Les Adieux...je t'aime...tu m'aime.. (Tous les Cullen )

Nous étions partie en catastrophe de chez nous. Carlisle étant rester derrière nous pour occuper Van Eyeck pour qu'il ne puisse pas nous suivrent alors que l'on tentait de nous mettre en sécurité. Je me trouvai lovée contre mon mari, me cramponnant à lui. Lui me serrant la taille en déposant de léger baiser sur mes cheveux. Je regardais le paysage défilé. J'avais peur à présent. Mais pourquoi fallait-il donc que nous nous séparions de nos amours ?

J'étais consiente, qu'il serait plus " Apte" à se battre alors qu'il me serait en sécurité. Mais moi...j'allais rester assise dans mon coin sur l'île à ne rien faire ? Sachant pertinemment que mon mari risqué sa vie pour moi ?
Je me maudissais intérieuremement pour ne pas avoir finit le travail correctement à l'époque. Si j'avais prit mon temps, j'aurais put vérifier qu'il ne s'en sortirait pas vivant. Au lieu de çà, j'avais était aveugler par ma colère et ma haine de vampire nouveau né et n'avais pas achevé le travail correctement..

-Tout est de ma faute..Avais-je murmurer d'un ton plein de regret. Maintenant tu risque ta vie pour moi, idiote que je suis... Je ne le mérite pas. . Avais-je conclu avant de m'en retourner à la comtemplation du paysage. La mercedes rouler à vive allure, Edward maitriser parfaitement la voiture et les virages, pour çà il était douer.

Quelques minutes plus tard nous étions enfin arriver. Alice, Jasper, Carlisle et les enfants se trouvait juste derrière nous. Tandis qu'Esmée tenait le petit bout de chou, Nommé Keylian, à présent dans ses bras et le caliner.

Les voitures stoppèrent et nous nous garâmes, sortie les valises alors qu'Edward et Carlisle était à l'affut du moindres suspect. Moi, je m'accrochai tant mieux que mal à mon homme, peur qu'il ne puisse s'évaporé comme par magie. Je tentais une dernière fois..

-Reste, reste avec moi Emmett..te savoir loin de moi et en danger me terrifie...

Le départ de la villa Cullen avait été quelque peu précipité, et pour cause : Romuald rôdait dans les environs, et les Cullen n'avaient absolument aucune envie qu'il ait une nouvelle occasion de s'en prendre à l'un des leurs...
Le jour était levé depuis peu lorsqu'ils s'étaient mis en route. Installé sur la banquette arrière de la voiture d'Edward, serrant Rosalie contre lui comme s'il craignait qu'on la lui enlève une fois encore, Emmett caressait tendrement ses longs cheveux blonds, y plongeant pafois ses belles lèvres charnues. Plus que jamais, il savourait sa présence, s'efforçant de graver son odeur, ses regards, tout son être dans sa mémoire, afin que la séparation soit moins difficile à supporter...

Rosalie : Tout est de ma faute...Maintenant tu risques ta vie pour moi, idiote que je suis... Je ne le mérite pas.

Tendre, le jeune homme avait emprisonné le visage de sa bien aimée dans le creux de ses mains, avant de prendre la parole à son tour, déterminé à lui prouver qu'elle avait tort :

- Non mon ange, tu n'y es pour rien, ne dis pas des choses pareilles. Si tu ne m'avais pas porté sur des centaines de kilomètres pour me ramener à Carlisle il y a 70 ans, je ne serais même pas là aujourd'hui, alors maintenant, c'est à mon tour de te sauver la vie...

La Déesse blonde lui offrait tout ce dont il pouvait rêver, en particulier son amour, et ce pour l'Eternité, alors plus que personne d'autre à ses yeux, elle méritait que l'on risque sa vie pour elle...
Le reste du voyage s'était déroulé en silence : Ses bras puissants entouraient la taille fine de sa femme tandis qu'Edward conduisait à une vitesse folle, mais néanmoins de façon extraordinairement fluide. Sur le siège passager avant, Esmée, leur mère adoptive, tenait dans ses bras le petit Keylian, qu'ils avaient décidé d'adopter, une fois que tout serait terminé.

Une fois la Volvo argentée arrêtée sur la parking de l'aéroport, le gros nounours avait aidé à sortir les valises du coffre. Il aurait pu toutes les soulever en même temps sans aucune difficulté, mais cela aurait risqué de le trahir aux yeux des humains ordinaires, si bien qu'il s'était contenté de prendre celles de sa femme et de sa mère.
Toute la famille était réunie, et tous étaient aux aguets, sauf bien sûr les plus petits.
Ils se dirigeaient vers la salle d'embraquement quand Rosalie s'était de nouveau collée à lui, avant de le supplier :

Rosalie : Reste, reste avec moi Emmett..te savoir loin de moi et en danger me terrifie...

Je vous laisse deviner à quel point cette phrase avait été dure à entendre pour le buveur de sang : Il ne comptait pas mourir en affrontant Van Eyeck, si bien que ca n'était pas des Adieux qu'il ferait à sa moitié, mais bien une promesse de la revoir très prochainement, et pourtant, la perspective de la quitter ne le ravissait pas, bien au contraire...

- Je t'appelerais tout les jours, toutes les heures même si tu veux, mais Jasper et Edward vont avoir besoin de moi. Je ne peux pas les laisser affronter ce type seuls.

Et puis, il avait très envie de lui faire payer personnellement ce qu'il lui avait fait subir à elle, sa raison de vivre !
Ce monstre l'avait presque tuée, en plus de tout le mal qu'il avait fait à côté, et ça, il allait le regretter amèrement...

Un sentiment de tristesse était apparut au plus profond de mon être. J'vaais peur, encore et toujours de le perdre, je sentais Emmett s'éloignée de moi de plus en plus. La perspective de le perdre était insuportable, comment lui faire comprendre que Romula était un tueur né ? qu'il faisait partie des personnes doté d'un esprit de malade ? Il me serrait encore et encore, moi, je plonger ma tête dans son cou humant son odeur, lui déposant de petit baiser tendre. Alors que j'était lové contre lui, il m'avais répondu, me levant le visage vers lui de sa main.

- Non mon ange, tu n'y es pour rien, ne dis pas des choses pareilles. Si tu ne m'avais pas porté sur des centaines de kilomètres pour me ramener à Carlisle il y a 70 ans, je ne serais même pas là aujourd'hui, alors maintenant, c'est à mon tour de te sauver la vie...

- Peut être mais..à quel prix ?

- Je t'appelerais tout les jours, toutes les heures même si tu veux, mais Jasper et Edward vont avoir besoin de moi. Je ne peux pas les laisser affronter ce type seuls.

Je soupirai, me résignant même si celà était très dure pour moi. Jamais je ne m'étais séparé d'Emmett, c'était la première fois . Et, j'espérai que ce serait la dernière fois.

Arriver, nous sortîmes de la voiture, Emmett près de moi, c'était emparé des valises d'Esmée ainsi que ma valise, je venais de prendre Keylian dans mes bras tandis que nous nous dirigions vers la salle d'embaraquement collé à Emmett, alors qu'il venait juste de les déposer à terre devant la salle. Je l'avais supplier de ne pas me quitter tandis qu'il m'avait convaicu de m'éloigner quelques temps de lui, à mon plus grand desespoir.

-Très bien. Tu.. Prenant sur moi. Je n'arrivais pas à croire ce que j'allais lui dire : Tu devra m'appeller au moins 2 fois par jours, le matin et le soir...J'espère que tu es conscient que ce que je te dit là, me coûte énormément et que...je t'aime.

Je me sérré contre lui, tenant Keylian contre moi et embrasser mon mari langouresement.

-Nous sommes une famille maintenant. Keylian à un père et une mère. Et toi tu as une épouse qui ne peut vivre sans toi. Alors, par pitier fais attention à toi veut tu ?

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Je n'arrive pas a croire que je vais le faire. Oui je vais le laisser seul, le laisser se battre contre ce malade de Romuald alors que je serais à l'autre bout du monde!! Peut-être moins mais la n'est pas la question!! Oh bien sur mes deux frères seront aussi là!! Ton sarcastique? Oui!! Je me hais, je le hais de me faire ça. Non ça par contre c'est faux, c'est faux et c'est pour ça que j'ai accepté de partir. Parceque je l'aime. Comme une folle. Et que je ne peux pas vivre sans lui et comme il a réussit a trouver les bons arguments qui m'ont fait craquer...

Nous sommes dans la voiture. Dans la Mercedes de mon père. Je serre Maybel contre moi, je regarde defiler le paysage un poids énorme sur le coeur. J'ai l'impression que je suis transpercée par milles couteaux. J'ai mal si mal de devoir quitter mes frères, mon amour, pour me cacher comme une lache. Je deteste ça, mais je n'ai pas le choix. Une caresse se dépose sur ma joue, descend jusqu'a mon cou, effleure la morsure que Romuald m'a faite. Je grimace, reprend contenance et regarde Jasper. Je tente un sourire, grimace a nouveau. Nous arrivons enfin. Je descends ma fille toujours dans mes bras. Je la berce, la console, de mes paroles elle a compris. Elle est intelligente pour une gamine de son âge. Emmett et Rosalie partent devant. Mon frère a les valises de sa femme et d'Esmé. Je regarde mon mari prendre mes affaires et celles de Maybel. Je ne dit rien, passe un bras autour des épaules de Callia.

Il y a du monde. La plupart nous regardent. J'ai les traits tirés par le chagrin, notre desespoir est palpable et pourtant nous sommes beaux. Encore. Nous arrivons enfin a la salle d'embarquement. Rosalie Keylian (le bébé) et Emmett son un peu en retrait. Je lache Callia et lui donne Maybel avant de me tourner vers Jasper. Incontrolable je me blottis contre lui.

-Ne me laisse pas je t'en supplie... murmurais-je.

Non je ne veux pas partir, pas loin de lui. Je n'y survivrais pas. Mais je connais déja sa réponse. Je relève les yeux vers lui.

-Jasper...

La veille au soir, notre plan (machiavélique muahahah, oulah xD) avait été mis à nu devant toute la famille. Bien sûr les réactions avait été plus que très mitigé, voir complètement contre. Mais grâce à notre sens aigu de la rhétorique et des formules bien trouvé, mais aussi beaucoup grâce à des regards suppliants, nous avions décidé notre famille à partir. Heureusement, nous n’aurions pas à les mettre de force dans l’avion… Le vol était le lendemain tôt dans la matinée. Chacun été reparti chez lui, pour passer une « dernière » soirée ensemble…

Le lendemain, très tôt, alors que la lune baignait encore Forks de sa pâle clarté, c’est dans un silence plus que profond que j’avais mis les valises de ma famille dans le coffre de la Mercedes et que j’avais pris place au côté de ma femme sur la banquette arrière pour pouvoir la serrer dans mes bras tandis que Callia montait devant aux côtés de Carlisle qui prenait le volant. La Volvo était aussi réquisitionnée, pour Emmett, Rosalie, Edward, Esmée et le petit Keylian qui avait rejoint notre clan depuis peu. La route jusqu'à l’aéroport de Port Angeles fut longue mais trop courte. J’aurai voulu que ce bref intermède de calme, de paix dure pour l’éternité. J’avais l’impression d’être dans une bulle, j’y étais plus que bien. Mes yeux d’or regardaient par la fenêtre, j’étais absent. Je n’arrivai pas à croire que j’allais laisser partir toute ma famille… Cette décision, bien que nécessaire me briser le cœur. Je sentais qu’Alice n’était vraiment pas bien. Comme pour lui prouver que j’étais là, peut être juste pour quelque minute encore, je vins lui caresser la joue puis voyant une légère réaction de sa part, je fis glisser mes doigts jusqu’à son cou où ils rencontrèrent la cicatrice que les dents de ce monstre avait laissé dans la chair de ma tendre épouse… Je dus retenir un grognement rien que d’y penser me mettait hors de moi. D’ailleurs Alice dut le sentir car elle m’adressa une grimace…

Le reste du trajet se fit comme le début, en silence. Décidemment, personne ne prononçait un mot, peut être la peur de craquer. Enfin la Mercedes ralentit et se gara juste à côté de la Volvo. Je serrai brièvement la main d’Alice avant de sortir avec rapidité de la voiture… Je me dirigeai vers le coffre dont je sortis la valise de ma femme et celle de ma plus petite fille. Comme Emmett, j’aurais pu porter toute les valises mais par soucis de réalité, et de discrétion, je laissais les affaires de Callia à mon père adoptif qui avait déjà sa valise. Il ferma la voiture et marchant d’un pas lent nous pénétrions dans l’aéroport bien réveillé de si bonne heure… L’ambiance était pesante… Tous les regards étaient tourné vers nous, véritable dieux, chacune de nos sortie ne passais inaperçu, surtout lorsque c’était tout le clan qui se déplaçait.

Je me sentais mal de faire partir tous ceux que j’aimais… Maybel fut confié à sa sœur, je regardai les deux avec un regard plein d’amour et je sentis Alice venir se blottir dans mes bras. Son murmure me déchira le cœur. Je serrais doucement mes bras autour d’elle et je plongeai mon nez et mes lèvres dans sa chevelure. Je voulais me rappeler tout d’elle pour les quelques jours où elle serait loin de moi. Je connaissais déjà tout par cœur, mais je voulais encore plus… Mes lèvres glissèrent jusqu’à son front. Doucement je lui tenais le visage entre les mains. Je me montrais fort, et ne dévoilai pas ma tristesse qui était malheureusement lisible dans mes yeux… J’écartai quelques mèches de son visage et plongeait mes yeux assombri dans les siens. Mes lèvres vinrent se poser doucement contre les siennes dans un baiser douloureux pour nous deux, car il pouvait très bien être notre dernier et je lui déclarai, ne décollant pas mon visage du sien, voulant garder le plus de proximité jusqu’à que l’avion soit prêt à embarquer.

« Je t’aime mon amour. Jamais je ne t’abandonnerai, je te ferrai revenir le plus vite possible. Et quand tu reviendras je me tiendrai ici même dans cet aéroport, sans aucune égratignure, et nous nous marierons, on se dira oui à nouveau pour l’éternité. Tu dois être forte pour quelque jour… Je t’appelleraije te le promet… »

De nouveau mes lèvres vinrent rencontrer les siennes. Je savais que nos baisers aurait été mouillé par ses larmes si son état ne lui empêchait pas de pleurer. Mes doigts vinrent lui caresser le cou, les épaules, et s’entremêlèrent avec les siens. Je vins lui baiser les mains, les épaules, les lèvres…

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J'avais compris. Depuis le moment ou j'avais planter mes yeux dans ceux de ma mère, que j'avais vu la douleur dans ses prunelles dorées, j'avais compris. Mon père ne viendrait pas avec nous. Il restait ici, avec le méchant monsieur. Comme si mes cauchemar n'hantaient pas suffisamment mes nuits, je devais également les vivres le jour. Et si le monsieur lui faisait mal? S'il finissait avec les anges? Si je ne le revoyais plus jamais? Il y avait plein de "Si" dans ma tête. Plein de pourquoi. Pourquoi nous ne restions pas? Pourquoi papa ne venait pas avec nous? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Appuyer contre ma mère, je regardais par la fenêtre teintée, essayant de comprendre le pourquoi des si. Je n'avais plus conscience de ce qui se déroulait atours de moi. Les bras de ma mère qui m'enserrait m'était aussi indifférent que le paysange. Je repris conscience de tout cela lorsque ma mère me sortit de la voiture, je regardai autours de moi avec indifférence, ne captant des gens que leur regard poser sur nous. Ma tête alla se poser dans le cou de ma mère, sous ses cheveux.

Je changeai de bras, l'odeur de ma soeur me parvint alors que je posai mes yeux sur elle, avant de les déviers sur mes parents. Une larme s'alluma dans mes yeux, coula sur ma joue et mouru, écrasser par ma main, alors que mon père embrassait ma mère. Je me tortillai légèrement dans les bras de ma soeur, jusqu'à ce qu'elle me dépose au sol. J'approchai lentement vers mes parents avant de me jeter littéralement contre les jambes de mon père, sur son flanc, car ma maman était dans ses bras hein! Les larmes se mirent à couler sur mes joues, alors que mes épaules trésautaient sous les sanglots.

Je ne voulais pas qu'il reste ici! Non, non non!!! Il n'avait pas le droit!!!!! Je ne voulais pas!!! Je resserrai mon emprise sur sa jambe, ignorant les drôles de regard qui pesait sur nous. Respire Maybel!!! Respire!!!! L'air avait du mal à entrer dans mes poumons, je suffoquais sous les sanglots, mais je ne pouvais pas arrêter de pleurer. Pourquoi voulait-il rester?? Pourquoi?? Il ne aimait pas? J'avais peur...j'avais mal... c'était comme une brûlure dans mon ventre, et elle ne voulait pas s'éteindre. Elle restait là, toujours plus chaude, toujours plus grande. Je reniflai avant de lever mon visage ravagé de larme et encore couvert de bleus vers lui.

" Tu n'as pas le droit!!! Je veux pas!! Non!! Les princes peuvent pas abandonner leurs princesses!!!! C'est pas comme ça, papa!!! Viens...s'il te plait.....papa.... "

Mes larmes redoublèrent d'intensitées, ma voix montait dans les aigües. Jouant dans les divers octaves. Pourquoi fallait toujours que ça se termine comme ça? Pourquoi encore et encore? Dieu m'aimait pas? Il aimait me faire mal? Je tournai les yeux vers ma mère, la supliant de le reternir, pour qu'il ne parte pas, pas loin de nous. Je gémis, effrayer...pourquoi ça me faisait si mal? Pourquoi est-ce que je ne voulais pas qu'il parte alors que j'avias peur de lui? Les interrogations ne durèrent pas longtemps, ma voix s'éleva de nouveau, brisée.

" Pourquoi tu v-veux p-partir? P-pourquoi tout mes p-papas partent? Je v-veux pas que tu r-rejoignes les anges!! Ne me quitte p-pas......."

Je relevai la tête vers ma mère, puis la tournai vers mon paternel. Je pris la main de ma mère dans la mienne un moment, détaillant son visage, ses yeux brillants...la douleur dans ses yeux. Elle aussi elle avait mal. Comme moi, comme Callia...comme Tatie Rose.... Alors pourquoi heum? pourquoi ne venaient-ils pas tous? Pourquoi on ne restait pas ici avec eux? Pourquoi ma tête ne voulait-elle pas se taire?

"Ça fait bobo ici, papa....."

Sur ces mots, je levai les bras vers lui, après avoir pointer ma poitrine qui s'élevait au rythme de mes sanglots douloureux. Oui....je voulais qu'il me prenne dans ses bras....comme si...j'avais besoin de lui...

Je n'étais pas dans la même voiture que les autres, mais j'arrivai un peu après eux car j'avais certaine choses à vérifier avant le départ et surtout à voir que Van Eyeck ne nous suive pas. Je garrai la voiture dans le stationnement étagé près de l'entrée principale car celle ci allait rester là au cas où on rentrerait plus tot que prévu. Edward et moi étions ensuite sortie de voiture et avions rejoins tout le monde vérifiant tous les petits détails et restant à l'affut du moindre suspect en l'occurance de Van Eyeck ou de quelqu'Un qui pourrait être avec lui.

J'étais venue près de ma Esmée et j'avais passé mes bras autour d'elle. Elle n'allait pas être inquiète de moi car je serais avec elles là bas sur son île mais elle serait inquiète des garçons comme toute bonne mère. Je regardai Emmett, Jasper et Edward. Je savais qu'il règlerait ca rapidement mais j'avais quand même un peu peur d'être éloignée d'eux. Je pourrai bien sûr continuer de soigner Rosalie et Maybel certes, mais bon les garçons tenaient à ce que je reste avec nos femmes. Personnellement je n'y voyais pas d'objection d'autant plus que je n'aurais jamais accepté qu'elles se retrouvent seul. Je regardai mes petites filles qui se tenaient près d'Alice et baissai les yeux vers la petite Maybel déchirée par le départ de son père.. Je l'aurais bien pris pour la serrer dans mes bras mais ce n'était pas moi qu'elle voulait avoir contre elle mais son père. Je lâchai un peu ma Esmée et vint près d'Edward que je pris par les épaules face à face.

"J'ai confiance en toi et tes frères Edward. Je suis certains que vous allez lui régler son compte rapidement, mais ne vous faite pas prendre au dépourvu.. Vous êtes un bon trio, la force d'Emmett, la ruse de Jasper et ton intelligence. Servez vous en! Prenez soin les uns des autres."

Le ronronnement de ma voiture me rendait plus paisible. Je n’aimais pas l’ambiance qui régné dans l’habitacle du véhicule. Les pensées de chacun de mes frères et sœurs se révélaient être les mêmes. Inquiétude, haine, amour… Le mélange n’était pas vraiment la meilleure chose pour moi. Je pensais également à Jasper, qui ressentait toutes les émotions des autres. Cela ne devait pas être une partie de plaisir pour lui.
Le paysage ne se révélait pas être très enchanteur, et je dus me concentrer pour ne pas les entendre. Je n’aimais pas entrer dans leur intimité, mais je ne pouvais pas faire autrement. Je réfléchissais alors à autre chose, me souvenait du visage de Bella, dans ses moindres détails. Je me rappelais de sa peau, si délicat au touché, et si chaude comparée à la mienne, glacée comme la neige. Je me rappelé de ses yeux bruns profonds, où je décelais chaque parcelle d’elle. Malgré le fait que je ne puisse lire dans ses pensées, ses sentiments m’étaient très clairs, lorsque je fixais son regard. Je pensais également à son sourire, si beau. J’en souriais moi-même.
Je fus interrompu lorsque nous arrivions à l’aéroport. Les filles avaient finalement décidé de partir. Contre leur gré. Elles ne souhaitaient pas une seule seconde se retrouver loin de leur époux. Mais il n’était pas question qu’elles restent ici. Elles auraient courut un réel danger. Romuald était toujours dans les parages, et nous devions à tout prix l’anéantir.
Je descendais de la Volvo, et ouvrit le coffre. Carlisle et moi devions décharger les valises une à une, pour ne pas attirer l’attention des humains. Il est vrai que les prendre toutes à la fois auraient causé quelques problèmes. Je ne parlais à personne. Je n’avais pas à parler, de toute façon. Que devrais-je dire moi, alors que Bella était partit chez sa mère, en Arizona ? Je n’aimais pas la laisser seule. Et si, par le plus grand des malheurs, Van Eyeck nous jouait un mauvais tour, et qu’il partait à la recherche les filles ? Bella était la plus proche de Forks, et il s’en prendrait à elle, comme il le ferait ensuite avec Alice et Rosalie, s’il les retrouvait. Un frisson me parcourut, hérissant les cheveux sur ma nuque. Je ne devais surtout pas penser à ça. Jamais.
Alors que les couples se disaient au revoir, mon père vint à moi. Posant les mains sur mes épaules, et prit un air sérieux. Celui qu’il avait lorsque rien n’allait plus comme il se devrait ;
« J’ai confiance en toi et tes frères Edward. Je suis certain que vous allez lui régler son compte rapidement, mais ne vous faites pas prendre au dépourvu… Vous êtes un bon trio ; la force d’Emmett, la ruse de Jasper, et ton intelligence. Servez-vous en ! Prenez soin les un des autres. » Un discours tout à fait adapté à mon père. Lui non plus, n’aimait pas nous savoir là bas, seuls face à cet abominable monstre. Mais nous devions le faire. Pour notre famille.
« Ne t’en fait pas pour nous, Carlisle. Nous sommes assez forts pour le battre. Prends soins des filles pour Emmett et pour Jasper. Je pense qu’ils ne sont pas bien à l’idée de les quitter, eux non plus… »Je regardais mes frères et sœurs, s’enlaçant tendrement. Je baissais la tête, et repensais à Bella, loin de moi… J’aurais tellement voulut rester avec elle…

J'étais anesthésié, complètement déconnecté de la réalité. Tel un robot j'avais préparé mes affaires, je crois que la terreur m'empêcher de réfléchir de pouvoir analyser ce qui ce passait. J'étais à la limite de la prostration, pâle et les mâchoires définitivement jointes. Je ne pouvais me résoudre à parler, ne serait-ce qu'entrouvrir les lèvres était déjà trop pour moi, si j'essayais ne serais-ce que de parler, je ne pourrais pas m'arrêter d'hurler. Et il ne valait mieux pas n'est-ce pas? Tout le monde était déjà suffisamment à cran, il serait idiot d'ajouter. Dans le désespoir qui semblait m'envahir au fur et à mesure que nous nous rapprochions de l'aéroport, j'essayais de recouvrer le même état d'esprit dans lequel j'étais avant de rencontrer la famille Cullen...murer les émotions ne serait-ce que le temps de la séparation qui promettait d'être déchirante.

Je m'assois alors sur mon lit et me rappelais...me rappelais de ce que j'étais avant, une petite poupée sans âme, je détestais ce que j'étais mais là, plus que n'importe quoi j'espérais redevenir cette coquille vide et ne plus rien ressentir. Je ne voulais pas avoir mal, je ne voulais pas avoir peur pour la vie de ceux que j'aimais. C'était lâche, mais c'était ma manière à moi de pouvoir endurer cette épreuve.
J'avais été témoin de l'étendu de la folie de ce vampire et l'image de mon père crucifié au mur de la salle à manger me revenait sans cesse en tête. Il fallait que je me chasse cette idée absurde de l'esprit...j'avais confiance en mon père, Edward et Emmett mais je les aimais tellement. On me dit que c'est normal d'avoir peur pour la vie de ses proches...

J'essayais encore et encore de redevenir comme avant mais je n'y arrivais pas...ce n'était pas possible je ne pouvais plus faire machine arrière! Alors je réalise que je vais être obligé d'affronter cette séparation. C'était tellement douloureux...beaucoup plus que la douleur physique, cette douleur morale me torturait, je n'arrivais plus à prendre de recule, je n'arrivais plus à rester calme!
On m'appel...il faut y aller. Ma sœurette est silencieuse pour le moment cependant je sens bien que ce n'est que le calme avant la tempête.
Je montais la mort dans l'âme dans la voiture, silencieuse comme une tombe, comme si la Grande Faucheuse avait déjà fait sa sinistre œuvre.

Pendant tous le trajet je restais les yeux rivé sur le repose tête, je ne pouvais me résoudre à regarder ma mère, ma soeur et encore moins mon père...j'allais craquer si je portais mon regard vers eux...j'étais comme un barrage qui était sur le point de céder sous la pression d'une eau agitée.
Nous étions arrivés à l'aéroport...maman me confia quelques minutes Maybel mais cette dernière s'échappa pour rejoindre mon père. Comme je l'avais crains, May éclata en sanglots...comme je la comprenais moi je me contentais de laisser couler silencieusement mes larmes, comme si la tristesse Maybel avait été le déclencheur. J'espérais que tout ceci ne soit qu'une autre illusion lancé par l'autre fou furieux. Sans que je leur ais donné l'ordre mes jambes avancèrent vers mon père et vers mon oncle Emmett. Je les regardais alors tous et parlais d'une voix tremblante:

"C'est une illusion tous ça n'est-ce pas? Nous ne sommes pas à l'aéroport, nous sommes dans le salon tous ensembles...et papa est assit avec maman et ils regardent Maybel jouer sur le sol et toi Emmett tu es avec tante Rosalie et tu me dis qu'on ira jouer dans la neige, tu me dit qu'on peut faire plein de choses géniale, que je pourrais faire de la luge sur son dos et Rosalie te dit d'arrêter de dire des bêtises et maman te demande de ne pas me donner de mauvaises idées. C'est ça hein? L'aéroport et tous ça c'est encore une illusion de Romuald, rien de ça n'est vrai, on va rester tous ici tous ensembles et personne ne va devoir se battre encore."

Ma voix se brisa et je gardais le silence cependant je n'arrivais pas à calmer les larmes qui ravageaient à présent mon visage. Je crois que l'on pouvait lire un désespoir profond dans mes yeux couleur perle. Je refusais de croire que nous étions sur le point de partir. Je refusais en bloc je ne voulais pas! Je voulais que tous le monde restent ici!
Alors je m'avançais vers mon père, et je fis quelque chose que je n'avais jamais osé lui faire: Je me blottis contre lui, c'était ma manière à moi de lui dire que je l'aimais de tout mon coeur.

"Je t'aime papa...si fort...Vient avec nous..."

Je restais contre lui quelques minutes, savourant ce moment puis me reculait à regret...cela devait être terriblement dur pour lui de ressentir tant de tristesse autour de lui. Mais je lui avais enfin dit...j'espérais innocemment que cela combiné aux supplications de ma petite soeur le ferait venir avec nous!
Alors je me dirigeais vers Emmett et le regardais, les yeux baignés de larmes...mon oncle, mon grand frère, celui qui m'avait apprit tellement de choses et m'avait aidé comme pour mes parents à me faire sortir de l'ombre.
Je le regardais d'un air suppliant, en fait je n'avais pas de mots qui me venaient à l’esprit...et puis je ne voulais pas déranger tante Rosalie et le petit...cependant mon regard en disait long.

Rosalie : Très bien. Tu.. Tu devras m'appeler au moins deux fois par jour, le matin et le soir...J'espère que tu es conscient que ce que je te dis là, me coûte énormément et que...je t'aime. Nous sommes une famille maintenant. Keylian a un père et une mère. Et toi, tu as une épouse qui ne peut vivre sans toi. Alors, par pitié fais attention à toi veux tu ?

Emmett avait rendu son baiser à sa femme, un baiser plus long et tendre que jamais. Lui aussi l'aimait, de façon si intense que de simples mots ne sauraient la décrire, et comme elle, il n'imaginait pas vivre sans sa présence à ses côtés, pour l'Eternité : Au moment même où il avait posé les yeux sur elle pour la toute première fois, il avait sû qu'elle lui était devenue indispensable...

- Je t'aime mon ange...

Il n'avait murmuré que quelques mots, simples, mais son regard était si intense lorsqu'ils les avaient prononçés qu'ils en avaient été sublimés. Cette vérité était absolue et infinie...
Autour de lui, les membres de sa famille, abbatus par le chagrin, s'étreignaient, s'embrassaient, échangeaient des paroles douleureuses, qui peinaient à franchir le seuil de leurs lèvres parfaites.

Alice : Ne me laisse pas je t'en supplie... Jasper...

Jasper : Je t’aime mon amour. Jamais je ne t’abandonnerai, je te ferrai revenir le plus vite possible. Et quand tu reviendras je me tiendrai ici même dans cet aéroport, sans aucune égratignure, et nous nous marierons, on se dira oui à nouveau pour l’éternité. Tu dois être forte pour quelques jours… Je t’appellerai je te le promet…

Une grosse boule se formait progressivement dans la gorge du vampire, qui, lorsqu'il n'avait pas le visage plongé dans le cou de son aimée, observait les siens avec des yeux tristes....

Maybel : Tu n'as pas le droit !!! Je veux pas !! Non!! Les princes peuvent pas abandonner leurs princesses !!!! C'est pas comme ça, papa !!! Viens...s'il te plait.....papa.... Pourquoi tu v-veux p-partir? P-pourquoi tout mes p-papas partent ? Je v-veux pas que tu r-rejoignes les anges !! Ne me quitte p-pas....Ça fait bobo ici, papa.

S'il avait été un petit garçon, comme sa nièce, il aurait sûrement collé ses mains contre ses oreilles, pour ne plus entendre les supplications et les plaintes de ceux qu'il aimait tant. Il était comme ça Emmett : Sous son apparence de dur à cuir, courageux, insouciant, espiègle et bagarreur, se cachait un grand coeur, un coeur d'or, aussi tendre et pur que celui d'un enfant...
Oui mais voilà, il était un homme, un vampire de surcroît...Il avait une femme, un fils, toute une famille à protéger, et pour cela, il devait se montrer fort. Il n'avait pas le droit de faillir, pas alors que tous avaient grand besoin de réconfort...
Malheureusement, lui qui était d'ordinaire insensible à la gravité des situations auxquelles il était confronté, se trouvait dans l'incapacité de dire quoi que ce soit qui aurait pu redonner l'espoir et le sourire à son entourage...

Callia : C'est une illusion tous ça n'est-ce pas ? Nous ne sommes pas à l'aéroport, nous sommes dans le salon tous ensembles...et papa est assit avec maman et ils regardent Maybel jouer sur le sol et toi Emmett tu es avec tante Rosalie et tu me dis qu'on ira jouer dans la neige, tu me dit qu'on peut faire plein de choses géniale, que je pourrais faire de la luge sur ton dos et Rosalie te dit d'arrêter de dire des bêtises et maman te demande de ne pas me donner de mauvaises idées. C'est ça hein ? L'aéroport et tous ça c'est encore une illusion de Romuald, rien de ça n'est vrai, on va rester tous ici tous ensembles et personne ne va devoir se battre encore. Je t'aime papa...si fort...Vient avec nous...

Oh, Callia...Lui aussi aurait tant aimé que Romuald, ce maudit buveur de sang, ne soit jamais venu troubler leur vie, auparavent si heureuse ! Si seulement elle pouvait avoir raison, si seulement tout cela n'était qu'une simple et éphémère illusion !
Néanmoins, la vérité était tout autre, bien plus douleureuse...
Quand la jeune hybride était venue se placer face à lui, rivant ses yeux baignés de larmes dans les siens, qui n'étaient secs que parce qu'il ne pouvait en être autrement, Emmett était resté immobile l'espace d'un instant, ne sachant trop comment réagir devant sa demande silencieuse.
Puis, presque instinctivement, après avoir déposé un énième baiser sur les douces lèvres de sa moitié, et posé ses lèvres froides sur le front de Keylian, il s'était avançé vers sa nièce, qu'il avait serrée dans ses bras.

Il se sentait très proche de l'adolesçente, certainement parce qu'il avait été l'un des premiers à faire sa connaissance et à lui porter secours, et la voir pleurer lui était extrèmement désagréable.
Son étreinte, fraternelle et sincère, était destinée à la consoler. Il ne voulait pas quitter les femmes de sa famille en gardant d'elles le souvenir d'un visage ravagé par le chagrin...
Finalement, après quelques courtes minutes, il avait quitté sa position initiale, avant d'essuyer les larmes qui roulaient sur la joue de Callia, et d'esquisser le plus beau sourire qu'il était capable de produire à cet instant.

- Hey...Ne t'en fais pas Cally, je te promet que tout ira bien. Et quand tu reviendras, on ira à la neige. Je t'apprendrais à skier, et tu feras autant de luge que tu voudras. Mais en attendant, je voudrais que tu prennes soin de ta mère et de ta petite soeur...Tu peux faire ça pour moi ?

Il s'était interrompu, extirpant quelque chose de la poche ventrale de son pull, avant de reprendre :

- Il y a là largement de quoi tenir quelques jours...Partages avec Maybel, et penses à nous en les mangeant. Tu verras, le temps passera très vite...

En même temps qu'il déposait l'énorme paquet de sucettes ( à la fraise bien sûr ! ) entre les mains de la jeune fille, il avait murmuré quelques mots à son oreille :

- Sois forte petite guerrière, comme tu l'as toujours été. Bientôt, tout cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir...

De nouveau, il s'était efforçé d'afficher un sourire, puis il s'était tourné vers Carlisle, qui avait fait quelques recommandations à Edward :

Carlisle : J'ai confiance en toi et tes frères Edward. Je suis certain que vous allez lui régler son compte rapidement, mais ne vous faites pas prendre au dépourvu.. Vous êtes un bon trio, la force d'Emmett, la ruse de Jasper et ton intelligence. Servez vous en ! Prenez soin les uns des autres.

Alors que son visage redevenait grave, Emmett avait posé l'une de ses mains sur l'épaule de son père adoptif, avant de le rassurer :

- Nous serons les plus forts, c'est évident. L'union fait la forçe, et je jure que je ferais mon possible pour empêcher Van Eyeck de nuire à ne serais-ce qu'un seul d'entre nous.

De nouveau, il s'était interrompu, avant de reprendre, sachant par avance que sa demande serait respectée à la lettre :

- Prends bien soin des filles en notre absence. Je sais qu'elle pourront compter sur toi, quoi qu'il arrive.

Une fois sa courte discussion achevée, il s'en était retourné auprès de sa femme, et après avoir effleuré les cheveux de Callia, il l'avait de nouveau prise dans ses bras, unissant sa bouche à la sienne...
Non, ça n'était pas la fin, il en était persuadé...

Après que je l'ai supplié, mon amour me serra contre lui, m'embrassa avec amour. Je le fixai du regard. Non je ne voulais pas, il n'avait pas le droit de m'abandonner. Un sanglot m'étreignit.

Jasper : Je t’aime mon amour. Jamais je ne t’abandonnerai, je te ferrai revenir le plus vite possible. Et quand tu reviendras je me tiendrai ici même dans cet aéroport, sans aucune égratignure, et nous nous marierons, on se dira oui à nouveau pour l’éternité. Tu dois être forte pour quelques jours… Je t’appellerai je te le promet…

J'hochais la tête incapable de dire un mot. J'avais mal, ma poitriné était compréssée comme jamais et j'étais incapable de verser des larmes. Je savais que je devais être forte mais c'était plus fort que moi. Le pire fut quand Maybel puis Callia parlèrent a leur tour.

Maybel : Tu n'as pas le droit !!! Je veux pas !! Non!! Les princes peuvent pas abandonner leurs princesses !!!! C'est pas comme ça, papa !!! Viens...s'il te plait.....papa.... Pourquoi tu v-veux p-partir? P-pourquoi tout mes p-papas partent ? Je v-veux pas que tu r-rejoignes les anges !! Ne me quitte p-pas....Ça fait bobo ici, papa.

Callia : C'est une illusion tous ça n'est-ce pas ? Nous ne sommes pas à l'aéroport, nous sommes dans le salon tous ensembles...et papa est assit avec maman et ils regardent Maybel jouer sur le sol et toi Emmett tu es avec tante Rosalie et tu me dis qu'on ira jouer dans la neige, tu me dit qu'on peut faire plein de choses géniale, que je pourrais faire de la luge sur ton dos et Rosalie te dit d'arrêter de dire des bêtises et maman te demande de ne pas me donner de mauvaises idées. C'est ça hein ? L'aéroport et tous ça c'est encore une illusion de Romuald, rien de ça n'est vrai, on va rester tous ici tous ensembles et personne ne va devoir se battre encore. Je t'aime papa...si fort...Vient avec nous...

Je me déchirai. Laissant mon mari prendre sa plus jeune fille je m'écartai. Enfouissant mon visage entre mes mains je me laissais aller a sangloter. J'avais trop mal. Je ne pouvais pas le supporter. Mes épaules étaient secouées de sanglots silencieux alors que les gens nous regardaient. Deux bras m'enlacèrent. Je reconnus ceux de mon frère. Je me blottis contre lui.

-Nounours...

Je pleurais un bon coup (toujours sans larmes) avant de lever la
tête vers lui.

-Dit, je sais que c'est pas vraiment le moment mais, tu voudras bien m'accompagner à l'autel le jour du mariage? luidemandais-je dans un souffle.

Ça pouvait paraitre bête et tout simple mais ça me tenait a coeur.

Emmett avait tendrement serré sa moitié dans ses bras alors que Jasper faisait de même avec Alice, n'oubliant pas d'avoir des signes d'affections envers Keylian également, bien que de façon un peu maladroite : Cela ne faisait que quelques jours qu'il avait fait sa connaissance, et qu'ils avaient décidé avec Rosalie de l'adopter, et pourtant, sa bouille d'ange l'avait immédiatement séduit. C'était bien simple, il l'aimait déjà...
Toutefois, lorsque son frère avait prit Maybel dans ses bras pour la consoler, relâchant momentanèment son amoureuse étreinte sur le petit lutin de la famille, et que cette dernière s'était mise à sangloter, il avait laissé Edward dire quelques mots à sa Déesse blonde pour la rejoindre.

Il n'était peut-être pas toujours aussi prudent qu'il le faudrait, et parfois, il agaçait les membres de sa famille avec son tempérament impulsif et farceur, mais un fait était indéniable : Il était un super grand frère...
Aussi, il avait doucement refermé ses grands bras sur sa soeur, espèrant parvenir à la réconforter un peu. Il était conscient que la décision qu'il avait prise avec Jasper était à l'origine de sa tristesse, si bien que même en sachant que c'était pour son bien, et pour celui des autres femmes du clan, il ne pouvait s'empêcher d'avoir des remords...
Sa femme, déjà fragilisée par son passé et son enlèvement par VanEyeck, était déchirée par le chagrin, Esmée était morte d'inquiètude, cela se lisait sur son visage, et Licette, d'ordinaire pétillante, légère et joyeuse, semblait avoir perdu toute sa joie de vivre...

Le vampire avait passé la main dans le dos d'Alice quand elle était venue se blottir contre lui pour " pleurer ", l'étreignant de façon fraternelle et douce.
Les passants semblaient étonnés par le spectacle qu'ils offraient ainsi serrés l'un contre l'autre, le solide gaillard à la carrure d'ours, et le frêle petit lutin, mais c'était bien le dernier des soucis d'Emmett...

Alice : Nounours...

La jeune femme avait relevé la tête, dévoilant son visage assombri par la peine qui était la sienne, avant de reprendre :

Alice : Dis, je sais que c'est pas vraiment le moment mais, tu voudras bien m'accompagner à l'autel le jour du mariage ?

A cet instant précis, elle aurait bien pu lui demander n'importe quoi qu'il aurait certainement accepté, dans l'espoir de faire renaître une étincelle de joie dans son regard triste. Mais cette demande était de celles qui réchauffaient le coeur, même lorsque votre corps était froid comme le marbre, et contracté par la souffrance procurée par une séparation imminente...

- J'en serais fier et heureux Licette...

Le jeune homme tenait vraiment beaucoup à sa famille, et une telle marque d'amour et de confiance comptait beaucoup à ses yeux, ce qui se voyait au sourire qui illuminait son visage aux traits encore enfantins.
Néanmoins, ce sourire s'était évanoui lorsqu'une voix avait annonçé :

" Les passagers du Vol à destination de Mexico sont priés de rejoindre la porte d'embarquement numéro 8, la porte d'embarquement numéro 8 merci ! "

Alors voilà, ils y étaient...
Dans quelques minutes, ils seraient tous séparés, par la faute d'un seul homme, et de sa folie...

Ma femme était dans mes bras, nos yeux ne se lâchaient plus, tout notre amour, toute notre peine passaient dans nos regards. Ils étaient tellement intense qu’il était gênant de nous regarder en ce moment. Puis j’entendis des pas d’enfants se dirigeait vers nous et les mots qui me vinrent aux oreilles se répercutèrent dans tout mon être… Dans toute mon âme. Je crus un moment que mon cœur m’avait arraché une nouvelle fois. Tant de tristesse, tant de souffrance dans une si petite fille et j’en étais la cause. Je m’en voulais tellement !! J’aurai voulu partir loin, honteux, quel monstre étais-je pour causer toute cette tristesse… Mon cœur se serra tellement fort, je crus que l’on venait de me donner un puissant coup dans la poitrine alors que les paroles de ma fille qui pour la première fois m’appelait papa résonnait encore dans ma tête. Je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir. J’aurai tellement voulu partir moi aussi dans cet avion… Mais non je ne le pouvais pas ! Pas tant que le monstre ayant ravagé le visage de ma fille de bleu serait encore en vie. Je lâchai ma femme et prenait pour la première fois ma fille dans mes bras, enfin la première qu’elle était consciente. Peu habitué à ces effusions de sentiments je laissai parler mon cœur tout en collant mon front au sien.

« Mon Bébé, jamais je ne rejoindrais les anges, je ne t’abandonne pas. Je te fais la promesse que tu reviendras vite. Tu verras l’île de Mamie est un lieu merveilleux, il y a la plage, la mer, et puis tu seras en sécurité et tu ne peux pas imaginer ce que cela représente pour moi. Sèche tes larmes mon ange, nous serons rapidement réunis. »

Je la berçai doucement alors qu’un deuxième coup m’était assené, une nouvelle vague de tristesse. Je ne serais jamais en paix, je le sentais. Ma deuxieme fille, de nature normalement renfermé tout comme moi, vint se blottir contre moi, me disant qu’elle m’aimait. J’eus d’abord un petit moment d’appréhension avant de l’entourer elle aussi d’un de mes bras. J’avais désormais mes deux filles dans les bras. Je leur chuchotais

« Chut... Arrêtez de pleurer. Tout sera vite finis. Je vous le promets… »

Je leur donnais un baiser à chacune, scellant ainsi notre pacte. Une nouvelle promesse, j’en faisais beaucoup mais j’étais sûr de les tenir ! Elles reviendront et je serais ici même dans cet aéroport pour les accueillir ! Je relâchai Cally et posait doucement Maybel au sol. Tournant mon regard assombri par la tristesse je lançai un sourire rassurant à ma sœur jumelle alors que je me rapprochai d’elle. Nous étions tous les deux peu communicatif. C’est pourquoi, évitant toute parole je serrais doucement ma jumelle dans mes bras, lui chuchotant la même promesse qu’aux autres, je caressai alors affectueusement le crane chevelu de mon neveu alors que ma femme parlait avec Emmett. Puis une voix mécanique nous sortit de notre triste torpeur.

« Les passagers du Vol à destination de Mexico sont priés de rejoindre la porte d'embarquement numéro 8, la porte d'embarquement numéro 8 merci ! »

Dans une silencieuse et douloureuse procession, tout notre petit clan se rendit à la porte numéro 8, non s’en avoir fait enregistré les valises qui étaient alors parti direction l’avion. J’attrapai alors ma femme par le bras et doucement la tirait légèrement à l’écart. Je sortais une enveloppe de l’intérieur de mon manteau et la tendit à Alice, un sourire triste aux lèvres. Je m’expliquai alors.

« J’ai fait le nécessaire pour que Callia et Maybel deviennent nos filles, légalement. J’ai déjà signé les deux formulaire d’adoption, tu n’as plus qu’à signer. »

Bien sûr je ne lui dévoilai pas le fond de ma pensée, je voulais que s’il m’arrive quelque chose qu’il reste une trace de moi comme le père de ces deux enfants qui avaient transformé mon éternité. Alors qu’elle allait réagir, je posai doucement un de mes doigts sur ses lèvres. Je n’avais pas fini et je voulais qu’elle m’écoute. Je plongeai la main dans ma poche et en sortit un petit écrin en velours noirs. D’un geste rapide je l’ouvris et la bague que j’avais moi-même dessiné pour nos nouvelles fiançailles était là sur son petit coussin de soir noirs. Elle ressortait magnifiquement, elle était aussi parfaite que ma tendre moitié. Mes lèvres s’agitèrent pour qu’un murmure en jaillisse et qu’Alice seule puisse l’entendre.

« Je sais que ce n’est pas vraiment la demande à laquelle tu t’attendais, d’ailleurs tu m’as déjà dit oui. J’ai moi-même dessiné la bague. Elle me rappelle tout simplement toi, de magnifiques courbes, un petit brin de folie, le tout réunis sous une beauté à vous en couper le souffle. Mais si jamais tu ne l’aimes pas, je la ferrai changer. Alors acceptes-tu de nouveau de m’épouser ? »

Plongeant mes yeux topaze dans l’or liquide des siens, je sentais que sa tristesse s’envolait pour quelques minutes et j’en étais heureux. Petit intermède dans la tempête… Il fallait faire vite !

Ambiance

J'étais dans les bras de mon frère ainé et il me consolait. Il savait si bien le faire après Jasper. Sa main frottait mon dos avec douceur pour tenter de me consoler moi si triste, si déséspérée de devoir quitter ceux qui m'était chers pour fuir. Fuir, un mot si lâche. Oh comme je m'en voulais!!Mais je m'étais résignée, il fallait que je parte, alors je partirais, à contre coeur mais je partirais. Pourtant j'avais une dernière demande a faire a mon ainé. Je voulais que ce soit lui qui m'accompagne à l'autel le jour de mon mariage.

Emmett :

Je me serrais a nouveau contre lui, heureuse. Oui, c'était comme une promesse, ils reviendraient. Tous, et indemne. Oui je voulais y croire j'en avais BESOIN.

Je t'aime grand frère,

murmurais-je.

Soudain une voix mécanique me fit sursauter et m'arracha a l'étreinte chaude (et glaciale xD) de mon nounours cheri.

« Les passagers du Vol à destination de Mexico sont priés de rejoindre la porte d'embarquement numéro 8, la porte d'embarquement numéro 8 merci ! »

Non non!! Je n'étais pas encore prête, pas ... encore. Je, non c'était trop tot!!Emmett m'accompagna jusqu'a la porte, suivit des autres, avant de me lacher et d'aller rejoindre Rosalie et le bébé. Jasper s'approcha de moi. Je le contemplai comme si je le voyais pour la dernière fois de mon Eternité. C'était peut être vrai... Non non il reviendrait, il me l'avait juré!! Il...me...l'avait... juré!! Mon amour m'entraina un peu à l'écart avant de sortir une enveloppe de la poche de son manteau. Je le regardais interrogatrice.

Jasper :

Je pris l'enveloppe ne dit rien. Les mots ne parvenaient pas a franchir mes lèvres. C'étaient trop ...dur. Mais j'étais reconnaissante a Jasper d'avoir fait si vite. Pauvre Jenks il avait dû encore froler l'arrêt cardiaque. Finalement je relevais la tête et ouvrit la bouche pour dire enfin quelque chose mais Jazz plus rapide posa ses doigts glacés sur mes lèvres pour me faire taire. Je le vis plonger la main dans une autre proche et en ressortir un écrin noir de velour qu'il ouvrit en me le présentant. Je regardais mon amour qui commençait a parler.

Jasper :

J'en eu le souffle coupé en regardant la bague. Elle était tellement belle. Oui vraiment splendide. Et c'était lui qui l'avait dessinée? Mon dieu, mon dieu laisse moi parler, redonne moi la parole!! Je sentis mon visage s'éclairer, ma tristesse s'envoler pour un petit moment. Regardant Jasper avec un merveilleux sourire je lui sautais au cou en l'embrassant avec amour.

Oh oui, oui Jasper Hale je veux vous épouser!!

déclairais-je de ma voix cristalline et chantante.

Il me la passa lui même au doigt. J'en rayonnais de bonheur tellement elle était belle. J'embrassais a nouveau mon amour. Mon Unique Amour.

« Les passagers du Vol à destination de Mexico sont priés de rejoindre la porte d'embarquement numéro 8 pour un embarquement immédiat, la porte d'embarquement numéro 8 pour un embarquement immédiat merci ! »

Je soupirais en méloignant de Jasper et regardais le monde qui se pressait. Mes parents, Rosalie et le bébé y étaient déja. Je m'écartais, pris mon sac, pris Maybel dans mes bras, pris la main que Callia me tendait et commençait a aller vers la porte. Nous allions embarquer lorsque soudain je passais Maybel a Callia, jetais mon sac et courais vers Jasper avant de me jeter dans ses bras et de l'embrasser avec fougueur, tendresse et avec beaucoup beaucoup d'amour. Son étreinte, douce et chaleureuse fit exploser mon coeur (mort je sais). Après un court moment , trop court a mon goût, je me séparais de lui et après une dernière caresse je m'éloignais. Maybel pleurait dans les bras de sa soeur, et même les larmes de Callia semblaient intarissable. Je repris mes affaires, mon bébé, la main de ma fille ainée, passait nos billets et m'engagea sur la passerelle. Un dernier regard en arrière, un dernier baiser soufflé, un dernier "Je t'aime" murmuré et j'entrais dans l'avion triste comme jamais, le coeur gros, avec l'envie de pleurer, l'envie de le retrouver. Je m'assis a maplace, Maybel contre moi près de Rosalie et de Callia qui appuya sa tête sur mon épaule. Je caressais ses cheveux.

Tu me manque déja mon Amour...

J'étais rester muette, j'étais tellement terrifier au fond de moi, être séparés de mon homme était pire que tout, le savoir en danger et à des kilomètres de moi devenait de plus en plus impensable au fur et à mesure que les secondes s'écouler. Le regard dans le vide, je regardai Licette dans les bras de mon mari. Écoutant leur conversation...

Et si Emmett ne revenais pas ? Et si l'un des garçons était blessé ? Ou pire démembrer ? J'en mourrai de chagrin, si ce n'est plus.

-Je ne veut pas partir...Avais-je murmuré plus pour moi que pour les autres. J'étais coupé du monde, me sentait horriblement seule et dépourvu de toute envie de quitter ou de m'éloigner de mes frères et de mon mari.

L'espace d'un instant l'idée de m'enfuir m'étais traversé la tête, je regardai la porte presque avec mélancolie. Réalisant ce que j’étais entrain de pensée, je secouai la tête. Emmett voulais me protéger, il m’aimer je devais lui faire confiance. Ainsi je fermer les yeux tentant de me raisonner encore une fois. Je me trouvai encore une nouvelle fois impuissante face à mon destin. Je devais m’éloignée d’Emmett, mon seul et unique amour. Cela m’était insoutenable.

Je regardai ma sœur et mon mari. Je tentai de sourire à la nouvelle, mais mon visage rester neutre. Clairement consciente qu’Emmett me faisait comprendre que tous se passerait bien. Mais personne n’était à l’abri de perdre son amour, y comprit moi. Je m’étais rapprocher d’eux, me lovant contre mon mari une dernière fois quand soudain retentit la phrase que je ne voulais pas entendre…

« Les passagers du Vol à destination de Mexico sont priés de rejoindre la porte d'embarquement numéro 8 pour un embarquement immédiat, la porte d'embarquement numéro 8 pour un embarquement immédiat merci ! »

Je gémis, m’agrippée inconsciemment à l’homme que j’aimé. Ne voulant pas le laissez me quitter

-Emmett ...

Tandis que je voyais Alice se diriger vers la porte de l’embarquement. Je lutter contre mon fort intérieur pour ne pas m’enfuir de l’aéroport en prenant mes jambes à mon cou. Me voyant hésiter, regardant de nouveau la porte Alice était venue me chercher, m’incitant à la suivre, elle et mes nièces. Mon cœur déchirer en mille morceau, mes mains trembler, mon visage, neutre à l’accoutumer trahissait toutes mes émotions. Tentant de tourner la tête, et essayant d’échapper à l’étreinte forcé de ma sœur..

-Laisse-moi Alice !

Paniqué, je tournai une nouvelle fois la tête vers mon mari.

-Emmett non..ne me laisse pas.. Je t’aime.. Avais-je murmuré. Trop tard. La porte c’état refermé. Nous étions séparés.

Dans l’avion je m’étais empressé de collé mon visage contre le hublot. J’en voulais à ma sœur, au monde entier.

SUJET TERMINER

» Présentation de Bella aux Cullen ( Cullen + Bella) Attention respecter la scène du film.
» At The End of the Day... {Cullen
» Edward Cullen
» Emmett Cullen
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