Premières approches. [ With Isabella Swan ]

Les derniers moments passaient avec ma famille n’avaient pas été ceux que je désirai… J’avais passé mon temps libre au self à fixer cette jeune fille. Isabella Swan comme les autres l’appelé. Ainsi, j’avais pensé à quelques plans pour l’éloigner et la vider de tout son sang, aux senteurs si agréables et attirantes.


C’est avec un peu de mal que je me rendis en Science Nat après avoir quitté mes frères et sœurs. Là, je savais que je serais en quelque sorte « en sécurité » malgré les différentes odeurs de sang qui me chatouilleraient les narines, Isabella ne serait plus à ma porter, et je pourrais rester quelques temps tranquille, sans danger autres que ceux que je risquais chaque jours dans se lycée.
M’asseyant à ma paillasse habituelle, je repris peu à peu mes esprits, heureux de n’avoir personne à mes côtés pour me déranger dans mes rêvasseries inhabituelles. Je respirai alors librement, sachant tout de même que d’autres humains envahiraient les lieux peu après. Mon sourire se fana quand mes camarades de classe entrèrent à tour de rôle, parlant de la pluie et du vent, comme à leur habitude. M. Banner plaça sur chaque tables de la salle le matériel nécessaire au cours qui suivrait.

Mon humeur se dégrada soudain, cette odeur… Je la reconnaîtrai parmi cent autres…, elle était là, à l’entrée de la salle, discutant avec le professeur.
Par malheur, le ventilateur juste derrière elle se mit en marche et me fit perdre presque le contrôle. Elle sentait si bon, tellement bon que je faillis lui sauter dessus. Dans ma tête, je préparais diverses stratégies afin de l’amadouer et de l’emmener loin des autres pour assouvir ma soif de son sang si désirable.

Elle vint s’asseoir près de moi, à la seule place libre de cette classe. Pauvre malheureuse, elle ne savait pas le danger qu’elle courrait à ce moment-même. J’étais le fauve, et elle ma proie ! Son odeur me torturai, et je ne savais comment arrêter cette souffrance délicieuse. Voyant ma réaction, elle senti ses cheveux, mais ce n’était pas eux qui me dérangé, mais plutôt son cou de couleur pâle. Les quelques taches rouges que je distinguai me données plus de mal pour résister à l’envie de la tuer. Oui, parce que c’était ce que je prévoyais de faire. La tuer en la vidant de son sang si alléchant.
J’avais cru un peu plus tôt que grâce à la distance qui nous séparés, j’aurai peut-être pu distingué les pensées de la jeune fille. Ainsi, je me concentrai pour entendre, même d’infime chuchotement, mais rien. Toujours rien. Ma colère monta encore, comment arrivait-elle à faire ça ?!

Je préparai dans un coin de ma tête quelques plans pour pouvoir la liquider. Je n’aurai aucun mal à ça, mais comment la tuer sans attirer l’attention des autres élèves qui nous entourés ? Ou peut-être que … Je pourrais les tuer eux aussi. Je sauterai d’abord sur M. Banner, le premier qui aurait eu le réflexe de s’enfuir chercher du secours. Puis j’attaquerai les personnes assises à ma droite, buvant leur sang en quelques gorgées seulement. Rien de plus facile. Je m’orienterai ensuite sur mes camarades de derrière, et leur arracherai des cris de peur et des pleurs de douleur.
Il ne resterai plus qu’elle, assise encore à sa place, me regardant, horrifiée et pétrifiée. Elle ne bougerai pas, et je pourrais ainsi assouvir ma soif, sans danger quelconque.

C’était sûrement d’une extrême facilité. Mais, qu’aurait dit Carlisle ? Lui qui avait travailler si dur pour que je ressemble à ce que je suis aujourd’hui ? Et Esmée… Je la voyais déjà, un air triste collé à son visage magnifique. Et mes frères et sœurs, comment réagiraient-ils ?
En réfléchissant, je scrutai toujours Isabella, qui elle ne me regardait plus, son regard fixé vers le tableau. Elle n’écoutait pas, j’en suis sûr. Elle avait peur.

Sans même lire ses pensées, je devinais qu’elle ne s’occupait pas du cours, et M. Banner l’avait lui aussi remarqué. Il lui avait précisé qu’elle avait choisis le bon partenaire de labo; moi en t’autre.
Confuse, elle me regarda et regretta aussitôt son geste. Mes yeux étaient devenus noirs d’encre en quelques minutes seulement. En effet, ma colère augmentée de minute en minute. Malgré la distance, ses pensées m’étaient indéchiffrables, et cela me perturbé plus que tout. Enfin, peut-être pas tout… Son odeur était toujours là, près de moi, et cela me rendait malade. Elle sentait si bon, une odeur florale… J’en étais presque réduit à arrêter de respirer pour ne pas la mordre. Étant un vampire, ne pas respirer ne m’était pas difficile, mais l’exercice était désagréable. Je devais pourtant le faire, sinon mon instinct de monstre prendrait le dessus, et je ne voulais vraiment pas ça!


L’heure passa à vitesse réduite, à mon plus grand désarroi, ainsi que celui d’Isabella. Elle ne m’avait plus regarder depuis les paroles du professeur, sans doute avait-elle peur de mes réactions… Oui, parce que je lui faisais peur, mes visages d’anges cacher un esprit diabolique et sans aucune crainte. Mais je ne devais en aucun cas montrer ce côté de ma personnalité, même dans cette situation…
Le cours se finirait bientôt, et je n’avais pour ainsi dire pas écouter une seule phrase prononcées par M. Banner. De toute façon, je connaissais tout par cœur. J’avais appris ça depuis presque un siècle déjà. Et cela me lassait à présent. Je préparais déjà mes affaires pour mon prochain cours, que je sécherais bien évidemment. Je n’étais plus d’humeur à travailler, j’avais besoin d’une dose d’adrénaline. De courir un peu dans les bois. Cela me changerais sûrement les idées.