Père et fils?

J’avais, une fois de plus, passer la journée à courir dans les bois, sans avoir jamais de but précis à ma course. Ce n’était que pour le plaisir que ça me procurait, et le bien que cela me donnait. Je m’arrêtais de temps à autre, m’amusant à effrayer une biche - pas autant que lorsque c'était un ours. Mais, pendant mon périple dans la forêt, je m’étonnais que mon esprit de soit pas aussi présent que mon corps. J’avais la tête en l’air, comme les jours qui avaient précédé celui-ci. Je n’étais plus moi-même… J’étais devenu quelqu’un d’autre. Un étranger, ne sachant que faire pour se retirer d’une situation délicate qui à présent était la sienne. Je m’arrêtais un instant près d’un petit ruisseau. L’eau scintillée, comme ma peau le faisait en cette instant même. Je n’avais pas beaucoup parlé avec ma famille s’est temps-ci. Il se passait des évènements étranges, en partie à cause de l’humaine Bella… Et de moi. Quand elle était près de moi, et que je sentais son irrésistible odeur, j’avais l’impression que j’allais lui sauter dessus, que je n’arriverais pas à me contrôler. Pourtant, depuis qu’elle me fréquente, je n’ai toujours pas eu cette réaction, mais je suppose que ça ne tardera à arriver. Le bonheur ne vient pas sans malheur.
Je m’étais sans m’en rendre compte, assis sur l’herbe fraîchement mouillée par la pluie de la veille, ma tête posait sur mes mains, regardant l‘horizon. J’avais un air de tristesse collé au visage, sans trop savoir pourquoi, je me sentais vide d’émotion, mis à part l’inquiétude. J’eu soudain l’idée d’aller parler à mon père, Carlisle. Mon père adoptif, celui qui m’avait sauvé en me transformant en un être mythique, comme lui l’était à l’époque, encore maintenant. A cette heure si, il devait sans doute être à l’hôpital. Étrange pour un vampire ne diriez-vous. Mais Carlisle était comme immunisé de cette sensation que nous éprouvions en sentant l’odeur du sang humain. Il avait pratiquement trois-cent ans d’expérience derrière lui. Pour lui, sauvez les personnes de la mort était une action vitale. Il avait toujours aimé faire ça.
Je me levais afin d’aller à sa rencontre. Je ne savais pas ce que je lui dirais, sans doute parlerions-nous des évènements qui s’étaient déroulés cette semaine. Mon père avait toujours la réponse à tout, et s’il ne l’avait pas - ce qui était rare, il savait nous rassurer comme personne ne l’aurait fait. Je courrais le plus rapidement possible, sentant le vent tapé violemment mon visage pâle. Arriver près des routes, je ralentis. J’étais presque à l’hôpital à présent, et je dus retenir ma respiration de peur de perdre le contrôle lorsque j’entrerais. Saurait été stupide de ne pas l’avoir fait, malgré que je sois souvent venu ici pour lui rendre visite, je savais que tout été risqué. Entrant dans le hall, la dame à l’accueil me reconnue et s’empressa d’appelé Carlisle pour le prévenir de ma présence.

- Oh bonjour Edward.
- Bonjour, répondis-je avec mon sourire en coin. Je peux monter?
- Bien sur ! Ton père t’attend, il est dans son bureau.
- Merci.

Ici, presque toutes les infirmières me connaissaient. La ressemblance entre moi et mon père n’était pas flagrante, mais nous avions notre peau blanche en commun, ainsi que nos yeux pouvant changer de couleur selon notre humeur. Montant les quelques escaliers, je toquais à la porte du bureau. Carlisle m’ouvrit la secondes suivante, un beau sourire sur son visage. Il ne ressemblait pas à un médecin, mais plutôt à un acteur hollywoodien. Il était aussi grand que moi, et ses cheveux blonds étaient en total harmonie avec ses yeux de couleurs or.

- Quelle belle surprise de te voir… Tu vas bien ? me demanda-t-il en me souriant.

Je ne pouvais pas lui mentir, il le verrait à l’expression de mon visage, comme à chaque fois que j’essayai de lui cacher quelque chose.

- Enfaîte, ça pourrait aller mieux. lui avouais-je en baissant les yeux.

Il était difficile pour mes "enfants" certes de me cacher quelques chose. Je ne lisais pas dans les pensées, mais avec les siècles, je savais observer le moindre détail et les attitudes de chacun. Tout le monde savait qu'ils étaient adoptés mais on trouvait toujours la ressemble de notre peau étrangement. Il ne fallait pas passer par quatre chemins non plus. Certes, parfois on me demandait pourquoi à mon jeune âge, j'avais adopté autant d'enfants qui était "près" de mon âge. Je n'avais en faite rien à faire des opinions des autres tout ce qui m'importait c'était ma Famille!

Je vis bien sûr qu'il n'avait pas l'air dans son assiette bien qu'il ne pouvait être malade. Je n'aimais pas le voir dans cet état. Il me dit finalement:

-En faites, ça pourrait aller mieux.

Je froncai les sourcils et lui dit finalement peu après : - Tu veux qu'on aille se balader loin d'ici pour discuter de ce qui te tracasse...?

Je me dirigeai vers mon bureau où je pris mes clés dans le premier tiroir a droite. De toute facon peu importe sa réponse, j'avais besoin de mes clés quand on serait prêt à partir.

- Tu veux qu’on aille se balader loin d’ici pour discuter de ce qui te tracasse… ? m’avait demandé Carlisle, soucieux de ce qui pouvait bien m’arriver.

Tout en me disant ça, il avança vers son bureau afin d’y récupérer ses clés dans le tiroir. Sûrement n'y avait-il pas énormément de monde à l'hôpital aujourd'hui, car Carlisle ne laissait pas ses patients sans surveillance, sauf si quelqu’un de sa famille avait besoin de son aide. Ce qui était probablement mon cas en cet instant. J’avais besoin de discuter avec lui, cela me rendrait peut-être plus fort par la suite. J'espérais que lui me comprendrait. Rares sont ce qui comprenne mon comportement depuis quelque temps. Rosalie me croyait fou, et près à tout pour mettre en danger ma seule et vrai famille.

- Oui je veux bien. Où allons-nous ? le questionnais-je en regardant mes pieds.

Le regarder dans les yeux auraient sans doute prouvé à quel point je me sentais mal en ce moment-même. Je ne pouvais tomber malade étant un vampire - une chance pour moi, mais j’avais très mal, sans savoir où cependant. Souvent, ma gorge me brûlait dès que la jeune humaine arrivait dans sa camionnette le matin au lycée, et presque toute la journée. Chaque minutes que je passais près d’elle lui étaient dangereuses. Je pouvais à tout moment ne plus me contrôler et lui enfoncer mes dents dans son cou. Mais si je faisais cela, je m'en voudrais toute ma vie. J'aurai lancé en l'air toute l'expérience que m'avait transmit Carlisle lors que j'étais encore jeune. Je ne souhaitais pas qu'il ne soit pas fier de moi.
Revenant sur mes pas, je me dirigeais en silence vers la porte du bureau de mon père, attendant sa réponse.

En faite, je quittais mon poste plus pour n'éveiller aucun soupson par rapport au nombre de temps que je passais ici sans avoir la moindre trace de sommeil au visage. Je partais plus officiellement cependant car mon fils avait besoin de moi. Depuis cette dispute la dernière fois en famille dans la forêt résonnait encore dans ma tête et je n'avais pas beaucoup parler depuis. Je me souvenais encore de la facon dont j'avais émis mon mécontetement et le grondement qui avait résonné dans ma gorge. Je me sentais mal.

Edward: - Oui je veux bien. Où allons-nous ?

Je passai ma main sur son épaule écoutant ce qu'il avait a dire puis je lui fit remonter la tête et souris avant d'ouvrir la porte et de lui faire signe de sortir. Je réfléchis un moment à ce que j'allais répondre. Je finis par lui répondre :

En faite, après cette dispute, je les avais laissé entre eux histoire d'aller me calmer ailleurs, je me sentais mal, j'étais en colère et ca me faisait bizarre d'ailleurs je dû trouver autre chose pour me satisfaire bien que j'avais eu l'appétit coupé, mais a présent, j'essayais de regarder un peu moins les infirmières dans les yeux car elle remarquerait beaucoup trop la couleur de mes yeux et je ne tenais pas à me faire voir d'un autre angle. Bref, je verroullai la porte de mon bureau avant de me diriger vers la sortie avec Edward a côté de moi. A l'extérieur, j'ouvris la portière et y montai rapidement l'attendant. Lorsqu'il fut prêt, je démarrai et parti en trombe. Au bout d'un moment je me garrai beaucoup plus loin sur un autre chemin a quelques kilomètres de l'endroit où l'on chassait habituellement