Je crois que j'aurais mieux fait de rester couchée {Nick

"Gaby ma cherie reste au lit tu es tremblante de fièvre et tu tousse a t'arracher les poumons..."
-Non non ça va très bien maman je vais en cours...

Je me levais et chancelais et me rattrapais a ma mère. Celle ci me rattapa et me força a me recoucher. Je me dégageais brusquement de ses bras.

"Ça suffit maintenant Gabrielle couche toi!! Pourquoi veux tu donc tellement aller en cours? Il y a un garçon c'est ça?"

Je foudroyais ma mère de mon regard chocolat normalement pétillant et doux. Elle recula. Nos rapports s'étaient encore dégradés depuis la dernière dispute familiale où elle avit pris le parti de mon père et moi de mon frère ainé.

-Si j'y vais c'est pour Clémence heureuse? lachais-je glaciale avant d'attraper mes affaires et d'aller prendre une douche.

L'eau brulante qui se deversa sur mon corps nu me fit du bien. Je restais longtemps avant de me dire que j'allais être en retard. Pas grave je commençais a dix heures. Sortant de la douche les cheveux dégoulinant je me séchais et prit aussi des médicaments. Je savais que la fièvre baisserais quand a la toux. Elle me repris soudain et je m'accrochais au reborddu lavabos prise d'une quinte de toux horrible. J'aurais aimé me recoucher mais je devais aller au lycée. Ne serais-ce que pour soutenir ma jumelle de coeur.

M'habillant d'une jupe en jean d'un leggings noir d'un col roulé de la même couleur d'une veste bordeau, je me séchais rapidement les cheveux les laissant libres et un peu ondulés, a peine un peu de crayon noir et je sorti. J'attrapais mon sac et descendis dans la cuisine. Mon père était déja parti ma mère avait préparé le petit déjeuner. J'avais une gorgée de chocolat et la moitié d'une tartine avant de me lever de mettre les bottes et de saluer ma mère.

Prenant ma voiture je me dirigeais vers le lycée tranquillement lorsque je fut prise d'une quinte de toux. J'essayais de la retenir mais une biche passa juste a ce moment la et je freinais brutalement. La laissant filer je toussais avant de continuer ma route. En arrivant, chouette, un peu de chance j'avais une place de libre près de l'entrée. Je me garais. Ça avait déja sonné il n'y avait plus personne. Je me dirigeais vers les casiers pour prendre quelques trucs avant d'aller retrouver Clem' au CDI. Ouvrant ma porte je toussais encore, roo put*** de laryngite. J'attrapais mes livres et fermais la porte de mon casier. Me retournant je fis quelques pas et relevant la tête je fus surprise de l'aperçevoir. Tellement surprise que je lachais mes livres qui s'éparpillèrent à terre. Mais j'avais tellement l'habitude de l'entendre se vautrer que pour le coup je n'avais pas fais gaffe. Je soupirai et me baissais pour ramasser tout jusqu'a ce qu'une main chaude frole la mienne. Je redressais brusquement la tête et le regarda en fronçant les sourcils sans un mot. Mes livres en mains je me redressais. Lui avais mon livre d'histoire en main.

Un an plus tôt

"Non non non et non!!
Je ne peux pas faire ça et tu le sais très bien."

La réponse de Nick avait fusée. Et il ne comptait pas revenir dessus. Il ne pouvait pas, tout simplement, se permettre d'embrasser Rose comme ça. Il était en couple avec quelqu'un déjà, et la notion de fidélité, même hors mariage, n'était pas à prendre à la légère. Il ne tenait pas à blesser Gaby, il ne tenait pas à baisser dans son estime non plus. Pourtant, il se sentait piégé. En effet, il fallait bien qu'il respecte les règles du jeu, et donc fasse une chose qui ne lui disait rien du tout. Que faire ? ... Nick s'intérrogeait, et ne voulait pas prendre la moindre décision. La peur sans doute, de passe rsoit pour un lache ne tenant pas ses engagements, soit pour un des pires imbéciles que la terre puisse avoir.

Hum ...

"Allez Nick, un baiser ça n'engage à rien.
Et puis, personne n'est sensé savoir ce qui se passe ici et maintenant non ?"

Oui mais voila, le jeune Nick saurait lui. Et ne pourrait sans doute plus regarder Gaby en face sans se sentir honteux et malvenu. Son comportement entraîneraient les soupçons de la jeune fille qui finirait par découvrir le pot au roses. Il n'en doutait pas. De toute façon, il ne se sentait pas capable de lui mentir donc la moindre question de la part de Gaby entraînerait des conséquences terribles. Du moins pour un jeune homme de 15 ans orgueilleux et maladroit. Bref, la situation se présentait mal, et ne semblait pas décider à s'améliorer.

De nos jours

Nick n'avait pas oublié cet instant de faiblesse morale, celui où il avait commis la pire erreur de sa vie. Qui n'était pas d'avoir embrasser la jeune fille devant lui, mais de trahir la confiance que sa "petite copine" de l'époque pouvait avoir en lui. Cette confiance, sa confiance, comptait bien plus à ses yeux que ce qu'il n'avait été capable de le dire. Et encore à cet instant, la blessure qu'il s'était lui même infligé continuait de le faire souffrir. Encore et toujours, comme si un venin acide continuait de circuler dans ses veines, le minant d'une partie de ses forces.

Cette blessure, il pouvait la supporter désormais, sans oublier ses erreurs, sans oublier quel imbécile il avait été. Sur le chemin de ses cours, Nick repensait souvent à ce moment, à sa faiblesse face à Gaby. Que n'avait-il dit à la jeune femme qu'il tenait plus à elle qu'elle ne semblait le croire. Que n'avait-il pas présenter ses excuses, exprimer ses regrets devant elle. Mais non, imbécile il avait été une fois, et imbécile il avait été une deuxième fois, blessant Gabrielle par ses actes puis ses paroles, brisant un lien qu'il n'avait crut si fort et fragile à la fois. Le recul lui permettait désormais de comprendre ce qu'il aurait dut faire, ce qu'il devrait faire.

Mais, pour l'heure, il devait se rendre en cours de Chimie, avec un professeur totalement fou, puis ensuite en histoire de l'art. Un cours qu'il avait en commun avec la demoiselle qui occupait ses pensées. Etait-il encore amoureux de Gabrielle? Il n'aurait sut lui même répondre à cette question, tout au moins voulait-il retrouvait sa confiance et son amitiée. Recréer un lien avec elle, un lien fort qu'il saurait faire grandir cette fois, et non plus briser dans un acte stupide.

S'avançant silencieusement dans le couloir principal du lycée de Forks, Nick ne faisait pas spécialement attention à son environnement. Mais, pour une fois, il ne trébucha pas. Peut-être qu'il se sentait guidé par une force extérieur, ou alors le destin le mit sur le chemin de Gabrielle, car c'est un grand fracas qui lui fit lever la tête. Pour apercevoir Gabrielle, Gaby. Son ex copine, son ex amie.

Se baissant pour l'aider à ramasser ses affaires, il s'empara de son livre d'histoire, qu'il tendit à la jeune fille, pâle comme un linge.

"Tiens, ton livre"

Trois mots.
La conversation ne s'emblait pas s'engageait sur les meilleurs auspices. Nick en était parfaitement conscient, mais bizarrement, il n'avait plus peur. Il était là non? Cela devait bien signifier quelque chose. Pas qu'ils étaient fait pour se rencontrer, mais qu'ils étaient faits pour se rencontrer ici et maintenant, et terminer une conversation commencer l'année précedante.

"Je peux te parler un instant ?" lui demanda t'il

Mon regard chocolat se voila lorsque je pris en pleine figure la dernière longue discussion que nous avions eu. Elle avait été terrible, elle m'avait brisée, elle m'avait fait detester toutes les pom-pom girl de ce lycée pourri.

Flash Back

Ça faisait plusieurs jours déja que la fête d'Emilia était passée. Ils y avaient tous été sauf Gabrielle qui ce jour là était avec Clémence en Californie au bord de la mer. Mais elle savait que Nick y était allé. D'ailleurs il était devenu bizarre depuis cette soirée là, il était géné qu'en elle lui en parlait, changeait constemment de sujet, était plus distant. Il ne la regardait même plus dans les yeux. Alors un jour, Gaby l'avait pris a part, l'avait forcé a la regarder.

-Nick qu'est ce qui se passe tu n'est plus le même depuis la fête chez Emilia!! Raconte moi...

Nick détourna la tête au moment où l'une des pom-pom girl du lycée passait. Une des pires ennemies de Gabrielle en plus. Rose Mikelton. Elle eu un grand sourire envers le jeune homme.

"Salut Nicky!!" dit elle d'une voix mielleuse et hypocrite avant de partir.

Gabrielle grimaça et regarda Nick surprise.

-Nicky?

Le jeune homme parut embarrassé et se passa la main sur la nuque alors que Gaby, lentement comprenait. Elle recula, effarée.

-Nick non je t'en pris tout mais pas ça...
"Je suis désolé Gaby mais lors de la fête chez Emilia j'ai heu... embrassé Rose."

Le coeur de Gabrielle se fendit alors que les larmes couler sur son doux visage.

"Pardon Gaby je m'en veux tellement..."

Fin Flash.

De ce jour là je ne lui avais jamais pardonné et les pom pom girl étaient devenues les pires ennemies que je pouvais avoir une en particulier. Rose Mikelton. Si Clémence ne m'avait pas retenue je crois que je l'aurais étranglé cette éspèce de blondasse. Je revins a la situation présente. Je n'avais pas parlé a Nick a part quelques mots pour l'envoyer bouler a chaque fois qu'il osait ouvrir la bouche pour me parler. Je ne l'appelais même plus par son prénom. La seule fois où ma jumelle de coeur avait soulevé le problème c'était pour me demander: "Mais Gaby, si tu ne lui pardonne pas, est ce que c'est parceque tu ne l'aime pas encore?" J'avais été tellement furieuse et choquée que Clem n'avait plus jamais abordé le sujet.

Maintenant je me trouvais devant lui et ça me fit encore une déchirure au coeur. L'aimais-je donc encore? Je n'en savais rien, je le detestais ça j'en été sûre quand a l'aimer... Il me tendit mon livre que je pris en murmurant un vague "Merci". Lui me regarda je fis de même, de marbre.

Nick: "Je peux te parler un instant ?"

-Je n'ai rien a te dire Bryson, répliquais-je froidement.

Mais a vrai dire je pense que c'était faux. Oui on devait parler c'était un fait inéluctable. Je soupirai et eu une quinte de toux qui me fit tourner la tête. Je finis par revenir vers lui.

-D'accord... finis-je par accepter.

Peut-être que si l'on parlait, je ferais vraiment une crois sur lui et j'irais mieux? Ou pas.

Tout n'était pas pour le mieux pour Nick, qui savait que ce qui allait suivre ne lui ferait pas vraiment plaisir. Ni beaucoup de bien non plus, mais il devait crever un abscès, faire jaillir un flot de paroles qui pourraient certainement changer les choses, sa "non relation" avec Gabrielle.

D'une certaine façon, et il était assez honnête pour le reconnaître, c'était surtout le fait de ne plus pouvoir lui parler, de ne plus rien partager avec Gabrielle qui continuait de faire souffrir le jeune homme. Leurs plaisanteries, leurs jeux incessant, cette complicité. Il avait perdu tant de choses par imbécilité. Mais il voulait réparer, changer les choses, mettre un terme à non dits et à ce sentiment de ne pas savoir. Il voulait comprendre, s'exprimer, ecouter Gabrielle. Cette conversation serait un premier pas pour que chacun puisse guérir ses blessures. Nick osait l'espérer.

"Ecoutes, je me suis comporté comme le pire des imbéciles, et pire que tout je t'ai blessé."

Il se tut un instant, il voulait que chaque mot s'ancre bien dans la mémoire de Gabrielle, et dans la sienne

"Et j'en suis sincèrement désolé. Je regrette de t'avoir blessé, je regrette que mon attitude ai put te blesser à ce point. J'aimerais tant pouvoir réparer mon erreur tu sais ...."

Voila, il avait dit quelque chose d'important, de très important. Il avait exprimé ses regrets, ses espoirs. Toutefois, il n'avait pas encore terminé de dire ce qu'il désirait dire. Il lui restait bien d'autres choses à dire, à faire, à vivre. A fond. Sans regrets. Il ne voulait plus faire quoi que ce soit qui entrainerait de futurs regrets. C'était un peu son leitmotiv, sa résolution. Son nouveau pas vers celui qu'il serait une fois adulte.

"Ta compagnie me manque, ta confiance me manque, pouvoir te parler et t'écouter pendant des heures. Nos petits rien, d'avant même que nous ne devenions un couple ... Et que je ne gache tout comme un idiot

Nouveau silence, il devait reprendre sa respiration sous peine de s'éttouffer. Puis, il termina, enfin terminer ... pour l'instant, il ne savait plus quoi dire d'autre sans savoir ce que pouvait ressentir ou dire ou penser Gabrielle. Il n'attendait plus qu'une réponse, qu'elle quelle soit.

"Je vais m'arrêter de parler sur ces quelques mots. Désolé, je regrette et je souhaite avoir la chance de réparer les dégats de mes erreurs."

Je m'armais d'une grande patience et d'un courage blindé. Je savais que j'en aurais énormément besoin pour la prochaine discussion que mon ... ex et moi aurions. Je le fixai de mon regard chocolat, grave. Moi qui ne l'étais jamais normalement. Ou rarement. Nick parla le premier. Il s'excusa, encore une fois et encore une fois ses excuses me laissèrent de marbre. Pas totalement cette fois mais j'étais trop en colère contre lui.

Nick: "[...] J'aimerais tant pouvoir réparer mon erreur tu sais ...."

J'eu une grimace et mes yeux reflétèrent ma douleur et mon chagrin. J'aimerais moi aussi qu'il puisse réparer son erreur, remonter dans le temps, que jamais il n'embrasse Mikelton, que jamais il ne me blesse comme il l'avait fait. C'était impossible. Nick continua.

Nick: "Ta compagnie me manque, ta confiance me manque, pouvoir te parler et t'écouter pendant des heures. Nos petits rien, d'avant même que nous ne devenions un couple ... Et que je ne gache tout comme un idiot"

Je le foudroyais du regard. Mais pour qui se prenait-il enfin? Il embrassait une pouff de première sans même avoir l'excuse de l'alcool, et après il venait me dire que je lui manquais? Mais lui aussi me manquais. Depuis longtemps.

-Tu aurais peut-être dû y penser avant d'embrasser cette idiote de Rose Mikelton!! m'enervais-je.

Je n'étais pas franchement connue pour mon calme et ma patience légendaire. Non ça c'était plutôt ma jumelle, mon contraire. C'était Clémence alors que moi j'étais une tornade née.

Nick: "Je vais m'arrêter de parler sur ces quelques mots. Désolé, je regrette et je souhaite avoir la chance de réparer les dégats de mes erreurs."

Je fermais les yeux et me pinçais l'arrête du nez pour éviter d'aller l'étrangler immédiatement. Je me forçais a me calmer puis le regarda le regard flamboyant de larmes, de colère, de chagrin.

-Sais-tu au moins ce que ça fait d'être trahie par la personne que tu aime? A mon avis tu l'ignore, moi plus maintenant, tu m'a blessée, si tu voulais rompre il fallait me le dire mais pas comme ça!!! Et a moins de posséder un retourneur de temps et de tout changer comme dans Harry Potter je vois mal comment tu pourrais changer quoi que ce soit a ton erreur!! Mais ne t'inquiète pas je ne te compte pas seul dans le lot des tords, il y a d'abord Mikelton pour avoir été une sale garce et pour l'être toujours et évidemment il y a moi pour avoir été assez stupide et t'avoir faire confiance!!

J'étais ... folle de rage c'était le mot. Il fallait vraiment que je... une crise de toux me reprit, plus puissante que toute les autres, je lachais a nouveau mes livres qui retombèrent avec un bruit mat. Je me forçais a me calmer alors que je sentais quelque chose au coin de mes lèvres. Une goutte de sang perla. Zut!! Je crois que j'aurais du écouter ma mère, ça m'aurais évité de m'enerver et de faire monter la fièvre en crachant du sang. Je me baissais a nouveau pour reprendre mes livres.

-Je t'en est énormément voulu tu sais ... murmurais-je la voix un petit peu rauque. Je t'en veux encore...Moins mais c'est encore là comme une déchirure...

Je me redressais et le regardais. Sentant une autre quinte je tentais de respirer.

*Zen Gaby reste Zen *

-Tu l'aime? demandais-je quand même. Ou tu l'aimais?

Pas que ça m'interresais de savoir si mon ex amant aimait ou avait aimé l'autre blondasse de Rose Mikelton mais au moins a titre d'information. Comme je ne l'ai avais pas vus ensembles après...Ma toux reprit. Moins forte cependant mais étais-ce une lueur d'inquiétude que j'avais entre aperçut dans le regard de Nick Bryson? OK j'étais vraiment mal là.

En l'espace d'un crépuscule ...
Tu me montres l'étendue du monde du haut d'un cheval entre mes quatres murs.

Soyons bien clair, Nick n'avait jamais eu, et n'aurait sans doute jamais le pouvoir de voyager dans le temps pour modifier le passé. Ne possédant pas de voiture spécialement créer pour ça, comme le célèbre "Dock" des films "Retour vers le Futur", il ne pouvait que tenter de réparer ce qui pouvait l'être, avec ses faibles moyens et ses faibles capacités physiques comme intellectuelles. Au moins savait-il par où commencer, et quel pourrait être la première chose à faire pour qu'il puisse se dire qu'il commencer, peu à peu, à effectivement réparer son erreur.

Première étape, s'expliquer, enfin, calmement avec la jeune fille qui se trouvait devant lui. Crever l'abcès, le faire disparaitre totalement, et nettoyer le sang sur le sol. Façon de parler, Gabrielle n'avait pas le tempérament explosif, ni meurtrier qu'une Rosalie pouvait avoir. De toute façon, inutile de tenter la comparaison, le choix de Nick était fait depuis longtemps, et même s'il venait à "mieux s'entendre" avec la jolie blonde, il n'aurait jamais de pensées ambivalente à son égard. Mais ce n'est pas le sujet qui nous intéresse

"Je n'ai pas assez pensé à ce moment là, au moins sommes nous d'accord là dessus ... Non, je n'ai pas pensé du tout en fait. A rien du tout."

Nick écouta ensuite calmement la demoiselle, prenant conscience qu'elle aussi avait des choses à lui dire. Beaucoup de choses, énormément même. C'était ainsi, il n'avait pas espérer sans tirer à si bon compte, et savait qu'elle n'en aurait certainement pas terminé avec lui. Pas avant des semaines, des mois, ou des années. Mais quelque chose lui faisait croire qu'il progressait, que les choses pouvaient s'améliorer, même si plus rien ne serait "comme avant". Toutefois, une partie du discours de la belle ne lui plaisait pas, ce qu'il lui fit remarquer

On ignore la gravité de sa blessure tant que quelqu'un d'autre ne la sonde pas.

"Arrête de te traiter d'idiote! Tu n'en as jamais été une, et tu n'en sera jamais une.
J'ai été l'idiot, et ... nous savons qui la garce. Tu reste la victime dans l'affaire."

Une pause ...
Il réfléchissait à la meilleure façon de présenter le fruit de plus d'un an de réflexion sur ce qu'il avait fait et pouvait faire pour changer les choses. Pas le passé, mais le présent, et donc le futur.

Malheureusement, le destin ne semblait pas décider à lui facilitait les choses. Une quinte de toux l'interrompit et il découvrit l'une des raisons du retard de Gabrielle. Elle était malade. Grippe? Ou autre chose? Nick, n'étant pas médecin, ne pouvait pas savoir. D'ailleurs ... il n'avait pas besoin de savoir pour s'inquiéter. C'était plus fort que lui, il s'inquiétait toujours pour les personnes qui étaient chères à ses yeux et son cœur.

"Tu m'en veux ...
Oui ça je le sais, et j'avais également réalisé que je t'avais blessé ... Mais peut-être avais-je besoin de me l'entendre dire pour réaliser à quel point je t'avais effectivement blessée. Mais non, je ne l'aime pas, et je ne l'ai jamais aimé ... "

Nick, toujours inquiet, s'approcha de deux pas de Gabrielle, se plaçant ainsi à sa portée si jamais la demoiselle devait faire une chute ou quoique ce soit de ce genre. Il ne s'était pourtant pas "trop" rapproché, sachant que cela aurait put faire mal réagir Gabrielle. Il prendrait son temps pour regagner sa confiance.

Deuxième étape ...
Trouver un moyen de regagner sa confiance.

"Tu sais, j'aimerais te prouver que tu peux avoir confiance en moi. Je sais que cela risque d'être long et difficile, mais je reste persuader que ça en vaut la peine. Tu en vaux la peine, tu en as toujours valu la peine, et tu en vaudras toujours la peine. Toujours, pour moi du moins"

Un fin sourire apparut sur ses lèvres.
Le sourire d'un homme, ou d'une femme, qui commence à comprendre seulement l'ampleur de sa tâche. Mais qui, étrangement, ne s'en retrouve que plus stimuler encore. C'est donc dans cet état que se trouvait Nick, qui se dit en lui même

*C'est une perle cette fille !!
Et c'est après l'avoir perdue que je l'ai réalisé ... quel crétin ...*

Oui, le jeune homme s'insultait bien lui même
L'illumination venait de frapper Nick.
L'illumination, une vérité énoncé au bon moment. Sa vérité, son illumination.

Les mots ne contiennent ni ne définissent personne. Seul le coeur le peut.

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Ah il n'y avait pas pensé? Non il avait l'audace de me dire que sur le coup il n'avait ni pensé a moi, ni a nous deux, ni aux conséquences que son geste créerait? Non non il n'avait pas pensé a tout ça. Je rêve, j'hallucine!! Oui c'est ça, c'est la fièvre!! Maman avait raison j'aurais dû rester au lit.

Nick : "Arrête de te traiter d'idiote! Tu n'en as jamais été une, et tu n'en sera jamais une. J'ai été l'idiot, et ... nous savons qui la garce. Tu reste la victime dans l'affaire."

J'eu un léger rire...froid et forcé on va dire. Et qui me fit tousser en plus. Si si j'avais été une idiote. J'avais été une idiote de lui confier mon coeur comme j'avais été idiote de retomber dans le piège avec Erwan. Les hommes sont tous les mêmes.

Nick : "[...] Mais non, je ne l'aime pas, et je ne l'ai jamais aimé ... "

Je ne sais pas pourquoi alors ne me le demandez pas, mais ses dernières paroles restèrent gravées en moi. D'un coté j'étais soulagée, il ne l'avais jamais aimée, c'était alors juste un jeu stupide lorsque la maturité n'étais pas encore arrivée. Et pourtant d'un autre coté j'étais encore plus mal. L'idée qu'il me trompe avec une fille qu'il aime, passe encore (enfin façon de parler) mais avec une fille qu'il n'aime pas, et à qui il a peut être brisé le coeur (quoique celui de Mikelton pourrait être en cendre que ça ne me ferait rien) me rendait mal à l'aise. Lui continua de parler.

Nick : "Tu sais j'aimerais te prouver que tu peux avoir confiance en moi. Je sais que cela risque d'être long et difficile, mais je reste persuader que ça en vaut la peine. Tu en vaux la peine, tu en as toujours valu la peine, et tu en vaudras toujours la peine. Toujours, pour moi du moins"

Je detournais la tête et mon regard chocolat. Non il n'avait pas le droit de me dire ça, pas maintenant. Je ...je savais...j'étais encore furieuse après lui mais qu'il me dise ces mots me fit du bien. Au moins il tenait toujours un tant soit peu a moi. Je le regardais a nouveau.

-Tu n'a pas le droit de me dire ça ... Pas maintenant ... C'est trop tôt ... Ou trop tard ... Je meritais quand même que tu me le dise avant. Je suis encore tellement en colère contre toi et contre... contre cette garce de Mikelton!! Enfin tu avais toutes les filles mais elle, tu as choisis de me tromper avec ma pire ennemie!! Entre toutes!! Ça par contre j'avoue que je ne comprend pas, je n'ai jamais compris, pourquoi? Mais maintenant ça n'a aucune importance, j'ai tourné la page et tu devrais faire de même Nick. Je ne merite pas ces remords et je n'en vaux pas la peine comme tu le pense...

Mais avais-je vraiment tourné la page? Mon subconscient me disait que non. Parcequ'une partie de moi continuait de l'aimer alors qu'une autre le haissait cordialement. Et moi au milieu je ne savais que faire, que dire. Pourquoi fallait-il que la vie soit si compliquée? Qu'elle ne soit pas celle des contes de fées que me racontait ma mère ou l'un de mes frères lorsque j'étais toute petite.

*Parceque les contes de fées n'existent pas Gaby que tu vis dans le monde réel et que ton premier amour n'est pas forcément le prince charmant...* me murmura cette petite voix en moi.

Merci j'étais au courant. Une quinte de toux me reprit. Je finis par m'adosser contre les casier, tête renversée, yeux fermés, complètement déconnéctée. J'avais froid, je tremblais, j'avais mal. A la gorge, oui, partout, aussi mais surtout là. A cet endroit où l'on entend les battements plus ou moins réguliers ... d'un coeur. J'ai mal, si mal. Ce n'est pas bien de remuer le passé et c'est ce que Nick et moi faisons depuis tout à l'heure. Je rouvris les yeux et le fixai silencieuse.

(Musique d'ambiance: http://www.coucoucircus.org/ost/generique.php?id=1170)

Oui bon!
Inutile de retourner le couteau dans la plaie, Nick avait parfaitement conscience d'avoir fait, à ce moment là, l'une des plus grosses bêtises de sa courte vie. D'un autre coté, il ne pouvait plus rien y changer de toute façon, alors autant aller de l'avant et faire ce qu'il pourrait pour que toute cette partie de sa vie lui donne les leçons qu'il avait à apprendre. Comme par exemple de ne jamais trompé la personne avec qui il entamait une relation amoureuse ou amicale. Ou ne jamais mettre en colère une femme. Ce genre de choses.

Bref, Nick avait parfaitement appris sa leçon, et il avait sans doute murit un peut plus vite que la normale avec cette "aventure" qui s'était, sans aucun doute, avérer désastreuse pour lui et pour la personne qui se trouvait toujours devant lui à cet instant. Prénom Gabrielle, nom de famille Marshall. Il ne l'oublierait pas, combien il était facile de blesser quelqu'un, comparer aux efforts nécessaire pour pouvoir regagner la confiance de cette personne.

La réponse que fit Gabrielle à ce jeune homme totalement déconnecté de certaines réalités ne lui fit pourtant pas plaisir. Qu'elle estime qu'il s'y prenait trop vite, ou trop tard ou tôt en même temps il pouvait l'accepter. Il ne se sentait pourtant pas prêt à tourner la page. Et ne le serait sans doute pas avant un bon moment ... Disons ... sa prochaine vie sur terre par exemple. Ce qui correspondait plutôt bien au fait qu'il était très, trop sans doute, têtu et optimiste. Un mouvement brusque de son bras emmena sa main à quelques centimètres du visage de Gabrielle, qu'il n'avait pas toucher. Pourtant il avait ce désir de la frapper. Sans retenue, à coup de gifles. Pour la réveiller.

"Un mot de ta part Gabrielle ... un mot et je disparais de ta vie à jamais.
Mais honnêtement, je n'en ai aucune envie. Tout comme je n'ai aucune envie de t'entendre redire que tu ne vaux pas la peine de se battre pour toi."

Il s'approcha d'elle, d'un petit pas.
Il n'allait pas non plus faire de bêtises et la brusquer. Pas maintenant, pas avant longtemps ... jamais peut-être. Très lentement, délibérément, il re mima le geste qu'il avait déjà esquissé, ne la frappant pas, une fois de plus. Non, il ne la frapperait pas, jamais. C'était au dessus de ses forces, il ne pouvait simplement pas envisagé de frapper une femme, et encore moins Gabrielle.

Nick continuait d'observer Gabrielle, toujours malade "comme une chienne", mais qui ne se décidait pourtant pas à se rendre à l'infirmerie.

"Écoutes, tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie ...
Et non ce n'était pas qu'une simple suggestion amicale, ça s'apparente plutôt à une remarque pleine de bon sens d'une personne qui tient énormément à toi. Et qui a pris conscience de la place que tu tenais, tiens toujours, et tiendras dans sa vie"

Il avait ses yeux braqués sur elle, vrillant son regard chocolat dans les yeux de la demoiselle. Oh bien sur il n'avait pas le don des Cullens pour hypnotiser et rendre folles les filles, et n'en aurait pas eu envie de toute façon, vu que le message de ses yeux n'était pas, aujourd'hui, destiné à séduire. Pas aujourd'hui, pas avec elle. Prenant une des mains de la demoiselle en détresse, il vint placer les doigts de cette main sur l'artère de son poignet. Son cœur battait la chamade. Il s'inquiétait pour Gabrielle, tenait à elle plus qu'il ne l'aurait crut possible, et n'avait à l'instant qu'une envie, égoïste. Qu'il se retint de mettre à exécution. Non! Pas encore ...

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Un mouvement brusque, le bras de Nick s'éleva, sa main se posta a quelques centimètres de mon visage. Je n'avais pas bougé, ni même fermé les yeux. J'avais compris ce qu'il avait essayé de faire. Mais pourquoi? Je le foudroyais du regard. Penser rien qu'a l'idée qu'il avait voulu me giffler me rendait bouillonnante. Comment osait-il? Pour qui se prenait-il? Mon père, mon frère, mon petit ami? Non il n'était rien de tout ça!! Il n'était même pas un ami!! Mon regard chocolat se fonça encore plus pour devenir presque noir. Mais pourtant ses paroles me frappèrent au coeur.

Nick : "Un mot de ta part Gabrielle ... un mot et je disparais de ta vie à jamais.
Mais honnêtement, je n'en ai aucune envie. Tout comme je n'ai aucune envie de t'entendre redire que tu ne vaux pas la peine de se battre pour toi."

C'est alors que je me rendis compte d'une chose. Je ne voulais pas qu'il disparaisse de ma vie. Je ne l'avais jamais voulu. Et je n'avais pas tourné la page contrairement a ce que j'avais dit. Il s'approcha d'un pas et je fus tenté de reculer. Je ne le fis pas. Il remima son geste de me giffler mais je savais qu'il ne le ferais pas. Il ne frapperais jamais une femme. A nouveau ses paroles me poignardèrent même si au début c'était une simple proposition.

Nick : "Écoutes, tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie ...
Et non ce n'était pas qu'une simple suggestion amicale, ça s'apparente plutôt à une remarque pleine de bon sens d'une personne qui tient énormément à toi. Et qui a pris conscience de la place que tu tenais, tiens toujours, et tiendras dans sa vie"

Je fermais les yeux et les larmes roulèrent sur mes joues pales. Il n'avait pas le droit de me dire ça. Non non il ne pouvait pas, pas après ce qu'il avait fait, pas après m'avoir trahi.

-Non...murmurais-je.

Il prit alors ma main et la place sur son poignet. Son poul, irrégulier, montrait que son coeur battait la chamade. Je redressais brusquement la tête et le regardais de mes yeux éclaircis. Son regard me frappa. Je pris peur de ce qui allait se passer ensuite. Retirant un peu brusquement pas main je reculais.

-Non...Nick arrête je t'en prie!!

Je reculais jusqu'aux casiers, m'appuyais contre et prit mon visage entre mes mains. Je me calmais et le regardais. Les larmes ravageaient le doux visage qui m'appartenait.

-Je ne t'ai jamais oublié Nick, murmurais-je.

Comment Nick aurait-il put frapper Gabrielle? Lui qui n'avait jamais fait le moindre mal à une mouche. Lui qui, enfant, construisait des pont pour les fourmis afin qu'elles ne soient pas noyés par la pluie. Oui, comment un tel garçon aurait-il put oser frapper une femme? Et encore plus la belle qui se trouvait devant lui. Mais il ne l'avait pas frappé, s'arrêtant à quelques centimètres de son visage, stoppant un son geste en plein vol. Le regard que lui lança Gabrielle se fit noir, plus noir encore que les plus sombres de ses cauchemard. Une nouvelle peur naissait en Nick, la peur de ce regard, qui pourrait lui faire définitivement regretter ses gestes ou ses paroles.

Nick, qui ne voulait absolument pas perdre à jamais Gabrielle fit pourtant une déclaration étonnante. Disparaitre de sa vie ? Ne plus la revoir, ne plus se comporter comme si elle existait mais devenir invisible. D'une certaine façon, il serait devenu comme une lune ayant perdu son astre. Condamné à dérivé dans l'espace, à errer puis à dépérir. Cette pensée amena un étrange poeme dans son esprit parfois tordu, souvent décalé, mais aujourd'hui poétique et décidé. Quelques vers de ce poemes déjà, s'annonçaient dans sa prochaine prise de parole. Lesquels ?

Ceux là ?

En cette ultime danse où se joue le hasard
Quand je serai certain de te perdre à jamais
Te laisserai aller, regrettant ton départ
Souhaitant que devant toi s'enfuient les vents mauvais.

Non, il ne voulait pas que les dernières fibres du lien existant entre eux disparaissent pour les séparées. Endeuillé, hagard, son coeur souffrirait de cet état. Plus encore qu'à cet instant précis, devant elle, à tenter de retrouver une partie de ce qu'il avait perdu.

Un mot chuchotté par Gabrielle parvint alors jusqu'à ses oreilles. Une négation. Non. Non à quoi ? A son départ, à une visite à l'infirmerie ? Que devait-il comprendre de ce mot alors qu'il s'emparait lentement et doucement d'une des mains de la demoiselle pour la poser de telle sorte qu'elle sente les battements de son coeur.

"Que j'arrêtes quoi Gabrielle ?
De vivre ? De vouloir réparer une partie du mal que je t'ai fait ? De ressentir ce que je ressent ? De penser à toi à chaque respiration ?"

Ses yeux étincelaient, une fureur étrange s'était emparé de Nick. Sans violence, sans même se montrer brusque, Nick recula d'un pas, puis d'un deuxième, jaugeant les réactions de son ancienne amie. D'une personne dont il voulait reconquérir la confiance.

"Je ne t'ai jamais oublié, jamais.
Le passé est derrière moi, nous, et demain n'arrivera peut-être jamais. Alors ici et maintenant je vais te dire quelque chose de très important Gabrielle. Quelque chose qui nous détournera peut-être de la tristesse. Tu es la seule personne à qui je pense quand je suis seul, tu es la seule personne à qui je pense quand je suis entouré de mes amis. Chaque battement de mon coeur est douloureux depuis plus d'un an maintenant, "

Peut-être, autrefois, l'aurait-il embrassée après une telle déclaration.
Mais aujourd'hui ... Il avait encore trop à se faire pardonner pour oser ce geste bien trop symbolique. Pour l'instant, pour lui, et sans doute pour elle. Peut-être pourrait il de nouveau tenir son rêve dans ses bras. Un jour

"Tu m'es si précieuse Gabrielle ...
Plus qu'un simple amour, beaucoup plus"

Son rêve

Nick : "Que j'arrêtes quoi Gabrielle ? De vivre ? De vouloir réparer une partie du mal que je t'ai fait ? De ressentir ce que je ressent ? De penser à toi à chaque respiration ?"

-MAIS ARRÊTE!!

J'en devenais limite hystérique. Ce mec allait me rendre folle. Je l'étais déja un peu. De lui, d'Erwan aussi. Cette fille me rendait folle, cette ville me rendait folle. Et lui continuait encore et encore. Et chaque mot qu'il prononçait se fichaient un peu dans mon coeur le brisant encore une fois. Pourquoi? Pourquoi fallait-il vraiment que ce soit Lui qui me dise ça? Lui qui m'avait tant fait souffrir? De toute façon les hommes sont tous les mêmes, plus on souffrent et plus ils sont heureux!!

Nick : "Je ne t'ai jamais oublié, jamais. Le passé est derrière moi, nous, et demain n'arrivera peut-être jamais. Alors ici et maintenant je vais te dire quelque chose de très important Gabrielle. Quelque chose qui nous détournera peut-être de la tristesse. Tu es la seule personne à qui je pense quand je suis seul, tu es la seule personne à qui je pense quand je suis entouré de mes amis. Chaque battement de mon coeur est douloureux depuis plus d'un an maintenant, "

-ARRÊTE NICK!! TU CROIS QUE TU PEUX ME BALANCER ÇA COMME ÇA? TU CROIS QUE JE VAIS TE RETOMBER DANS LES BRAS PARCEQUE TU M'AURAS DIT TELLE OU TELLE CHOSE?!! NOUS SOMMES DANS LA VIE RÉELLE PAS DANS UN CONTE DE FÉES GRANDIT UN PEU!!

Je craquais. Je craquais litéralement. Mentalement, Physiquement aussi peut être. Entre les disputes familiale, la detresse de Clémence, ma propre detresse, Nick et Erwan je craquais. J'avais bien le droit non? Mes yeux lançaient des éclairs je m'arrachais les cheveux pour éviter d'étangler mon "camarade". La présence de Clém aurait été la bienvenue mais elle n'était pas là, non elle m'attendait toujours au CDI. J'aurais voulu tout casser, hurler a m'en briser les cordes vocales, m'effondrer a genoux, embrasser Nick, le giffler aussi, j'aurais voulu m'enfuir, courir loin d'ici, aller chez Antoine qui savait si bien me consoler ou bien voir Fleur ma belle-soeur, elle qui m'avait tant aider l'autre soir a cause d'Erwan, j'aurais voulu le voir lui tient, j'aurais aimé mourir.

Nick : "Tu m'es si précieuse Gabrielle ... Plus qu'un simple amour, beaucoup plus"

Je m'approchais de lui et, doucement ma main s'éleva, hésitante, tremblante. Elle alla se poser sur sa joue, brulante. Oui j'étais brulante, brulante de cette fièvre qui me consumait et que j'aurais aimé mortelle.

-Je t'aime, je t'ai toujours aimé moi aussi mais je ne peux pas... Oh Nick regagne ma confiance je t'en supplie, regagne là... murmurais-je.

Oui je le suppliais parfaitement, je ne pouvais pas vivre sans lui. Pas pour le moment, il était mon soleil, celui qui éclairait la route sombre qui s'étendait devant moi, celui qui egayait la nuit qui recouvrait ma vie à présent. Ma main caressa un instant sa joue puis je l'enlevais, je reculais. Recupérant mes affaires je jetais un dernier regard a cet amour perdu puis, triste, je commençais à m'éloigner.

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