Comment parvenir à s'en prendre à Rosalie ? En se débarrassant d'Emmett...[ PV Romuald ]

[ DSL, ce post est très nul...]

Emmett était en route pour la villa Cullen. A bord de sa Jeep, il roulait à ce qui était pour lui une vitesse de croisière, c'est à dire à seulement 160kms/h.
Le bitume lui appartenait, et bientôt, il aurait rejoint Rosalie, sa sublime et tendre épouse.
Il allait lui envoyer un SMS pour la prévenir de son retour proche, quand quelque chose avait attiré son attention : Des sons, en provenance de la forêt...
Stoppant son véhicule sur le bord de la route en faisant un beau dérapage tout à fait contrôlé, il l'avait quitté, curieux.

Vous avez certainement déjà dû entendre que la curiosité était un vilain défaut, et ce n'est pas ce qui va suivre qui vous démontrera le contraire, bien loin de là...
Approchant avec prudence de la source des bruits qui lui étaient audibles, le vampire s'était lentement éloigné du bitume, pour s'enfonçer dans les broussailles.
Après tout, qu'avait-il à craindre ? Il était un prédateur parfait !

Après quelques courtes minutes d'exploration, le gros nounours avait brusquement tourné la tête : Il lui semblait avoir entendu des voix qui ne lui étaient pas inconnues...
Ici ?
Il commençait à se dire qu'il devenait cinglé, quand un cri avait retentit, un cri à glacer le sang...
Soudainement anxieux, il avait courru droit devant lui, avant de déboucher dans une petite clairière.
Et ce qu'il avait vu alors l'avait frappé...

Frappé de stupéfaction!

Après avoir quitter Bella en bonne condition, je m'étais diriger vers l'habitation des Cullens. Du haut d'un arbre aux feuillages touffu, bien loin, j'espionnai ma douce, laissé seule à la maison. Depuis le moment où je m'étais mis à espionner cette famille, j'avais réussit à bien compiler les aller et venu.

Emmett, le gorille de service était maintenant à la chasse, mais il reviendrait sous peu. Il fallait que je m'occupe de lui, et je savais parfaitement comment.

En terme d'intelligence, je considérais ce bourrin comme l'un des vampires les plus idiots qu'il m'eut été donné de rencontrer. Il préfèrait foncer dans le tas sans se poser de question. Bient entendu, j'aurais mille fois mieux aimer affronter deux foules enragé que cette hommes en chair et en os. Ce n'était pas que j'eut peur, mais ses muscles impressionnait n'importe quel vampire mature.

J'avais donc trouver un moyen de le provoquer, de le faire souffrir, et de l'éloigner quelques temps de la maison.

Lorsque je vis, à l'autre bout du terrain l'auto qui arrivait à l'allure folle, je me concentrai sur mon pouvoir.

Dans la forêt, sous le regard ahuris de ce bêta, je me trouvais dans une clairière, enlacer avec Rosalie.

Elle venait de pousser un cris d'horeur, mais une autre scène que celui qu'avait imaginier Emmett se dessinais sur ces yeux.

Il voyait sa douce, et un adorable vampire d'une vingtaine d'année. Un homme de marque, qui avait l'air particulièrement compétant. Les deux était la, presque nue, s'amusant comme des écoliers. Il était en train de la chatouiller.

- Arrête Jonathan, cette idiot d'Emmett vas bientôt rentrer de la chasse, je doit y aller.

La retenant par le bras, le prénommé Jonathan la retint contre lui. fougusement, il l'embrassa, tandis que Rosalie refermait son étreinte sur lui.

Puis, je controlai la vision de plus belle. Rosalie riait, toute dent blanche découverte, encore plus belle qu'il était possible de l'imaginer. La Rosalie se tourna vers Emmett, comme si elle avait entendu du bruit, puis, ses yeux s'écartilla d'horreur.

- Emm.... Emmett! Je croyais que tu étais à la chasse! Tu ne devais pas revenir avant 2 heures!

Rosalie : Arrête Jonathan, cette idiot d'Emmett vas bientôt rentrer de la chasse, je dois y aller.

Sous le coup de la stupeur, Emmett avait reculé de quelques pas. Rosalie...Il ne comprenait pas...
Qui était cet homme, et surtout, pourquoi s'offrait-elle à lui ?
Lorsque l'inconnu avait embrassé sa femme, il avait sentit la colère affluer en lui.

* C'est pas possible...Je rêve...*

Il se serait bien jeté d'une falaise pour vérifier, mais les yeux d'or de sa moitié s'étaient posés sur lui, horrifiés.

Rosalie : Emm.... Emmett ! Je croyais que tu étais à la chasse! Tu ne devais pas revenir avant 2 heures !

Ce regard...Jamais encore la belle blonde ne l'avait regardé de la sorte, même lors de ses pires colères...
Il n'y voyait aucune traçe d'amour, ni rien de ce qu'il y trouvait ordinairement...

- Rosa...

Non...cette femme n'était pas SA femme...Inimaginable...La véritable Rosalie ne lui ferait jamais ça...
Et pourtant, elle était là, sous ses yeux, à demi-nue, en train de fricoter avec un autre que lui...
Lentement, il s'était approché d'elle, avant de tendre une main hésitante en direction de son bras droit...et de reculer de nouveau en sentant sa peau sous ses doigts...

* Non...*

Il ne rêvait pas s'il pouvait la toucher...Mais bon sang, qu'avait-il bien fait au ciel pour mériter une chose pareille ?!

- Rosalie...Habilles toi s'il te plaît, et rentrons...

Son regard s'assombrissaient, et il exprimait doute et incompréhension, haine aussi, pas à l'égard de son aimée, mais à celui de son amant...

Le regard que je posais sur lui était toujours froid. Lorsqu'il me toucha, je ne senti pas son contact, mais je rendais ma peau froide et dure, à l'instar de la mienne.

Depuis quelques semaines , je m'étais amusé au dépends de se pauvre Emmett. Chaque fois que je l'espionnais, je lui faisais vivre une torture quotidienne. Sur sa femme, sa tendre Rosalie, je déposais une odeur qui ne lui était pas familière. Une odeur d'homme, d'humain. Une odeur qu'il ne pouvait pas localiser.

Mais maintenant, il le pouvait. Ce Jonathan, tout droit sortit de mon imagination était un dieu grec, l'homme le plus beau que je puisse créer. L'alter Ego de cette diablesse de Rosalie.

Lui tenant toujours la main, je toisais l'ours. L'odeur de l'homme et de son sang avait quoi de rendre fou tout les vampires de cette terre. J'avais développer cette fragrance spécial. Cette fragrance, je le savais, rendrait toute pensée de ce vampire complétement incohérente.

- Je je.... je ne pensais pas que tu viendrais sous peu.. je...je

Je baissai les yeux, piteux, mais je ne fit pas mine de m'habiller. Soudain, l'humain dans toute sa splendeur se mis devant la Rosalie de l'illusion, regardant de haut en bas Emmett, un air de dédain clairement affiché sur les lèvres.

- Alors, c'est toi Emmett...

C'était un espèce d'intérogation froide, plus une constatation qu'autre chose.

- Faut pas être idiot pour se rendre compte de se qui se passe. Elle n'en pouvait plus de se tenir avec un idiot comme toi. Elle m'a rencontrer en californie, lors de sa dernière partie de chasse.

Derrière lui, Rosalie gémissait, en lui chuchotant de ne pas continuer. Elle l'attira vers lui. Trop brusquement.

Un filet de sang se détacha de sa peau.

Rosalie : Je.. je.... je ne pensais pas que tu viendrais sous peu.. je...je...

Piteuse, Rosalie restait immobile face à lui, ne semblant pas disposée à remettre ses vêtements. Et alors qu'il allait l'approcher de nouveau, Emmett s'était retrouvé face à l'homme qui l'accompagnait...
Lorsqu'un léger souffle de vent avait ammené son odeur divine jusqu'à son nez fin, le vampire avait eu un mouvement de recul.

C'était le sang le plus attirant qu'il avait jamais sentit, plus délicieux encore que celui de Bella devait l'être...
Presque aussitôt, son regard avait achevé sa métamorphose, passant de l'or au noir en quelques secondes.
Non seulement il trouvait sa femme dans ses bras, mais en plus il manquait de se transformer en assassin par sa faute ?
S'en était trop !

Jonathan : Alors, c'est toi Emmett...Faut pas être idiot pour se rendre compte de se qui se passe. Elle n'en pouvait plus de se tenir avec un idiot comme toi. Elle m'a rencontrer en californie, lors de sa dernière partie de chasse.

Le gros nounours avait laissé échapper un grondement de colère : Qui était-il ce type, pour l'insulter de la sorte ?
N'en avait-il pas déjà assez fait ?
Il allait répliquer quelque chose, quand Rosalie avait attiré l'humain contre elle, le blessant légèrement au passage...

Mais comment faisait-elle pour résister ?!
Le liquide qui s'échappait en petite quantité du corps de Jonathan faisait tourner la tête à Emmett, à tel point qu'il en aurait presque oublié son régime.
Il VOULAIT tuer la proie facile qui se pavanait avec insolence aux côtés de sa moitié, et se régaler en buvant son sang, lui faisant du même coup payer l'offense...
Oui, il méritait de mourir...Après tout, ca n'était qu'une vie, une misérable vie, celle d'un misérable humain...

* Non...Carlisle...*

Comme à chaque fois qu'il était sur le point de succomber à la tentation, le visage de son père adoptif s'était imposé dans son esprit, lui permettant de revenir momentanèment à la raison...
Partagé entre la nécessité qu'il y avait à mettre de la distance entre Jonathan et lui, et son désir de rester auprès de la belle blonde, Emmett ne savait quel comportement adopter.
Sa colère ne l'avait pas quittée, ce qui ne l'aidait aucunement à se concentrer...Plongeant un regard un peu perdu dans celui de son ange, il l'avait de nouveau encouragée à le rejoindre :

- S'il te plaît Rosa...Eloignes toi de lui, et rentrons à la maison.

Pourquoi ? Qu'est ce qu'il avait fait pour mériter ce qu'il vivait en ce moment même ? Il aimait sa femme, plus que tout, plus que sa propre vie même, alors pourquoi le faisait-elle souffrir à ce point...?

La Rosalie de la vision semblait vouloir hésité, mais son regard tourné vers l'humain démontrait tout l'amour passionné qu'elle avait pour lui. D'une main hésitante, elle caressa le dos nu de son amant, langoureusement et avec une délicatesse excessive, comme par peur de le brisé.

Elle leva les yeux vers Emmett, coupable.

- Non Emmett... J'ai essayer que cela fonctionne... mais je n'ai pas réussit. J'ai essayer de t'aimer, et je croyais que cela passerait.... je suis désolé.

L'homme qui l'accompagnait affichait un grand sourire, victorieux. Il s'avança vers Emmett, et le toisa. Il alla passé les bras autour de Rosalie, lui carressant les hanches avec passion, déposant des baisés vif dans son cou. Bien qu'elle essayait de le cacher, un vif plaisir la contrôlait.

Puis, le vaillant jeune homme, de toute sa splendeur, s'avança vers Emmett. Malgré la grande stature de ce dernier, il n'avait aucune peur dans le regard.

Il s'avança vers lui, l'air méchant.

- Aller dégage idiot. Tu vois bien que c'est moi qu'elle a choisit.

J'eut un réel plaisir à dire c'est mot, que j'aurais tant voulut prononcer en personne. Puis, m'avançant vers lui, toujours en étant l'illusion, je le poussai violamment. Comme c'était seulement un humain, la force était minime. Emmett ne broncha pas.

Rosalie elle, c'était détourné pour ne pas contemplé le spectacle.

Soudain, le poing de Jonathan s'abbatit sur la joue droite d'Emmett, qui ne sentit qu'une légère pression. Néanmoins, un craquement sinistre perça la nuit, et une éfluve de sang coulant sur la joue du vampire, et sur les doigt brisée de l'humain inconscient.

Rosalie se retourna vive. Un cri hystérique lui échappa.

- Qu'as tu fait Emmett! Pourquoi.

Si elle avait pu pleurer, des larmes chaudes aurait coulé sur ses joues, tandis qu'elle s'avançait vers lui.

L'odeur du sang était maintenant intenable, et Elle avait les yeux rond, des yeux qu'Emmett connaissait trop bien, ceux de la soif.

His eyes upon your face,
His hand upon your hand,
His lips caress your skin,
It's more than I can stand...

Rosalie : Non Emmett... J'ai essayé que cela fonctionne... mais je n'ai pas réussi. J'ai essayé de t'aimer, et je croyais que cela passerait.... je suis désolée.

Comment...Le vampire avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds en entendant ces mots...Rosalie ne voulait pas rentrer avec lui ? Elle ne l'aimait pas, et ne l'avait jamais aimé ?

* Non, non, non, c'est un cauchemard, je vais me réveiller...*

Impossible, puisqu'il ne dormait pas ! Perdu, blessé, Emmett avait terriblement mal au coeur, au sens propre du terme...Sa poitrine semblait compressée par un poids énorme, qui le faisait suffoquer...
Ses yeux absents semblaient ne pas voir les démonstrations d'affection que s'offraient sa moitié et un parfait inconnu juste devant lui, sans aucune retenue...

Jonathan : Aller dégages idiot. Tu vois bien que c'est moi qu'elle a choisit.

Il n'avait même pas vu l'humain l'approcher. Il avait oublié sa soif, son odeur, tout...La seule chose qu'il distinguait encore, c'était le visage coupable de celle qu'il aimait...La seule, l'unique à qui il avait jamais offert son coeur...

Why does my heart cry ?
Feelings I can't fight...

De même, il n'avait pas cillé lorsque la créature insignifiante qui gesticulait devant lui avait envoyé son poing dans sa joue droite...
A supposer qu'il ai eu assez de force pour lui faire du mal, il aurait accueillit la douleur avec reconnaissance...

Rosalie : Qu'as tu fait Emmett ! Pourquoi ?!

En relevant des yeux empreints d'une tristesse indiscible sur la belle blonde, Emmett avait constaté avec horreur que son regard avait viré au noir, et qu'elle était prête à se jeter sur l'humain inconscient.
Une part de lui aurait voulu la laisser faire, mais il s'était reprit : Il ne pouvait pas lui faire ça, pas à elle...

C'est pourquoi il s'était interposé, entre l'ange et sa proie...
Incontrôlable, son épouse l'avait attaqué, ce qu'elle n'avait jamais fait auparavent, refermant à plusieurs reprises ses dents sur sa peau, lui arrachant des grimaces douleureuses...

J’avais peut-être été trop profondément dans l’interprétation de mes personnages, mais je le détestais tellement. J’avais envie qu’il souffre, lui plus que tout autre personne. Je voyais en lui tout ma haine pour Royce, tout ma jalousie étalée au grand jour. Je voyais en lui l’envie qui me déchirait. J’aurais voulut être à sa place, chaque jour, je le voyais, lui, cette insignifiant cafard, dans les bras de la femme que j’aimais…. Celle qui devait me revenir de droit.

Je l’avais eu devant moi, quelques instant, perdu, le cœur déchiré…. Pour mon plus grand plaisir. Comme j’aimais le voir souffrir, mais ce n’était pas assez. Ce n’était jamais assez.

Alors que j’aurais voulut m’en tenir à l’homme, projetant des nuées de sang autour de moi, je me jetai sur Emmett, toute dent sorti. J’étais palpable, mais je ne ressentais rien. J’aurais tant aimer ressentir le déchirement de sa peau sous mes dents. Les cris de douleur qu’il poussa, par contre, me firent si plaisir que je ne pus m’arrêter. Il le fallait pourtant. S’il fallait qu’il se rende compte qu’aucune marque de dents ne le zébrait, et que sa douleur n’était que celle provoquer par la trahison de Rosalie, s’en était fait. Il viendrait me rejoindre, et ne me laisserait pas le temps de profiter de ma Rose.

Je réussis à me détacher, luttant contre tout mes sens , qui me dictait de l’attaquer encore et encore. Je regarder le jeune homme, de l’autre côté d’Emmett.

Lorsque l’on contrôlait le monde et l’univers, chaque situation pouvait être tourner à son avantage. Pour le marionnettiste habile, le jeux était de créer la scène, et de le prêter à notre plan. Je suis un marionnettiste habile.

Le jeune homme avait sauté à côté d’Emmett, le contournant suptilement, un peu trop rapidement peut-être, mais je comptais sur l’angoisse de l’amoureux brisé pour cela. D’un bon qui n’en finissait plus de lenteur, il atterrit dans les bras de Rosalie. Cette dernière, levant les yeux noir vers son amour, plongea la tête dans le coup de l’inconscient, et aussitôt, des bruit de succion, les bruit d’une veine que l’on brise, se fit entendre.

« Va rejoindre Emmett sur la Road 120. Immédiatement Jasper. »

Voici l’ordre que m’avait donné ma femme. Abandonnant toute mes autres activités, je m’étais élancé, vers la sortie de notre maison alors qu’elle m’attrapait le bras pour me lancer une déclaration d’amour, me disant qu’elle m’aimerait toute sa vie quoiqu’il arrive. Je fronçai les sourcils. Qu’est ce qu’elle me cachait. Je n’avais pas le temps de me questionner ! Je l’embrassai, faisant passer un je t’aime aussi dans ce geste puis sautant par la fenêtre, je m’étais enfoncé à toute vitesse dans la foret. Ma destination ? La Road 120. Je la rejoignis et me mis à la longer, la forêt cachant mes déplacement à grande vitesse.

J’humai l’air également à la recherche de l’odeur de mon frère… Je bondissais de plus en plus vite, j’étais inquiet. Que ce passait il donc aujourd’hui ? Entre les visions de ma femme et maintenant ça, je ne comprenais pas vraiment. Enfin, j’aperçus la voiture d’Emmett garé sur le bas côté de la route. Mes yeux surpuissant firent un zoom. Il n’était pas à l’intérieur et la voiture était en bonne état. Il n’avait donc pas eu d’accident, comme apparemment les accidents de voiture étaient la mode chez les vampires, Rosalie ayant eux droit à une explosion de BMW… Je bifurquai rapidement et m’aventurait encore plus profondément dans la foret. Je ne mis pas longtemps pour que l’odeur d’Emmett me vienne au nez et lorsque je le découvris je me stoppai net.

Il était figé sur ses positions, on aurait dit qu’il s’était interposé entre deux choses invisible. Je l’avais entendu pousser des plaintes de douleurs et de lui émanait une telle souffrance morale, une telle détresse. Je me sentais mal pour lui. Jamais je n’avais ressentis une telle déchirure du cœur… Je sortais de ma cachette. L’appelant.

« Emmett ?!! »

Voyant qu’il ne réagissait pas, je m’approchai encore plus près. Me plantant devant lui, il ne me voyait toujours pas. Il fallait que je le sorte de cette léthargie… Je n’avais qu’un seul moyen…

« Désolé vieux… »

Serrant le poings, je lui donnais un bon coup dans la mâchoire, le faisant tomber à la renverse. Je m’approchai de lui et lui tendant la main pour l’aider à se relever, je remarquai qu’il avait l’air moins ahuri que précédemment même si la douleur était toujours présente dans son être… Il avait été victime d’une attaque aussi, tout comme Alice. J’en aurai mis ma main au feu ! Je me mis à humer l’air pendant que mon frère reprenait peu à peu ses esprits. Je me tournai de nouveau vers lui et remarqua qu’il regardait autour de lui, cherchant, guettant, surement la chose qu’il avait vu. D’un air rassurant je déclarai :

« Tout ce que tu as pu voir était faux… »

Les crocs de Rosalie avaient pénétré sa chaire à plusieurs reprises, morsures ô combien douleureuses qu'Emmett avait tout d'abord reçues sans broncher, avant de laisser échapper quelques plaintes, peut-être d'avantage provoquées par la douleur qui assaillait son âme que par ses blessures physiques...
Après ce qu'il avait entendu, il avait plus envie de laisser sa femme lui ôter la vie plutôt que de protéger celle de Jonathan, et c'est peut-être ce qui avait poussé ce dernier à sa perte...

Ne voulant pas blesser son ange, car lui faire du mal aurait vraiment été la pire chose qui aurait pu lui arriver, le gros nounours ne s'était pas défendu, protégeant simplement son visage de ses mains.
Aussi, lorsque son épouse s'était éloignée, il avait été trop sonné pour la rejoindre à temps, et l'empêcher de mordre l'humain avec qui elle batifolait un peu plus tôt...
Ainsi le traité avec les Quileutes était rompu...

En plus de savoir que son aimée souffrirait certainement de n'avoir sû contenir ses pulsions sanguinaires, le vampire pensait avoir mit sa famille en danger, et cela lui était insupportable...

- Rosa, non !

Le regard qu'elle avait vrillé dans le sien, froid et cruel, l'avait figé sur place...Il était incapable de faire quoi que ce soit, condamné à assister au meurtre de Jonathan ou pire, à sa transformation...

Jasper : Emmett ?!!

Le jeune homme n'avait ni vu, ni entendu son frère, prisonnier de l'illusion créee par Romuald, son ennemi invisible...

Jasper : Désolé vieux…

Soudainement, il avait sentit une vive douleur lui traverser la mâchoire, alors qu'il tombait à la renverse. Et quand il s'était redressé, Rosalie n'était plus là, pas plus que sa victime...A demi recroquevillé sur le sol, le gros nounours avait posé des yeux perdus sur son frère, avant de murmurer frénétiquement :

- Rosa...Rosa...elle...

Il ne comprenait pas...Jasper n'avait-il rien vu ? Pourquoi ne s'inquiètait-il pas lui aussi pour Rosalie ?

Jasper : Tout ce que tu as pu voir était faux…

Faux ? Ces mots avaient mit un certain temps à trouver un sens dans l'esprit d'Emmett, qui avait lentement retrouvé espoir...
Si ce qu'il avait vu n'était qu'une illusion, sa femme n'avait rien fait de ce qu'il avait crû constater !
Après s'être relevé, il avait interrogé Jasper, encore secoué, et inquiêt :

- Comment...Qui a fait ça ? Où sont les autres ?

Toutefois, avant qu'il ait obtenu une réponse, Emmett avait sentit que quelque chose clochait à nouveau...

Je sentis vaguement que je perdais le contact. Rosalie était maintenant devant moi, dans cette maison. La quantité d'illusions que je l'assaillaient me faisait perdre le contrôle de moi-même, tandis que la vision que j'avais d'Emmett se brouillait. Le courant se coupa brusquement, et je savais que je ne parviendrais que difficilement à m'y replonger. Néanmoins, je ne pu m'empêcher de le faire soufrir, une dernière fois.

Je m'avançais lentement , vers ma prois, ma Rosalie était à moi. J'en n'en avais plus pour longtemps.

J'apparut devant les frères Cullen, splendide, dans les habits de mon époque. Un nouveau venu était là, j'apparu aussi à son esprit, question de ne pas créer de jalousie.

Les mains derrière la tête, j'avançais non-chalament vers les deux hommes. Je riais aux éclat, totalement hilares.

- Bien joué Jasper, vraiment. Je te félicite.

Mon ton était moqueur et hargneux. J'avais capté leur attention, et je voulais les faire souffrir, surtout lui.

- Vous passer une belle soirée? Pour ma part, je m'amuse royalement. J'aurais aimé que tu puisses voir ta face, cher Emmett, alors que Rosalie se vautrait dans les bras d'un autre. Ce Jonathan, que je m'évertue à te faire rencontrer depuis si longtemps.

Cette fois, j'avais un réelle plaisir. Dans la maison des Cullen, l'apparition des femmes en colère commençait. Je savais qu'il ne restait plus beaucoup de temps avant que j'entre en scène.

- Tu vas arriver trop tard pour la sauvé. Tout cela, je l'ai fait pour elle, celle que j'aime depuis si longtemps. Peu importe la vitesse à laquelle tu coureras. Je serai déjà loin, et elle sera avec moi.... pour toujours.

Sur ce, je lui fit visualiser la scène qui se passait à cette instant devant moi, ainsi que celle qui c'était dérouler. Je leur fit voir le traitement que j'avais infligé à Alice, ainsi qu'à Isabelle et Edward. Tout cela, en mode rapide, mais leur cerveaux vampirique capterait l'essentiel. Puis, rapidement, j'enchainai avec les 90 années de ma vie, insistant sur la fin de mon humanité. Il saurait qui je suis, et ce dont je suis capable de faire... et cela ne les réconforterait pas.

- J'entre en scène maintenant, c'est à moi de jouer.

La dernière vision qu'ils eurent de moi, c'était moi, s'avançant vers elle, complétement omnubilé par sa beauté, tandis qu'elle était sur le divan, fragile et désemparé. Elle qui suppliait qu'on l'aide... elle qui l'appelait , lui, Emmett.

» Romuald Van Eyeck
» L'Attaque de Romuald TERMINER
» Romuald Van Ayeck: La fatale comédie
» Romuald Van AyecK : Haine et Vengeance!
» Only you...and me ( Rosalie )