elle eut le temps de parcourir, seul un immense salon et sa cheminée centrale faisait office de pièce commune. Un bar haut au comptoir de bois lustré donné sur une cuisine à l'américaine des plus classique. Le premier étage, elle n'eut pu y voir qu'une seule pièce, simili pièce. En effet, ce palier déservait une mezzanine situé sur les hauteurs du salon. Pièce quelques peu étroites mais endroit où semblait s'entasser un ensemble de papiers aux couleurs diverses. Le second, celui qu'ils parcouraient ensemble réservait déjà bien plus de merveille. Si elle avait pu jeter un œil au troisième à travers l'immense cage d'escalier de bois et d'aluminium brossé, elle y aurait vu une grande pièce unique, recouverte d'un dôme de verre. A l'extérieur, dans la nuit humide s'étendait un grand parc verdoyant. Sur quelques hectares des bois et des prairies agrémentés l'espace.

Lui ouvrant la grande porte de bois et de verre brossé incrusté, il lui dévoilant une vaste pièce. Sur un côté, un grand lit aux dimensions disproportionnées occupait une majeure partie de l'espace. Les murs, aux teintes de terre, arborait fièrement leurs quatre pans. Sur l'un de ces pans, une petite porte donnant sur une salle de bain, sur les autres, mise à part deux fenêtres classiques, rien de bien transcendant. Il ne put résister à la tentation. Si grande, si pure, si profonde ... Alors que le regard de la jeune femme se perdait dans cet espace qu'elle découvrait, il laissa un instant son flair humer la douceur de la chaleur humaine. Quel délicieuse penses que de la savoir en ces lieux ... Serait il assez fort pour résister. Bien sur !! A n'en point douter. Puis, sa respiration et sa tentation due être trop grande, elle sursauta. Comme pour se rattraper, il se jeta sur une chemise, posé sur une chaise non loin et vint reprendre sa position initiale. Seule une bouclette chocolat de la jeune femme décolla sous l'effet de la vitesse du jeune brun. Elle ne le remarqua pas. Il voyait en ces yeux une immense fatigue et elle était sous l'effet totale de sa prestance. Comment pouvait elle aussi rapidement succomber ? Était ce elle dont le musicien lui avait parlé ?

"Voilà, je vais vous laisser dormir, si vous avez besoin de quoique ce soit appelez moi ! " finit il par dire. Quelque peu gêné, à de multiples reprise, cette soirée avait été pour lui comme une découverte. Et pour elle aussi, il avait failli se mettre à nu. Mais, il l'écouta chanter ses dernières paroles avant de refermer la porte. S'appuyant un court instant contre le mur du couloir, il écouta ses pensées vagabonder, dehors. La pluie s'était arrêtée, Les animaux de la forêt prenaient le cours de la nuit et lui descendit rapidement les marches de l'escalier. En hâte, il referma la porte de la bibliothèque après avoir rangé toutes les photos de son passé qu'il avait étalé. Puis, sans un bruit, il se dirigea vers l'Austin de la jeune femme. La nuit était sombre et ténébreuse, comme la noirceur de son cœur. Mais, il y voyait un peu de clarté depuis quelques temps ... Était ce la jeune femme ? Bien vite, en usant de ses pouvoirs, il arriva à hauteur de la petite voiture de la belle et la tira jusque dans son garage. Sans un mot, il passa quelques temps à remonter un pneu neuf à la place de l'ancien. Un air de Mozart dans les oreilles, il démonta et remonta le nécessaire à la réparation.

La nuit est longue pour quelqu'un qui n'en profite pas pour se reposer. Alors que dehors la température matinale prenait peu à peu sa place dans le cours quotidien d'une journée à Forks, il s'installa sur le fauteuil en face d'elle. Il passa de longues minutes à la regarder dormir. Admirant sa douceur.Endormie, la fraicheur des courbes de son corps, nu sous sa chemise masculine lui donnait un air de poupée intouchable. Les yeux perdus dans les douceurs de sa peau, il déplaça doucement le fauteuil pour se placer face à elle. Le soleil pointait peu à peu les rayons de chaleur propre à son être et Edward fit jouer une boucle brune de sa chevelure féminine. Admirant la facilité avec laquelle elle prenait plaisir à savourer les mouvements doux et délicats de son corps, il sourit. Surement trop bruyamment puisqu'elle releva la tête ... Dans un souffle, il s'évada de l'endroit, alors qu'elle poussait un souffle, comme si elle venait de l'apercevoir. "Vous !" lâcha t elle dans un souffle avant d'ouvrir définitivement les yeux de ne voir que le mur en face d'elle. Lui ? Il était déjà dans sa cuisine à préparer de quoi lui préparer un bon petit déjeuner. Au loin, dans la forêt, un bruit de machine se fit entendre et Edward sonda l'esprit avoisinant. Voyant que la jolie brune s'était à nouveau endormie, il s'installa dans son grand fauteuil de cuir alcantara brun et alluma la télévision.

Le temps sembla s'accélérer, puisque au moment même où son émission matinale allait démarrer, il entendit les pas de la jolie brune arpenter le couloir du second étage. Se relevant sur ses jambes, il l'aperçut, le visage encore tout endormi, en haut des marches. Qu'elle était belle et resplendissante sous le soleil de cette verrière imposante !!

"Mademoiselle. Bien dormi ?" fit il en se dirigeant vers la cuisine, après avoir reposé le journal de la veille sur la table basse ...

Humain.Humaine Nombre de messages : 20 Age : 33 Date d'inscription : 01/02/2009

La jeune femme posa sa main sur son front brûlant, découvrant son étrange posture, elle observa longuement son reflet grâce à la fenêtre se trouvant en face d'elle. Sa robe dormait mollement sur le sol alors qu'elle, elle laissait vaquer ses mains sur son corps désirant. Inclinant la tête en arrière, elle se mordit la lèvre inférieure, alors qu'un souffle rauque réchauffa sa peau. Puis, tout redevint normal et clair dans son esprit. Helena venait de s'échapper de cette douce torpeur, comme si quelqu'un avait prit possession de ses pensées et ne maitrisant plus son corps, ses fines mains semblaient avoir été guidées par quelque chose ou quelqu'un. Soupirant mais encore brûlante de désir, jamais elle n'avait éprouvé ce genre de sensation. Fébrile, comme après l'amour, la jolie jeune femme se débarrassa de son corset et du porte jarretelle qui terminait au mieux sa toilette. Tout en leur lançant un regard de dégoût, elle se rappela ô combien Nolan avait été désagréable avec elle. Cependant avait il raison ? La jeune femme ne pensait pas être une de ces filles. Plutôt discrète, elle aimait la sobriété et les choses simples de la vie. Non pas qu'elle n'appréciait pas l'amusement, Helena savait se divertir mais ... personne ne lui avait encore fait découvrir les joies de la vie à deux, un soupçon de romantisme avec un cœur de passion. Un grain de folie animait la belle, mais aucun homme n'avait encore pût le trouver.

Dans l'obscurité de la pièce, la jolie brune enfila la chemise qu'il lui avait gentiment donné, un frisson lui parcouru l'échine lorsque le tissu toucha sa peau. L'odeur du jeune homme se répandit étrangement dans la pièce. Epuisée, la belle entra dans un lit des plus confortables, emmitouflée dans une grande couette marron, Helena remonta ses interminables jambes avant de poser ses mains sur l'oreiller moelleux. Alors que le sommeil l'emportait, elle repensa au jeune homme, ce mystérieux sauveur qui l'avait tiré d'affaire. Profondément touchant, la jeune femme ne se méfiait même pas de lui. Il dégageait quelque chose, quoi ? La jeune femme aurait été incapable de le dire. Edward l'attirait, il la fascinait, depuis son arrivée à Forks, elle ne l'avait encore jamais rencontré, pourtant, journaliste de profession, la belle côtoyait tous les habitants de la ville, tout cela était étrange, curieuse, elle s'engagea à faire des recherches sur son mystérieux "sauveur" . Sentant son odeur une dernière fois, la jolie écossaise ferma les yeux avant de s'endormir pour de bon.

La nuit passée dans cet étrange et luxueux manoir fût mouvementée. D'abord .... un rêve , Helena se promenait seule dans la forêt, suivant une biche, amusée, celle ci courrait derrière elle vêtue d'une superbe robe blanche, ses boucles chocolats volaient au gré du vent, le soleil terminait lentement sa course avant de disparaitre derrière les montagnes enneigées. L'animal s'arrêta près d'un point d'eau afin de s'y ressourcer, puis, la nuit tomba, alors que la jeune femme s'approchait pour pouvoir la toucher, une ombre noire se rua sur la biche avant de la mordre. Horrifiée, la belle laissa échapper un cri, l'ombre se retourna, les lévres ruisselantes de sang, Helena reconnu le visage de son sauveur, plaquant sa main sur son visage, le jeune homme l'attrapa avant de la mordre à son tour.

Le corps tremblant Helena se releva dans son lit, encore endormie, elle laissa échapper un "vous" lorsqu' Edward caressait sa chevelure brune. Apeurée, elle se réfugia sous les draps. Il était là, cela n'en faisait aucun doute, qu'allait il lui faire ? Rassemblant un peu de courage, la belle sortit son visage de la vague de coton... Rien... Le soleil pointait le bout de son nez, il ne devait pas être loin des six heures. Fermant les yeux, Helena soupira " Ressaisie toi ! " . Elle se rallongea mollement dans son lit et comprenant que son rêve l'habitait encore, elle se rendormit.

Le bruit de la télévision la tira de ses songes, ouvrant les yeux avec plus de facilité, la jeune femme s'étira, bien qu'étrange sa nuit fût réparatrice. Alors que son regard se posait sur le fauteuil de cuir, elle se mit à réfléchir. Non , cela n'était pas normal, celui ci n'était pas là hier soir. Prise de panique, la jolie brune se demanda si elle avait bien rêvé, posant sa main fine sur son cou, elle constata qu'aucune cicatrice ne se trouvait là. Poussant un soupir de soulagement, elle se mit à rire seule, voilà qu'elle croyait à une histoire de vampires, ce rêve avait été si stupide. Sortant de son cocon, Helena quitta doucement sa chambre, passant d'abord la tête par l'encadrement de la porte, elle constata qu'il faisait beau. Une rareté à Forks, il fallait en profiter. Les rayons du soleil pénétraient les pièces du manoir et en faisaient ressortir les couleurs vives. Pour la deuxième fois, elle en resta bouche bée. Les lieux étaient magnifiques et à la pointe du modernisme. Discrètement, elle sortit de la chambre, résistant à la tentation d'ouvrir toutes les portes, une émission de télévision la conduisit au salon. Derrière un journal, Edward se trouvait là, celui ci se releva dès qu'il l'aperçut. Quelque peu gênée, elle descendit la chemise un peu plus sur ses cuisses avant de descendre les escaliers qui la séparaient de lui. Il était si magnifique, son regard perçant lui donnait une touche de mystère. Majestueux, il inclina la tête avant de laisser échapper quelques phrases. " Oui je vous remercie " Helena le suivit du regard, son sauveur entra dans la cuisine avant d'y ressortir quelques secondes plus tard, un chocolat chaud dans les mains. Avec gentillesse, il lui tendit " Je vous remercie mais je ne veux pas abuser, vous m'avez été d'une grande aide et si je peu faire quoique ce soit pour vous n'hésitez pas. Comment faire pour vous remercier ?" La tasse contenant le liquide brûlant réchauffa ses mains, alors qu'elle trempait ses lèvres sans le quitter du regard, Helena s'exclama " Votre peau ! ". Un rayon de soleil venait de caresser son visage mélancolique , celui ci aussi brillant que l'astre l'avait aveuglé. Edward ne cacha pas sa surprise. " Votre..Votre peau brille ! "

Vampire Nombre de messages : 12 Age : 34 Date d'inscription : 01/02/2009

Edward laissa ses pensées vagabonder en elle. Il n'avait jamais su lire dans la tête des gens comme dans un livre ouvert, mais il savait parfaitement effleurer la couverture de ce livre pour en tirer toute la douceur d'un songe. Et elle, elle ne lui inspirait que bonté et gentillesse. Elle s'était laissée amené ici sans réticence. Surement que son charme vampirique avait eu raison de la sienne, de raison. Il l'avait amené en ces lieux, chez lui, dévoilant son intimité et mettant à rude épreuve sa condition pour l'aide d'une mortelle. Mais pas n'importe quelle mortelle. Cette dernière était belle quand elle respirait. Elle était belle lorsque son regard se posait sur son corps frêle et blafard, Ses yeux transpiraient d'une mélancolie maladive, mais elle, elle savait y déposer les siens pour y donner un petit peu de renouveau. Quelle magnifique douceur !!

Ses pas féminins, doux et précieux descendirent les quelques marches qui les séparaient tous deux. Edward se projeta dans la cuisine d'où il en ressortit rapidement avec une tasse de lait chaud. La lui donnant, il écouta à nouveau le doux chant de sa voix. Quel délice !! Chacune de ses paroles étaient un véritable cadeau tombé du ciel. Comment était ce possible ? Quel était donc ce prodige ? Elle voulait le remercier. Mais, comment lui avouer que sa simple présence en ces lieux était pour lui une guérison. Elle savait par son simple souffle, lui donner à nouveau force dans la continuité. Sa non-vie était un état que parfois il regrettait. Mais cette femme, sa drogue, elle était si ... si ... Tellement ... Elle !! il ne trouva aucun mot pour décrire le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Ni laissant rien paraitre, il se laissa transporter. Il devenait accro' ... mais, saurait il résister assez longtemps ? Elle était elle, si pure, si belle, si libre ... Et lui, contraint à ne jamais mourir se lamentait sur son sort. Mais il reprit son souffle ... Elle le tira de son doux songe ...

Sa peau !! Il avait du l'exposer au soleil. Quel idiot. Réfléchissant rapidement, il fit un pas en arrière, en direction de la cuisine, et lorsqu'elle lui dit qu'elle l'avait vu briller, il se tourna dos à elle pour entrer dans l'encadrement de la petit pièce.
"Oui ... c'est surement à cause de mon traitement ... J'ai la peau qui se dessèche très vite, trop vite. Donc, je suis obligé de la nourrir quotidiennement avec des produits ..." lâcha t il mollement. Sachant pertinemment qu'elle n'avalerait pas un tel mensonge, il se dirigea vers la casserole de lait chaud et ressortant par une autre porte, dans le salon, il l'appela. "Mademoiselle ... ?!" fit il en la cherchant du regard. Prenant peur un instant, il vit sa bouille d'ange apparaitre à nouveau. Le sourire rivé aux lèvres, il s'empressa d'embrayer sur un nouveau sujet.

"Je me suis occupé de votre véhicule. Ce n'était rien de grave. J'ai fait le nécessaire. Ne vous en faites pas ..." dit il avant de tourner le regard vers le grand parc boisé. Il se dirigea vers le grand fauteuil de lin blanc dans un coin de la pièce. S'y laissant glisser, mollement, il se mit à l'écart du soleil.

"Vous pourrez repartir quand bon vous semblera ... Cependant, si vous souhaitez prendre une douche ou vous préparer, je peux vous mettre une salle de bain à disposition ..." dit il en la suivant du regard, le sourire collé sur son visage blanc. Elle se laissa elle aussi tomber dans un immense fauteuil en face de lui. A travers sa chemise dont les boutons s'écartait sous l'effet de son mouvement, un délicieux ensemble noir, en dentelles. Surement la cause de sa colère résidait en sa liaison avec un homme, la nuit dernière. La Saint Valentin ... Cela lui revint. Désormais, tout semblait plus clair. Impuissant, il s'immisçait dans sa vie privée. Mais quel jeu délicieux !! Il s'y prêtait avec beaucoup de plaisir. Observant un court instant la fraicheur de son corps, ses courbes harmonieuses et sans défauts de son visage ... Cette femme était un vrai rêve, et lui dormait les yeux ouverts. Quel sentiment étrange ... Comment résister ? Sa main se mit à trembler doucement, mais il la prit dans l'autre avant de faire craquer doucement ses doigts entre eux.

"Mais, si ce n'est pas indiscret, que faisait une jolie jeune femme comme vous en cette forêt à une heure aussi tardive ?" dit il alors qu'elle prenait une longue gorgée de sa boisson chocolatée.

Humain.Humaine Nombre de messages : 20 Age : 33 Date d'inscription : 01/02/2009

Le halo de lumière et le doux son de la télévision avait conduit la jeune femme vers le salon. Une belle journée s'annonçait, du moins meilleure que la précédente. Quelque peu endormie, la jolie brune se frotta les yeux avant de découvrir, sans surprise, son "sauveur" assit dans un fauteuil de cuir. Helena laissa vagabonder son regard sur ce vaste salon, celui ci ,éclairé par les rayons du soleil, laissait apparaitre un charme néo-contemporain. Le jeune homme l'avait décoré à merveille, et jamais elle n'eut pensé que cette grande bâtisse cachait mille et un trésors. Edward la dévisagea avec un sourire, seul son corps était dans l'obscurité. Légèrement gênée, la belle baissa les yeux. Elle sentit son regard de plus en plus pénétrant. C'était comme si, il cherchait à lire en elle. Le défiant, elle releva la tête et descendit les quelques marches qui la séparait de lui.

Après avoir échangé quelques mots, Helena plaqua sa main devant sa bouche, ne comprenant pas son malaise, le jeune homme la dévisagea à nouveau. En effet, au contact des rayons du soleil la peau blafarde d'Edward se mit délicatement à briller, d'abord éblouie par cet étrange phénomène, la belle ne cacha pas sa surprise. Chamboulé et évitant toutes questions, il se dirigea vers la cuisine. Helena le suivit du regard encore étonnée par un tel prodige. Impossible, elle n'avait pas rêvé. Tout cela semblait bien étrange, perdue dans ses pensées, la jeune femme sursauta lorsqu'Edward l'interpella. Celui ci revint avec une tasse de lait chaud en lui expliquant qu'il avait la peau trop fragile d'où le résultat de cet étrange éclat. La belle le remercia d'un sourire avant de prendre la parole.

"Il est vrai que votre peau est incroyablement blanche, j'espère que vous n'en souffrez pas trop.."

S'installant tout comme son interlocuteur sur un grand fauteuil, elle ne le lâcha pas du regard. Elle n'était pas dupe.

Alors qu'elle trempait ses lèvres dans la boisson chaude, Edward lui avoua qu'il avait réparé sa voiture. La jeune femme se sentit incroyablement gênée, il avait tant fait pour elle.

"Oh il ne fallait pas, c'était vraiment gentil de m'accueillir chez vous, je n'avais qu'un coup de fil à passer au garagiste et ma voiture aurait été prête ce soir ou demain ! Non il ne fallait pas ! C'est vraiment gentil de votre part ! Dite moi, je vais vous payer la réparation, il est normal que... "

La belle se ressaisit

" Mais, c'était donc ça les bruits ce matin, vous avez dû vous réveiller très tôt ! Je n'ai pas pris votre lit au moins ! Vous n'avez pas dormi sur le canapé ou fais nuit blanche rassurez moi ! "

Le jeune homme stoppa net le sujet en reprenant à nouveau la parole. Avec un sourire, Edward lui avoua qu'elle pouvait rester ici comme bon lui semblait. Helena le coupa dans ses propos.

"Non je vous remercie, j'ai déjà assez abusé, je vais récupérer mes affaires et partir, je pense que c'est la meilleure solution. Vous avez été adorable avec moi et je ne veux pas vous embêter !"

La belle ne pouvait accepter une telle proposition, peut être attendait il quelqu'un ou ... La jeune femme cessa de s'interroger sur le pourquoi du comment quand elle remarqua qu'Edward la dévisageait, pour la troisième fois. La belle sentit une étrange chaleur l'envahir, alors que son regard se faisait plus imposant, elle baissa la tête. Quel étrange pouvoir pouvait il bien avoir sur elle. Edward semblait irréel mais si attirant. Sa raison lui dictait de partir au galop mais sa curiosité et son cœur prônaient l'inverse. Les joues de la jeune femme s'empourprèrent lorsque de sa voix rauque et suave il lui fit un compliment. Elle se sentit pousser des ailes, comme si ensemble ils s'aventuraient hors des sentiers battus, vers un jeu dangereux. Mais face à tant de prestance, de charme et de mystère, impossible de résister. Trempant ses lèvres dans le liquide encore chaud, elle s'empressa de lui répondre.

"Et bien, étant donné qu'hier c'était la St Valentin, j'ai voulu faire une petite surprise à mon petit ami, mais en résumé j'ai passé une mauvaise soirée. Celle ci n'était pas à son goût non plus. Et sur un accord commun nous avons décidé de passer le restant de la nuit chacun de notre côté. Puis, j'ai repris la route, j'ai crevé et vous êtes arrivé. Je ne sais vraiment pas comment vous remercier, si je peux faire quoi que ce soit n'hésitez pas. Au fait, la soirée à été un fiasco pour vous aussi ? "

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, en effet, le jeune homme se releva quelque peu surprit par sa question. Ne lui laissant pas ouvrir la bouche, elle reprit la parole.

"Comme quoi ça ne sert à rien de faire des efforts, on a beau acheter de belles robes ou autres, rien n'y fait !"

Edward intervint brièvement,

"... ou des sous vêtement par exemple"

La jeune femme recracha la gorgée de chocolat chaud dans sa tasse. Suprise et terriblement génée, son coeur se glaça

" Je vous demande pardon ? "

Vampire Nombre de messages : 12 Age : 34 Date d'inscription : 01/02/2009

l l'observa, d'un œil discret, cherchant à percer les mystères d'un cœur aussi gros que celui de la jeune femme. Succombant à ta tentation, il ne put s'empêcher de laisser filer un son entre ses dents. Apparemment trop fort puisque cette dernière releva ses quelques paroles. Il l'avait bel et bien observer dormir la nuit dernière. Ne devant pas se soumettre à un tel exercice, il avait pu laisser libre cours à son imaginaire en la voyant, paisible, les yeux fermés, rêvant surement à un monde meilleur. Mais, elle lui déchirait le cœur en lui annonçant qu'elle avait quitté précipitamment … son petit ami. Quelle torture !! Une si belle fleur était prise au piège d'un homme aussi brutal et malhonnête qu'il l'avait fait fuir le plus merveilleux soir d'une année entière. Se jurant intérieurement de ruiner sa vie toute entière et lui faire payer un tel sacrilège, il tenta tant bien que mal de rattraper ses paroles égarées au coin d'une tasse de thé, derrière une baie vitrée.

« Comment ? »

répéta t il, l'air pensif. Il savait parfaitement que son charme vampirique suffirait à la faire changer d'avis. Mais s'il voulait avoir la moindre chance de conquérir lui aussi ses pensées, tout autant qu'elle l'obnubilait, il se devait d'être honnête. Le sourire aux lèvres, il prit une mine rougie, mais quelque peu fausse.

« Et bien, lors d'une telle fête en ce bas monde, il est de coutume d'offrir de superbes sous vêtements. Me tromperai je ? »

lâcha t il, l'air faussement embarrassé. Il se releva d'un geste rapide et vif et presque mécaniquement, déposa le journal qu'il tenait en sa main droite sur la table basse alors que la jeune femme restait le regard perçant posé sur lui. Comme si elle cherchait à percer le mystérieux individu, ses yeux aux couleurs fantastiques lui firent sentirent ce qu'étaient les frissons dans son dos. Il se releva alors de tout son long.

« Veuillez excuser mon impolitesse ! »

dit il, cette fois-ci, avec un air terriblement gêné. Elle était craquante. Comment ne pas succomber ? Lui qui avait depuis bien trop longtemps oublier le goût de la chair humaine, ne tarderait pas à se jeter à ses pieds si elle gardait un tel regard sur son être. Il s'en détourna alors, évitant de la croiser, mais restant dans l'ombre, et prit la direction de l'escalier par lequel elle était descendue. C'est à ce moment là, juste, qu'il se retourna. Lui même surprit. Perdu dans ses pensées lui plus intime, il avait oublié qu'elle était derrière lui et qu'elle pouvait le suivre. Se retournant, il sursauta, lorsqu'il vit sa bouille sublime face à lui. Malgré une nuit agitée dans son sommeil, mais agréable à observer, elle gardait cette douceur magnifique.

« Si vous … vous ... »

bafouilla t il avant de prendre une courte inspiration.

« …bien me suivre. Vos effets sont propres et je vais vous les rendre. Je n'ai ... »

voulut il dire, mais elle le coupa. Déstabilisante et troublante déesse.

« Oh, non, je ne voulais pas ... »

commença t elle par dire. En son sein, lui imaginait déposer un baiser sur ses lèvres pour la faire taire. Comme si elle avait ressentit cet élan soudain, elle se tut et porta les mains à sa bouche. Puis, regardant le bout de ses doigts d'un air interrogateur. « Ne vous en faites pas ! » finit il par dire avant de grimper quatre à quatre les marches de l'immense escalier aux allures design et contemporains. Arrivé devant une pièce qui semblait être le dressing, il lui remit ses affaires, qu'elle s'empressa d'enfiler après avoir fait un détour par la salle de bain. Lui, résistait à l'envie et l'attendit à la cuisine. La voyant redescendre, il se permit de lui poser la question …

« Si vous êtes libre demain ... »

dit il, d'un air enjoué. Elle, le regard pénétrant et intrigué ne prit même pas de réflexion.

« Bien sur, sortons ensemble ! »

lâcha t elle, impulsivement. Réalisant soudain que ses pensées devaient avoir dépassées son ses paroles, elle reprit :

« … si c'était la réponse que vous attendiez. »

dit elle, gênée.

« Euh … certes ... »

reprit alors Edward en s'approchant de la porte. Lui ouvrant la poignet, il lui fit signe de prendre la direction du garage.

« Votre voiture est prête … Et ... »

dit il tout en farfouillant dans une poche de son jean blanc immaculé

« … voici les clefs ! »

Il emboita le pas à la jeune femme et ensemble, ils se retrouvèrent bien vite en bas des marches. Ouvrant sa petit voiturette aux allures sportives, elle se glissa à la place du conducteur et lui, mains dans les poches, ne put s'empêcher de laisser divaguer ses yeux sur les courbes délicieuses de son corps sculptural.

« Et bien … Encore merci d'être passé. »

fit il alors qu'elle ouvrait la vitre quelque peu teintée de sa voiture pour lui dire au revoir ...

Humain.Humaine Nombre de messages : 20 Age : 33 Date d'inscription : 01/02/2009

Confortablement assise sur cet immense fauteuil de cuir, la belle croisa ses jambes interminables avant de tremper à nouveau ses lèvres dans le liquide chocolaté. Edward mentionna un des atouts portés par une femme dans le seul et unique but de faire succomber un homme : la lingerie fine. Manquant de s'étouffer avec sa boisson, Helena l'observa avec stupéfaction. Comment savait il qu'elle avait choisi ce moyen afin de tenter son petit ami ? Le cœur de la belle se serra, l'avait il observé ? Tremblante, la jeune femme reposa sa tasse vide sur la petite table basse. Son hôte sentit son trouble et se tira d'affaire d'une simple pirouette. Edward prit la parole afin d'expliquer ses propos. Attentive, la belle ne pût s'empêcher de répliquer.

" J'aime votre façon de parler, j'ai l'impression que vous venez d'une autre époque.."

Alors qu'il se levait dans le seul et unique but de la fuir, Helena baissa la tête, rougissante, elle manquait parfois de tact, mais elle était incapable d'expliquer ce qu'elle ressentait pour lui. Irrésistiblement attirée un frisson parcouru son échine alors qu'il s'excusait d'une voix rauque.

Edward gravit les quelques marches qui les conduisaient à l'étage. Tel un aimant, Helena ne le quittait pas d'une semelle. Alors qu'il se retourna brusquement, la belle lui fit face. Tout deux surpris, ils s'étonnèrent cependant à rester là, immobiles, les yeux rivés l'un sur l'autre. La jolie jeune femme laissa voguer ses yeux mordorés sur le visage parfait et blanc de son hôte, ses yeux étaient d'une beauté rare. Troublée par tant de charme, une soudaine envie de déposer ses lèvres sur les siennes la prit au ventre. Mais comme foudroyée par un éclair, elle recula brusquement plaquant sa main sur sa bouche fine. Ne comprenant pas cet acte soudain, Edward la sortit de ses pensées.

" Je...enfin encore merci pour cet accueil."

Baissant les yeux, la jeune femme le suivit sans un mot jusqu'au dressing. Edward attrapa ses affaires avant de les lui tendre. D'une voix rauque il lui indiqua la direction de la salle de bain et disparu au rez de chaussé. Une fois seule dans la salle d'eau, la jolie écossaise verrouilla la porte. Mais que se passait-il ? L'esprit embrumé et complêtement obnubilé par Edward, elle se dévêtit de sa chemise afin de rentrer dans la douche. L'eau brûlante coulait sur sa peau de pêche, cependant elle n'appréciait pas cet instant, non, elle ne cessait de penser à lui. Pourquoi avait-elle réagit de cette façon tout à l'heure ? C'était comme si... elle n'avait pas contrôlé son geste, comme si... il l'avait fait à sa place.

Chassant ses inquiétude, la belle s'empressa de sortir, tout en refermant sa robe légère noire, elle s'observa dans la glace. Ses yeux pétillaient de curiosité. Qui était-il ? Pourquoi n'avait-elle jamais entendu parler de lui ? Haussant les épaules, Helena remonta ses bas sur ses cuisses halées. Puis, plutôt satisfaite de son apparence, elle quitta la salle d'eau. Retrouvant sans mal le salon, Helena remarqua qu'Edward l'attendait assit sur son immense fauteuil de cuir. Il prit la parole, lui demandant si le lendemain elle était libre. A cette interrogation, le coeur de la jeune femme se serra à nouveau et elle répondit au tac au ta

« Bien sur, sortons ensemble ! »

Edward l'observa avec surprise, sentant ses joues s'empourprer Helena baissa les yeux

« … si c'était la réponse que vous attendiez. »

Son hôte acquiesça avant de la mener au garage.

Sa voiture était comme neuve, la jolie brune lui adressa un grand sourire remplit d'amitié et de remerciement.

" Mille merci de l'avoir réparé ! C'est vraiment gentil !"

Se précipitant dans son véhicule la belle s'installa. Alors qu'elle allait à nouveau remercier le jeune homme, la sonnerie de son portable la fit sursauter. Elle en avait oublié Nolan.

"Veuillez m'excusez"

, décrochant le téléphone, elle ferma la porte afin qu'Edward ne soit pas géné par la conversation.

" Oui allô ? ..... Excuse moi, je n'ai plus eu de réseau cette nuit, rassure toi tout va bien..... il ne fallait pas s'inquiéter Nolan ! "

Surprise par le ton de son petit ami, la belle ne su quoi répondre, blessée par tant de méchanceté, Helena ne se laissa pourtant pas faire

" Écoute moi, la soirée a été un véritable fiasco et tu n'as rien fais pour l'arranger, j'ai fais des efforts pour toi, pour te plaire ! Tu n'as pas le droit de me traiter de cette façon ! "

Cela en était de trop, sentant les larmes perler au coin de ses yeux de biche, Helena coupa court à la conversation. Plongeant son visage dans ses mains tremblantes, son regard croisa celui d'Edward qui n'avait pas bougé. Il l'observait avec insistance et d'un air rassurant, compatissant il lui sourit tendrement

" Restez ! "

lui implora t'il. Tel un automate, Helena ouvrit la portière, son cœur prenait les devants. Sortant de son véhicule, les larmes sillonnant son visage, elle se trouva face à lui. Il lui murmura une nouvelle fois de rester avec lui. Gémissante, la jeune femme murmura à son tour un

"Oui, s'il vous plait"

avant de fondre dans ses bras.

Vampire Nombre de messages : 12 Age : 34 Date d'inscription : 01/02/2009

Edward la regarda pénétrer sa voiture, accoudé à la portière. Sans grand effort, il put entendre le son de sa sonnerie de téléphone. Il vit les mains habiles de la jeune femme fouiller son petit sac à main avant d'en extirper le petit objet. Après avoir ouvert le clapet, elle le porta à ses oreilles. Jouant avec l'ajustement de ses sens vampiriques, il n'eut pas de mal à entendre ce qu'il se passait dans l'habitacle du véhicule. Voyant qu'elle s'énervait seule, il resta ainsi, figé, le sourire aux lèvres. Tellement vrai, pour le coup, il n'usait aucunement de ses charmes et laissait librement ses pensées parler pour lui. Elle était attirante, terriblement séduisante, alors qu'elle reprenait le contrôle. Son soit disant petit ami avait eu fait d'elle un pantin qu'il avait maltraité le soir qu'ils venaient de passer ensemble. Jamais il ne l'accepterait. Il se jura intérieurement de la venger, par quelconques manières que ce soit. Puis, elle ouvrit la porte de sa petit voiture sportive et il s'écarta pour la voir tout d'abord défiler ses interminables jambes fines et alléchantes, avant de de la voir passer son corps tout entier par l'encadrement. Il posa un court instant volé ses yeux sur sa taille, si fine, si agréable. Puis, elle posa à son tour ses yeux sur lui. Il avait envie de la croquer. Non pas qu'il retombait dans les douceurs du sang humain, mais plutôt qu'il la désirait. Quel étrange sensation qu'il n'avait pas connu depuis bien longtemps. Quelque chose chez elle la rendait véritablement attirante ...

Les quelques mots prononcés par le jeune homme eut tôt fait de la convaincre, et il ne s'étala pas sur sa conversation lorsque la douce fondit en ses bras. Il laissa libre cours aux battements de son cœur, ne cherchant nullement à jouer la comédie. Avec elle, à ses côtés, il ne pouvait jouer la comédie. C'était comme si elle ... le rendait plus humain. Voilà ce qui la rendait terriblement attirante. Elle faisait de lui ce qu'il avait toujours voulu être. Et ce depuis seulement quelques heures. Quelle délicieuse sensation !!

"Allons ... calmez vous !"

fit il, le sourire accroché aux lèvres. Puis, il prit doucement la visage fin de la jeune femme dans ses mains et le repoussa doucement de son corps.

"Voudriez vous que nous avancions notre rencontre de demain à maintenant ?"

termina t il, avec un clin d'œil malicieux. Sans même savoir pourquoi, la jeune femme acquiesça. Il semblait la troubler. Quel jeu terriblement excitant. Mais, il ne jouait aucunement avec elle, du moins, pas avec ses sentiments. Il n'avait jamais pu le faire par le passé, il laissait toujours l'amour suivre ou quelconque sentiment d'amitié s'installer de leur plein gré. Il posa alors doucement ses mains sur ses hanches, avant que, du revers de son doigt, il ne sèche les grosses gouttes ruisselantes de son visage. Elle avait semble t il ressentit la froideur de sa peau. En prenant conscience, il écarta sa main alors que le regard de la jeune femme, perdu dans le vague, lui indiquait qu'elle appréciait cette chaleur à ses côtés.

"Venez, montons ..."

dit il, à nouveau, en plongeant son regard au plus profond d'elle même. Allant caresser les battements même de son cœur, il sentit la faiblesse de son corps. Mais, à quoi le fameux Nolan pouvait il bien jouer pour la rendre ainsi aussi malheureuse ? Il prit alors sa taille féminine bien entre ses mains et ensemble, ils gravirent les quelques marches la ramenant à l'étage.

"Je vous suggère quelque chose mademoiselle ... si nous devons passer la journée ensemble, pourquoi ne pas faire un bond en avant et ne pas commencer par nous tutoyer ?"

suggéra t il alors qu'ils atteignaient la dernière marche de l'escalier. Il l'attira à nouveau vers le salon. L'amenant vers l'immense fauteuil qu'elle occupait quelques instants auparavant, il lui fit signe de s'asseoir. Il passa à nouveau de la lumière, totalement déstabilisé par la présence de cette femme, il en oubliait complètement sa condition de vampire. Quelle reine ! Il se posta face à elle alors qu'elle pleurait encore à chaudes larmes.

"Si je peux être ton confident ... que se passe t il qui puisse te mettre dans un état pareil et te pousse à rester ainsi, ici, chez moi, parfait inconnu ? Dis moi tout !"

dit il avec un large sourire, la poussant à se dévoiler...

"C'est à cause de ta Saint Valentin ? Comme on dit, un de perdu, dix de retrouver ..."

lâcha t il dans un souffle avant de porter sa main à ses lèvres, comme s'il s'immisçait trop dans la vie de la jeune femme. Et puis, rougissant, il chercha à perdre le regard de la jeune femme alors que ses larmes s'étaient arrêtées, subjuguée par le jeune homme en face d'elle ...