Vampires VS Loups La journée commençait si bien... {Jacob&Jazz

Ce matin là lorsque le soleil se leva, j'étais dans mon lit dans les bras de mon mari. Nous avions passés une nuit fantastique tous les deux et en plus nous étions samedi donc pas de cours et aucune randonnée de prévue en famille. Mais, je le voyais au regard de mon mari et au mien qui commençaient a s'assombrir que nous ne tarderions pas a avoir faim. Ce ne fut pas l'avis de mon homme vu que nous finissâmes dans la douche où après un autre moment tous les deux il me redemanda en mariage. Qu'avais je répondu? Oui bien sur qu'elle question stupide!! Bref après ce moment nous sommes retournés dans notre chambre où, après une envie subite qui m'avait prise et qui avait emmenée une bouffée de desespoir, Jasper et moi avons discutés. Finalement, ayant de plus en plus faim et m'aperçevant qu'il en était de même pour ma moitié je fus la plu raisonnable.

-Allons chasser Jazz où nous ne tiendrons pas...

Nous nous habillâmes. Un pantalon noir, un tee shirt et une veste fonçé, mes tennis noire, j'étais prête. Alors que j'attendais mon mari, mon portable sonna. C'était Emmett pour me demander quand étais le prochain orage pour pouvoir jouer au Base-Ball. Comme je lui avais répondus que c'était pas vraiment le moment il avait dû comprendre et c'est a peu près hilare qu'il raccrocha en s'excusant. Levant les yeux au ciel je pris la main que Jasper me tendait et nous sortîmes de notre maison.

Nous courrûmes main dans la main. J'aimais tellement ça, courir. Sentir l'air frais sur ma peau glacée, mes cheveux au vent, la vitesse grisante, le fait de voler plutôt que de courir, la sensation du vent qui se déposait comme une tendre caresse sur mes joues. Oui j'aimais ça, tellement ça. Je ressemblais a une gazelle. C'est comme ça que les autres me décrivait. Après un moment qui nous parut trop court nous repérâmes un troupeau d'élans. Chacun de nous en "mangea" deux. Nous nous sentirent mieux et nous yeux commencèrent a redevenir topaze. C'est alors que le vent nous apporta une odeur qui me fit plisser le nez et me tira une grimaçe mais j'avais reconnu l'odeur. C'était celle d'un loup!! Regardant autour de moi je m'aperçus que nous étions tout près de la frontière même si nous ne l'avions pas franchie.

-Mince Jasper nous sommes allés loin là!!

Mon mari était déja en position défensive. Le loup apparrut et je me mis a mon tour en garde. Mais je gémis en le reconnaissant. Non pas çaaaa...

-Jacob Black!!

Ordre de Passage:

Alice Cullen
Jasper Hale
Jacob Black

Tout comme ma moitié, la soif s’était fait sentit dès le petit matin et m’avait brulé la gorge toute la matinée. Cependant, un autre désir beaucoup plus fort l’avait gommé. Le désir charnel que j’éprouvais pour ma femme. Nous avions consommé notre amour pendant toute la nuit, et une bonne partie de la matinée et c’était cela qui m’avait fait oublié ma soif. Mais lorsque nous avions commencé à discuter, notre soif à tous les deux était ressortit à travers le noircissement de nos yeux.

« Allons chasser Jazz où nous ne tiendrons pas... »

J’avais acquiesçai cette proposition avec joie.

Nous nous étions habillé avec rapidité, j’avais enfilé un jean, un pull noir ainsi que des baskets de la même couleur. Nous étions prêts. Cependant notre départ fut troublé par un coup de téléphone d’Emmett qui demandait à ma femme la météo. Lui qui regardait la télé toute la journée, ne lui était il jamais arrivé de tomber sur la météo. Enfin bref, ma femme était beaucoup plus précise que ce qui se disait à la télévision. Elle l’envoya tout bonnement balader avant d’attraper ma main. Immédiatement nous nous mimes à courir à grande vitesse.

J’adorai courir, en plus main dans la main avec ma femme c’était encore meilleur ! Nous courions à la même cadence, nos pieds ne touchant que très rarement le sol, l’air s’engouffrant dans nos cheveux, les branches nous effleurant comme des plumes. Rapidement, nous fîmes la rencontre d’un troupeau d’élan. Nous glissant rapidement derrière eux, face au vent nous en tuâmes 4, chacun but la vie de 2. Nos yeux reprirent leur teinte d’or liquide. Je me redressai alla pour embrasser ma douce lorsque le vent nous apporta une odeur nauséabonde qui m’arracha une grimace. Mes yeux de prédateur évaluèrent rapidement la situation. Nous n’avions pas été loin de franchir la frontière limitant le territoire Quileute et le notre. Je n’eux pas le temps de répondre à ma femme…

Car je le vis, la raison de cette odeur qui me brulait les narines. Mes yeux s’assombrirent et en un bond je fus devant ma femme que je protégeai de l’énorme loup garou. Un puissant grondement émanant de ma poitrine tandis que ma lèvre supérieur frémissait, prête à découvrir les dents. Il ne me suffirait que d’une morsure pour le tuer, mon venin agirait tel un véritable poison sur lui ! Alors qu’il ne fasse pas de faux pas, j’étais un très bon combattant, mais j’avais bien peur que lui aussi. Mais si tout ce passait bien, nous étions protégés par la frontière invisible qui séparait nos deux univers. Alice appela alors le loup : Jacob Black. Mes sourcils se froncèrent légèrement alors que je me raidissais encore plus !

« Tu n’as pas intérêt à t’approcher sale clébard ! »

Il était très tôt lorsque Jacob s'éveilla ce matin là. Il avait mal dormi. Ses rêves étaient peuplés des cris, des pleurs et des plaintes atroces de ses amis Quileutes. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce mauvais rêve. Depuis plus d'une semaine, il passait la majeure partie de ses nuits à veiller autour des maisons de LaPush, comme s'il pressentait un danger imminent. Sa mine en avait pris un coup: Ses cheveux ne tenaient plus en place et partaient dans tous les sens (pourquoi oh pourquoi avoir écouté Bella et les avait coupé), sa peau sombre était plus pâle qu'à l'ordinaire, et ses yeux plus noirs encore. La nuit était toujours profonde lorsqu'il se redressa dans son lit étriqué. Il était couvert de sueur et respirait bruyamment. Ne pouvant supporter l'idée de rester allongé en étant si alerte, il passa un jean et un Tshirt, des chaussures trouées, et sorti sans faire de bruit. S'il croisait Billy comme il en avait l'habitude lorsqu'il était trop bruyant, celui ci jouerait une nouvelle fois le psy et lui expliquerait qu'il n'y a aucun danger, et que s'il est insomniaque, ce n'est qu'à cause de Bella. Jacob savait qu'il avait en parti raison, et que son sommeil serait plus léger s'il n'avait pas sur les épaules, la tristesse de voir Bella appartenir à un suceur de sang.

Il sorti dans l'air frais, et se mis à courir doucement. Il ne se rendit pas compte que le jour se levait progressivement, trop occupé à se dépenser, autour de LaPush. Au bout d'un moment, en ayant assez de passer devant les maisons des mêmes personnes alors qu'il n'y avait visiblement rien, il parti un peu plus loin. Il arrivait aux alentours de la limite que les vampires n'avaient pas le droit de dépasser, lorsque l'odeur qu'il détestait le plus au monde lui frappa les narines. Il espérait ne pas se retrouver devant Edward dans son humeur excecrables, car il pourrait le réduire en bouillit sur le champ. Il écarta les buissons et se retrouva nez à nez avec deux êtres très pales, gracieux et tout aussi détestables à ses yeux. Il su que c'était des Cullen, et eux aussi le reconnurent visiblement, car la fille cria son nom, et l'homme le traita de Clebard.

Aussitôt, Jacob se senti frémir et contracta les poings si fort que les jointures blanchirent. Il montra les dents pour se rendre plus menaçant et s'exclama:

-J'ai le droit d'aller où je veux, sales sangs froids!

Il savait qu'il aurait été préférable de ne pas les pousser trop loin, pourtant sa mauvaise humeur lui donner envi de jouer, de les menaçer. Il n'aimait aucun d'entre eux, et n'était effrayé ni par ce grand blond aux allures nobles, ni par la petite femme mutine.

-C'est vous qui êtes trop prêts de la limite! Je me ferais un plaisir de vous exterminer si vous la franchissez!

Sur ces mots, il esquissa un sourire moqueur.

« Tu n’as pas intérêt à t’approcher sale clébard ! » lança mon mari le premier. Oh non Jazz s'il te plaît. Aussitît Jacob répliqua. -J'ai le droit d'aller où je veux, sales sangs froids! Sales sangs-froids? Mais euh michant va!! Voyant que mon amour aller répliquer je posai la main sur sa bouche. Le loup nous dépassa.-C'est vous qui êtes trop prêts de la limite! Je me ferais un plaisir de vous exterminer si vous la franchissez! Jasper fit un pas et aussitôt je me plaçai entre eux.

-Non!! fis-je à ma moitié. Non, tu ne commence pas.

Me tournant vers le jeune Black je levai les mains quelques instants.

-Nous n'avons pas l'intention de commencer à nous battre et le fait que nous soyons près de la limite ne change rien ne ne l'avons pas dépassée donc tu n'a rien à nous dire!!

Ma voix, cristalline et musicale, était dure froide mais ni insolente ni provocatrice. J'étais seulement celle que j'étais lorsqu'une bagarre se préparait. Une vampire oui, une Rosalie junior mélangée à Carlisle oui aussi.

- Pas de bagarre!! Compris?

Je regardai et mon mari, et mon ennemi. Non pas de bagarre je ne decevrais pas Carlisle.

Tous mes muscles étaient bandés, j’étais prêt à bondir au moindre faux pas du jeune homme qui n’était même pas transformé ! Je n’avais strictement rien à craindre je l’aurai déjà mordu alors qu’il ne se serait même pas transformé, j’étais extrêmement rapide.

« J'ai le droit d'aller où je veux, sales sangs froids »

déclara le jeune homme dont l’odeur me brulait les narines

Je m’apprêtai à lui retourner une réponse cinglante, n’ayant pas vraiment apprécié qu’il nous appelle sang froid, c’était une insulte et personne ne pouvait insulter ma femme sans en subir les conséquences ! Mais ma femme me mit la main devant la bouche alors que je prenais une inspiration pour lui répondre. Le loup en profita pour enchainer

« C'est vous qui êtes trop prêts de la limite! Je me ferais un plaisir de vous exterminer si vous la franchissez! »

Cette fois il commençait vraiment à m’énerver, après nous avoir insultés, c’était des menaces qui sortaient de la bouche du chiot. Grondant et découvrant les dents, je faisais un pas en avant prêt à lui bondir dessus, je n’avais pas encore franchi la limite ! Alice arriva entre nous pile à temps pour nous retenir. Mes yeux s’étaient assombris par la colère et un grondement continu s’échappait de mon torse. Je défiai le toutou du regard alors que ma femme m’interdisait de commencer. D’accord, qu’il commence, il serait bien reçu. Affichant une mine renfrogné, je ne répondais pas à ma femme, je voulais de la bagarre, tout mes instincts me dictaient de bondir, de lui briser la nuque, de le mordre, de l’envenimer ! Mais pourtant je me retenais, tout simplement car ma femme me l’avait demandé ! Je restai donc silencieux, mes yeux d’un noir de jais planté dans ce du chien galeux.

Jacob aurait souhaité ne rencontrer que l'homme. Sa femme semblait trop sage, trop calme et suffisait apparemment à le disuader de répondre à son insolence. Le loup garou aurait vraiment aimé que le frère d'Edward lui saute dessus. Il lui aurait alors montré que leur race et leur orgueil n'étaient rien comparé à lui. Car il en était persuadé. Sa meute aurait pu mettre à sac toute sa famille. Il s'hérissa légèrement et gronda lorsque Jasper fit un pas en avant. Il n'avait qu'une envie: lui crier de venir, de le frapper.

D'un autre côté, Alice avait raison. S'ills se battaient sans raison apparante, cela n'arrangerait rien, ni pour eux deux, ni pour leur clan respectif. Un doute traversa Jacob. Un instant de lucidité plutôt. Il savait que Bella n'approuverait pas sa conduite, tout comme son père et sa meute. Il fit de lui même un pas en arrière, mais il ne baissa pas sa garde et resta tendu.

-C'est bien... Vous avez compris ce qui vous arriverez si vous décidez de vous battre!
Il parla d'un ton fort, mêlant menace et ironie. Il ne voulait plus les provoquer; seulement leur montrer qu'il n'avait pas peur de leur espèce. Il esquissa un léger sourire, tandis qu'il essayait d'effacer la colère des sentiments qui l'habitaient en ce moment précis. Il voulait rester digne, montrer qu'il n'était pas à l'initiative. Seulement, pousser Jasper et Alice à se battre ne serait pas comme s'il commencait. Il ne ferait que se défendre. Il attendit de voir s'ils comptaient vraiment rebrousser chemin où s'attaquer à lui.

-C'est bien... Vous avez compris ce qui vous arriverez si vous décidez de vous battre! Oh non là il abusait. S'il continuait sur ce terrain là je lachais Jasper. Et en plus je voyais rien comme si j'étais aveugle je me sentais mal à l'aise et nerveuse, Jazz devait le sentir. J'essayai de me calmer en le regardant essayant de lui faire passer un message mais il était tellement en colère contre le clébard qu'il ne voyait rien. Je pris sa main et la serra avant de regarder le fils Black.

-Heureusement que ton arrière grand père était plus sage que toi!! D'ailleurs heureusement que les autres sont aussi plus stables que toi parceque tu te rend compte la guerre? Bella pourrait même y passer!! Quel louveteau!!

Provocation? Oui mais il faisait la même chose de son coté. J'utilisais lachement celle qui deviendrais ma meilleure amie je le savais mais je ne pouvais rien faire d'autre. Je devinai aisément, même sans le voir, ce que Jacob projettait. Il nous menaçait voulant nous provoquer et déclancher la guerre. Ça nous retomberaient alors dessus.

*Mais on peut être deux à jouer à ce petit jeu là bébé chien!!* pensais-je.

Il m'agaçait il m'agaçait avec ses airs supérieurs!! J'aurais bien aimé lui faire manger tient mais je ne voulais pas déçevoir celui qui m'avait accueillie comme une fille et m'avait même donné un nom. Cullen. J'étais fière de le porter et ce n'était pas ce clébard puant qui me retirerait ça.

-Tu devrais aller jouer avec ta baballe le chiot et laisser les adultes, dans la cours des grands!!

Oh je faisais fort là mais j'étais vraiment furieuse. Seul mon mari pouvait mesurer à quelle point j'étais folle de rage.

La seule et unique raison pour laquelle je ne sautai pas au cou de ce sale loup, pour laquelle je ne traversai pas la frontière, ne trahissait pas le pacte, ne déclenchait pas la guerre était Alice. Elle me retenait et elle faisait bien. En colère, j’étais incontrôlable a partir du moment où j’étais lâché ! Dans ma tête, toutes les possibilités défilaient, je voyais plusieurs manières de le tuer. Lui bondir dessus tout simplement, lui briser la nuque, le mordre, le déchiqueter sans lui laisser le temps de se transformer. Lui faire sentir toute sorte d’émotion différente pour le faire complètement délirer et ensuite lui sauter dessus et le déchiqueter. Enfin dans tous les cas, le loup était déchiqueté et j’avouai que cette idée me plaisait bien.

La phrase qu’il prononça montra bien son grande puérilité et le fait qu’il n’était qu’un louveteau qui ne comprenait rien à sa vie d’adolescent pas bien dans ses basket. J’avais au minimum 140 ans de plus que lui, j’en avais vu des choses dans la vie et lui… Il ne savait vraiment rien. Un sourire ironique tordit ma bouche alors que je disais, ma voix cinglante et glaciale résonnant dans le silence…

« Tu n’as strictement rien compris espèce de cabot… Ce traité vous protège vous ! Nous pourrions décimer ta petite tribu d’indien en moins de temps qu’il te faudrait pour couiner comme l'animal que tu es ! »

Mon regard d’or incandescent tiré de plus en plus sur le noir, la colère envahissait tout mon être. Et ce n’est que quand Alice me serra la main que je ressentis son mal être. Elle lança une réplique au chiot et je ne pus m’empêcher de lui jeter un regard, laissant glisser vers elle une douce onde de calme pour essayer de la faire se détendre. Je ne pouvais faire agir mon pouvoir sur moi-même, je devais donc faire des efforts surhumains pour empêcher mes jambes de se fléchir pour prendre l’impulsion qui me conduirait à son cou où je lui injecterais mon venin…

Jacob avait de plus en plus de mal à supporter leurs moqueries. Ils le prenaient donc pour un vulgaire petit chien? Ils allaient finir par voir l'être qu'il était vraiment, et ils n'auraient pas le temps de raviser leurs paroles, qu'ils seraient déjà tous les deux en miettes. Jacob émit un ricanement sonore lorsque Jasper lui dit qu'il pourrait décimer sa tribue en un rien de temps. Quel ignorant. S'il connaissait la force et la résistance dont les loups garous étaient dotés, il ne ferait pas autant le fier. En attendant, Jake était furax, au point qu'il tremblait de rage. Et lorsque ce symptôme naissait en lui, ce n'était pas bon signe. C'était le présage d'une imminente transformation. Heureusement qu'il avait appris à canaliser sa colère. Sinon, il serait déjà en train de les déchiqueter, de les mettre en pièce, de jouer à la "baballe" comme Alice lui avait conseillé, mais avec leurs têtes.

Au lieu de ça, il se contenta de les regarder la mine renfrognée, les poings serrés. Alice, malgré toute la révulsion qu'elle lui inspirait, avait raison: Bella n'approuverait pas sa bétise, et ne voudrait pas qu'il se laisse titiller au point d'envenimer les choses en les attaquant. Elle avait choisi leur camps, avait décidé de préféré Edward à lui, mais malgré tout, il ne pouvait pas la blesser. Il l'aimait encore trop profondément pour faire quelque chose de stupide. Dommage... Le garçon avait l'air d'avoir tout autant envi de se battre avec lui. Il était étrange qu'ils doivent tout deux se maitriser et qu'ils ne laissent pas le champs libre à leurs pulsions meurtrières.

-Vous avez raison, vous ne valez pas la peine que je me batte...

Il murmura cette phrase presque à contre coeur, essayant tout de même de lui donner le plus de rancoeur et d'ironie dont il était capable. Si les mots étaient une arme, alors il voulait leur faire mal le plus possible. Il fit un pas en arrière, se retourna et commença à partir, quand soudain une question lui vint en tête. Il se l'était posé un millier de fois mais ne l'avait jamais demandé à Bella, par peur qu'elle ne veuille pas lui répondre. Même s'il avait été sur le point de les attaquer et de les mettre en pièce, Jacob espérait que les sangs froids étaient aussi civilisés que Bella n'arrêtait pas de lui dire, et qu'ils répondraient à sa question. Sans se retourner, il s'arrêta cependant de marcher, marqua une pause et demanda:

-Est-ce que... Est-ce que d'être devenu des buveurs de sang vous a... changé? Y'a t'il quelque chose qui reste semblable à la personne que vous étiez lorsque vous étiez encore humain?

Il ne savait pas s'ils allaient leur répondre alors qu'ils venaient juste de s'insulter et de se provoquer. Mais Jacob attendit néammoins en silence.

Le loupiot eu l'air de se faire violence les mots que j'avais prononcés en incluant celle qu'il aimait et qui lui avait préféré mon frère. Finalement il abandonna. -Vous avez raison, vous ne valez pas la peine que je me batte... J'eu une grimaçe. De dépit, d'agacement, de degout. Qu'est ce qu'il m'agaçait ce gamin alors a se croire supérieur au autre alors qu'il n'était rien du tout. Enfin un peu quand même. Juste le meilleur ami de Bella et un loup garou. Quoi d'autre? Le fils de Billy Black et après. Je ne dit rien. Après un long moment où nous restâmes a nous observer tous les trois, il finit par tourner les talons. Je me detendis un peu et me laissais aller dans les bras de mon mari qui enlaça ma taille. Soudain, Jacob se tourna a nouveau vers nous. Mon regard or liquide se vrilla dans le sien mais sa question me destabilisa complètement. Je pali encore plus si c'était possible. -Est-ce que... Est-ce que d'être devenu des buveurs de sang vous a... changé? Y'a t'il quelque chose qui reste semblable à la personne que vous étiez lorsque vous étiez encore humain? Comment... Qu'étais je sencé répondre à cela? Je n'avais jamais eu de vie avant ma transformation en vampire et c'était grâce a Jasper et aux Cullen que j'en avais une maintenant. Mais je n'allais pas non plus tout lui dire comme s'il était une vieille connaissance? Je ne répondis rien me serrant un peu plus contre Jasper.

-Je n'ai pas eu de vie avant... murmurais-je quand même.

Non je n'avais pas eu de vie, pas de famille, pas de maison, rien, je ne me souvenais de rien d'autre que les barreaux d'une prison, d'un asile que sais-je encore? Je n'avais aucun souvenir de ma vie d'avant.

-Vous avez raison, vous ne valez pas la peine que je me batte...

Avait déclaré le louveteau. Mes yeux se vrillèrent dans les siens. Les miens n’avaient plus rien de l’or qui les occupait habituellement ! Oh non, ils tiraient vers le noir de jais, tandis que je sentais le gout du venin qui coulait dans mes dents qui ne demandaient qu’a ce planté dans le cou couleur ambre du loup. Une morsure et cela en serait finit… Mais une morsure qui couterait surement le départ d’une guerre et la fin de notre petite vie « tranquille » en famille ici à Forks… Déjà qu’Edward nous exposait fortement en côtoyant cette humaine, je ne voulais pas causer encore plus de soucis à la famille qui nous avait accueillis Alice et moi. Je restai sur mes gardes alors que le loup tournait les talons et s’éloignait. Je me détendis et je collais le dos de ma femme à mon torse, enlaçant sa taille.

Elle était mon réconfort, je plongeai mon visage dans ses cheveux, humant son odeur pour calmer ma colère, mes yeux reprirent rapidement leur teinte normale. Cependant, je me raidis une nouvelle fois alors que Jacob se retournait à nouveau pour cette fois nous poser une question qui me troubla :

« Est-ce que... Est-ce que d'être devenu des buveurs de sang vous a... changé? Y'a t'il quelque chose qui reste semblable à la personne que vous étiez lorsque vous étiez encore humain? ».

Je serrais un peu plus ma femme contre moi alors qu’elle déclara qu’elle n’avait pas eu de vie avant. Je savais par quoi elle était passée, et je le regrettai au plus haut point ! Il m’était insupportable de penser à la vie qu’elle avait pu avoir en tant qu’humaine. Désormais elle était libérée de sa torture contrairement à moi. Ma transformation m’avait donné le don de ressentir toute les émotions des gens, cela m’avait valu plusieurs dépression, et ayant gouté au sang humain pendant plus d’un siècle j’avais énormément de mal à contrôler ma soif et mes sautes d’humeur. Seule Alice arrivait à me canaliser, sans elle je n’étais rien, je ne pouvais pas exister… Ma voix mystérieuse s’éleva alors.

« Ma transformation a changé tout ce que j’étais. A part les traits de mon visage, qui se sont certes embellit, plus rien n’est pareil chez moi. Cependant, tes yeux imparfaits de loup ne verront jamais tous les détails et les séquelles de mon corps. »

Je faisais bien sûr allusion à toutes les cicatrices qui recouvrait mes bras, parfois même mon visage et plus généralement mon corps. Des marques laissé par les crocs des vampires nouveaux nés que j’avais créés, éduqué puis tué.

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