Un nouvel ami ? [ With Alexander Klavoski ]

Ce matin là, j’avais maudit le ciel d’être couvert. Je n’avais aucune envie de me rendre en cours. Pour une raison qui m’échappa cependant. Étant physiquement plus jeunes que mes frères et sœurs, je prenais des cours en Seconde, les plus ennuyants, selon moi.
Après quelques minutes à me prélasser sur mon matelas - qui me servait de « lit », je me levai et me dirigeai vers la cuisine où discutait ma famille adoptive, sans pour autant qu‘ils préparent un quelconque repas. Cette pièce nous servait beaucoup quand un humain entrer - ce qui était rare. Je m’assis sur un siège, posant la tête sur ma main, ne portant qu’un minime enterré à ce que se racontés les autres. J’étais comme hypnotisé par quelque chose dont j’ignorai la puissance. Le visage de Bella Swan apparaissait dans mon esprit, sans que je le demande. Chaque journée qui passée me rappelées la vision d’Alice. Celle où elle me voyait la transformer… Celle où je l’aimais comme ma propre vie… Une telle chose ne pouvait être possible, et pourtant, le temps qui passé me révélé l’ampleur de mon amour pour elle. Et je ne lui étais pas non plus indifférent…

Me levant, je partis vers le garage. Dans la pièce, seule restée ma voiture. Les autres avaient du déjà rejoindre le lycée sans que je m’en aperçoive. Mon esprit avait tendance à quitter mon monde ces temps-ci. Beaucoup trop de fois à mon goût…
La route pour se rendre au lycée se fit en quelques minutes seulement. J’aimai la vitesse, et le choix de ma voiture n’avait pas été fait au hasard. Le parking était déjà presque complet. Je me garais près de la décapotable rouge de Rosalie. Comme à chaque fois qu’elle la prenait, tous les garçons se rapprochaient pour la contempler. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait voir une voiture de ce genre à Forks. La camionnette rouge délavé de Bella était à son emplacement habituel. Je sortis, claquant la portière un peu trop brutalement. Rien n’avait l’air d’avoir changé, mis à part ce garçon…
Sa peau était très blanche, presque trop blanche même. Ses yeux d’un or mielleux rappelés les miens. Un nouveau vampire sans doute. Ses pensées me donnèrent raison. Je m’approchais de lui, voulant en savoir plus.

- Mh.. Bonjour.

Le jeune homme à la peau blanche s’était retourné en entendant ma voix. Il avait deviné qui j’étais, bien avant que je m’aperçoive de sa présence au lycée. Il nous avait remarqués au self, lors de son premier jour ici.

- Hum… Salut… avait-il dit en me souriant.

Un léger sourire, mais tout de même éblouissant. Comme ceux de ma famille et moi-même aimions les faire ! Il était aussi grand que moi, et son visage m’aurait pu être presque familier, bien que je ne le l’aie jamais vu. Son regard était lointain cependant, puis il se figea, ne bougeant plus, comme je l’aurais fait si j’avais été à sa place. Ses yeux fixaient quelque chose ou plutôt quelqu’un. Je me retournais pour apercevoir une voiture, juste derrière nous. Une jeune femme aux longs cheveux blonds était installée côté conducteur. Ses yeux étaient bleu ciel, et sa peau était pâle. Mais pas autant que la notre. Puis soudain, les pensées du vampire fusèrent. J’eus un choque quand je compris de quoi il s’agissait…
En effet, le nouveau venu était dans la même situation que moi. Un vampire - néanmoins beaucoup plus vieux, amoureux d’une simple humaine. En tout cas, c’est ce que j’avais compris en lisant dans son esprit. Je ne su comment me comporter. Sans doute ne s’avait-il pas que je l’espionnai via ses pensées, mais j’aurai voulu lui dire à quel point je pouvais le comprendre à cet instant. Je fis mine de regarder mes pieds, et me lançait à nouveau.

- Je suis Edward Cullen. Mais tu as sûrement du me reconnaître.

Ma phrase était pleine de sous-entendus, bien que je ne l’aie fait exprès. Son regard était encore tournée vers l’humaine qui était à présent descendu de sa voiture. J’aurai du lui en dire plus. Lui dire que je savais tout, qu’il était comme moi, dans tous les sens du termes…

Ses yeux suivaient le chemin qu’avait emprunté la jeune fille après être sortit de sa voiture. Soufflant plus fort qu’il ne le fallait, le vent apporta l’odeur de l’humaine vers le vampire et moi. C’était agréable.. Elle avait une odeur particulière. Mais elle n’était pas pareille à celle de Bella… Pour moi incomparable. Ce n’était que mon avie après tout.

- Oui, je t’ai reconnu toi et ta famille dés que je vous aie… comment dire ça… croisé. lança-t-il.

Ils nous avaient aperçus, ma famille et moi à la cantine, comme je l’avais deviné. Notre odeur l’avait interpellé, comme pour lui dire qu’il n’était pas seul.

- Ha oui, je suis Alexander Klavoski, je ne pense pas que toi tu me reconnais.

Je ne l’avais peut-être pas reconnu, mais j’avais deviné qui il était en peu de temps. Son esprit était encore perturbé par l’arriver de cette humaine aux yeux bleus.

De loin, j’entendis la voix de Bella, discutant avec ses amis. Mon Dieu que son parfum était sublime… Je n’avais jamais rien sentit de tel. Je me tournais pour pouvoir l’apercevoir. Elle était assise dans sa voiture, portière ouverte. Devant elle se trouvait Mike, un jeune homme à la chevelure blonde et au visage poupon. Il avait, depuis le premier jour, été attiré par ma protégée. Et il était devenu jaloux de moi, étant donné que je passais plus de temps avec Bella qu’il ne l’aurait voulut. Je reniflais encore cette esquisse senteur avant de reposait les yeux vers Alexander qui se tenait toujours devant moi.

- Emmett, Rosalie, Alice et Jasper son tes frères et sœurs si je ne me trompe ? A moins que ma vision me joue des tours et que mon odora faiblisse avec l’âge… me dit-il en souriant légèrement.
- Ne t’inquiète pas, tu es en parfaite santé. Ils sont bien mes frères et sœur adoptifs, répondis-je lentement en souriant également. Tu es un nouveau alors… dis-je après quelques instants, puis je repris, si doucement que personne ne pourrait l’entendre, à par lui. Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un comme moi dans les parages.

Je lui fis un sourire en coin. Il comprendrait sûrement ce que voulait dire le « comme moi », étant donné qu’il nous avait reconnu.

Sûrement avait-il raison en disant que beaucoup d’entre nous pouvaient se trouver partout à la fois, et souvent sans qu’on ne les voit. Après tout, le vampire avait dix fois plus d’expérience que moi. J’étais un enfant comparer à lui. Il ne devait pas être aussi vieux que Carlisle, mais peut être se rapprochait-il du millénaire
Plus loin derrière nous, un crie retentit. Quelqu’un s’était blessé, très gravement à en croire le hurlement horrible qu’il venait lâcher. Puis, sans en comprendre la raison, je vis Alexander se plier lui aussi de douleur. Ses yeux étaient passés d’un or mielleux à un noir intense en une fraction de secondes seulement. Mais que lui arrivait-il ?

- Et bien, il vient de se faire drôlement mal ! dit le jeune homme en riant - d’un rire faux cependant.

Je ne compris pas tout de suite pourquoi il avait agis ainsi. Mais, il reprit doucement ses esprits, tout en ayant l’air de souffrir encore. Il passa une main dans ses cheveux en respirant calmement puis murmura en grimaçant tout de même :

- Il a une jambe cassée…

Une jambe cassée ? Comment … Comment avait-il su ? Puis, tout devint clair pour moi. Les pensées du vampire m’étaient lisibles, et je me surpris à lire en lui comme dans un livre ouvert..

* Que je haie ce don ! *

Un don… Bien sûr ! Comment avais-je fait pour ne pas y penser plutôt ? Moi-même, j’avais hérité - mis à part la vitesse et la force, d’un don qui m’était propre. Lire dans les pensées d’autrui. Alice quant à elle avait obtenu le pouvoir de visionné l’avenir, malgré le fait qu’il ne soit pas toujours vrai. Comme la dernière fois, quand elle m’avait révélé que je transformerai Bella en un vampire… Je laissais cela de côté pour me concentré de nouveau au garçon devant moi. Il était également un buveur de sang, tout comme les miens, et moi. Son don était-il d’endurer la souffrance qu’éprouver les personnes près de lui ? Sans doute… Son visage reflété encore une douleur affreuse, comme s’il ressentait le mal qu’avait provoqué la chute du garçon. Il avait ressenti la douleur dans sa propre jambe, comme si c’était lui qui était tombé. Incroyable … Effrayant, mais tout de même incroyable… J’éprouvais cependant une tristesse pour Alexander. Son don lui servait sans doute, mais … sentir la douleur… Ce n’était sûrement pas une partie de plaisir…

- Tu as ressentit la douleur du garçon, avais-je conclu. Ce n’était même pas une question. Je savais à présent de quoi il était capable… Est-ce que … tu ressens … ce que moi je ressens ?

Une question un peu idiote sans doute. Mais j’aurais aimé savoir s’il comprenait ce que j’éprouvais… Lui même ressentait cette sensation…

Après lui avoir posé la question, il parut devoir se concentrer avant de me répondre. Puis, il me fixa, droit dans les yeux, et me lança sur un ton calme et serein.

- Oui… Mais c’est confus dans ton cas et en même temps puissant… Tu es amoureux mais tu as peur de faire souffrir, de faire du mal. Tu souffres intérieurement, comme si on te torturait chaque jour, chaque heure… Tu essayes de faire le tri sans vraiment y parvenir.

Ses paroles me donnaient la certitude qu’il comprenait à la perfection mes sentiments à ce moment là. Il m’avait décrit comme si je lui avais tout révélé juste avant. Le bout de phrase « tu es amoureux » me fit frissonner. J’avais encore un peu de mal à dire ça. Je ne l’avais encore jamais été au paravent, et personne ne m’avait expliqué ce que cela impliqué…Alexander souffla, comme désespéré par ce qu’il allait me révéler.

- Je ne comprends que trop bien ce que tu éprouves, aimer une humaine n’est pas facile surtout quand nous sommes… différents ! Sa fait peur, sa fait mal… avait-il murmuré, les yeux emplis de tristesse.

Je percevais dans sa voix une douleur atroce, et le besoin de se confier à quelqu’un. J’étais peut-être l’homme de la situation, étant dans le même cas que lui, je me devais de l’aider. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre maintenant que j’éprouvais ce soudain amour pour une humaine. Lui non plus, j’en avais bien l’impression. Puis, je compris de qui il s’agissait. La jeune femme aux longs cheveux blonds dorés… Ce devait être elle, la fameuse humaine dont il était tombé amoureux.

- Je vois… avais-je répondu plus pour moi-même que pour le vampire. Je ne comprendrait jamais comment une telle chose peut arriver…

J’avais prononcé ces phrases dans le seul but de combler le vide. Ces quelques mots n’arrangeraient absolument rien…

- Et toi ? Que sais-tu faire ? me demanda soudainement le jeune vampire.

Je réfléchit à la question. Va savoir pourquoi, un sourire fendit mes lèvres et je le regardais amusé.

- Je lis dans les pensées, lui avais-je répondu toujours en souriant. Tu vois, le garçon qui rentre dans l’ambulance ?

Je posais mon regard sur le jeune garçon qui pleuré presque de douleur, Alexander en fit de même.

- Il se déteste pour ne pas être rester dans son lit ce matin alors qu’il en avait la possibilité.

L’ambulance s’en allait déjà lorsqu’Alexander et moi nous nous faisions face. Il riait, comme si mes paroles avaient été comiques.

- Tu m’étonnes… moi aussi je penserais la même chose à sa place, puis, j’aurais aussi préféré qu’il reste chez lui ou qu’il tombe loin de moi ! avait dit le vampire.

Il était vrai qu’il n’avait pas un don génial. Il l’était, mais il fallait qu’il souffre pour pouvoir le mettre en pratique. Action qui ne lui plaisait pas, et je pouvais le comprendre. Qui aimeraient souffrir à la place des autres ? Pas grand monde. Certes, ça pouvait lui servir, dans certaines circonstances, mais pas maintenant.
Passant sa main dans ses cheveux, Alexander me sourit et ses dents blanches me rappelèrent les nôtres, à ma famille et à moi. Il me donna une tape amicale sur l’épaule et reprit.

- Nous irons en enfer à force de rigoler des autres, quoi que, j’y suis déjà promis j’ai ma place d’entré toute préparé moi je te le dis…

Je ne sus que répondre à ça. Alexander avait le même point de vue que le mien. J’avais toujours cru que, lorsqu’on motterait la vie, j’irais droit en enfer, comme tout ce de mon espèce.
Alexander avançait déjà vers l’entrée du lycée, et je le suivis, sans ne pas sentir les regards que nous lançaient les humains. Nous étions, en quelque sorte, des mystères pour eux. Beaux, ne parlant jamais, et encore des tas d’autres choses qui nous rendez différents des autres.
Au loin, je vis Bella rentrer dans sa classe avec Angela, une fille plutôt gentille et discrète. Ses pensées étaient vraiment différentes des autres personnes qui encombrés les lieux. Elle pensait souvent aux interrogations de ses prochains cours, à ce qu’elle ferait en rentrant chez elle, et quelque fois, elle parlait sur Bella. Elle avait occupé beaucoup de pensées lors de son premier jour de cours à Forks, je m’en souviens comme si c’était hier…
Nous étions arrivés dans le hall de l’école, les couloirs se vidaient, la sonnerie avait déjà retentit.

- Où vas-tu maintenant ? lui demandais-je en souriant.

Les couloirs étaient à présent vides de toute trace d’humain. Nous étions seuls, face à la porte qui nous mènerait en cours. Nous avions sûrement un bon quart d’heure de retard, et aucun de nos professeurs ne nous accepteraient. Prenant la parole, Alexander reprit mes pensées, comme si il avait pu les lire. Il répétait que nous n’aurions plus le droit d’assister à leur cours. Puis, il proposa de partir s’amuser à des jeux de … Vampire. Une idée qui me fit sourire. Comment ne pas aimer courir dans la forêt et de sauter d’arbre en arbre ? C’était là les choses que j’aimais faire à longueur de journée, sans jamais me fatiguer. J’aimais le vent contre mon visage, la sensation de pouvoir voler. Tout n’était qu’extase dans ces moments. Sans me laisser le temps de répondre à sa requête, il commenta sa question.

- A mois que tu veuilles tenter d’aller en cours ce qui serait stupide, vu que nous allons être virés et que en plus de cela, nous devrons aller en étude… Puis, moi je n’ai pas de parents je dois signer moi-même, malheureusement, toi tu as de la chance tu as une famille moi je vis seul se qui n’est pas facile tous les jours quand on se fait passer pour un ado de 18 ans…

Je sentis un élan de tristesse monter en moi. J’avais souvent ressentit – en lisant les pensées des autres – ce que pouvait provoquer ce manque. Ne pas avoir de parent ne devait pas être quelque chose de facile à vivre. Je n’avais jamais connu ça, aillant toujours eu Carlisle comme père, et plus tard Esmée comme mère, je ne ressentais pas de vide, concernant mes vrais parents. J’avais réussi à vivre sans eux.

- Non tu as raison, avais-je répondu sans mentionner la partie de ses parents. Ca nous fera le plus grand bien ! Et puis, on pourra parler … si tu veux, souris-je.

Je lui fis un clin d’œil, lui fit comprendre que je pourrais compatir à tout ce qu’il endurait en ce moment. Aimer d’un amour interdit n’était pas vraiment une partie de plaisir. Bien sûr, j’aimais Bella, plus que ma propre vie. Mais je devais faire extrêmement attention à mes gestes envers elle. Je ne pouvais, en aucun cas, laisser ma garde de côté. C’était beaucoup trop dangereux…

- On n’y va alors ? proposais-je à Alexander.