Jaden E. Lewis

Jaden Elianora Lewis

Les visages sont les reflets de l’âme.

Entrant dans l’âge de la croissance, la petite Jade n’a rien d’exceptionnel, sa taille est totalement normale, et son poids est loin d’être de ce qui approche de l’obésité. Ses cheveux se rapproche de la couleur de la nuit lorsqu’elle est dans l’ombre, r ébène, ses cheveux initialement châtain atteignent facilement ses épaule et sont soyeux, il faut dire que la jeune fille après les avoir coupé assez court elle les as soigné du mieux qu’elle pouvait... C’était une sorte d’occupation
Quand à sa couleur de peau, elle n'est ni pâlotte, ni excessivement bronzée. Elle n'utilise pas de fond de teint pour changer sa couleur de peau initiale, car Jade trouve que son teint lui correspond bien. Par contre, sa peau est relativement douce, comme si elle avait eut la chance de garder sa peau de nourrisson.
Ses traits sont classiquement Américan, il n’y a rien de particulier à préciser, tout au contraire de ses yeux. Ils sont particulièrement appréciable de part ses cheveux de couleur sombre. Pour accentuer ses yeux aux couleurs du Saphir, une petite touche de crayon et de mascara y est nécessaire. Ils sont pénétrants lorsque Jade croise un autre regard.
Jaden est consciente de sa beauté, bien qu’elle ne soit qu’un grain de sable parmi tant d’autres sur la plage. D’ailleurs, en arrivant à Forks, elle sera surprise par les personnes relativement pâles qui peuplent les couloirs de l’école…

De part son histoire, elle est solitaire, froide et peut être même jusqu’au bord de l’asociabilité. Elle veut se protéger de toute personne essayant plus ou moins de l’approcher, par simple peur. En réalité cette distance vis-à-vis des autres, c’est plus pour retrouver sa tranquillité intérieure perdue. Voulant à tout prix se protéger, elle est enfermée dans une huître mentale où on ne peut la déloger, et cette huître tend à se répandre au niveau de son corps, en ne laissant personne la toucher.
Si jamais elle daigne vous adresser la parole, certains sujets banaux tels que la famille sont à proscrire, sinon vous allez attirer le courroux et la haine de cette petite damoiselle qui semble calme et effacée. Elle semblera peu à peu impassible, de plus en plus distante pour rester loin de tous, et au fond d’elle-même, elle espère qu’on l’oublie.
Obnubilée par son instinct de détresse, personne ne détecte chez elle d’autres défauts ou qualité. En réalité la jeune fille protège aussi son esprit, ne laissant que

Passion : La seule passion qui lui permet de s’échapper de ces souvenirs infernaux est la musique. Depuis son tout jeune âge, elle joue de la guitare et depuis quelques années elle ne la quitte plus. C’est un moyen d’échappatoire comme un autre.


Hantise : Son pire cauchemar est son beau-père : Stéphane Heigle. Même si elle doit vivre sous le même toit que lui, elle lui est impossible de rester dans la même pièce que lui, ou encore de rester toute seule à la maison quand il est aussi présent. Elle le haït plus que tout au monde, et une seule pensée de lui, lui provoque des spasmes inconsidérés provoqués par sa peur.
En comparaison à cela, rien d’autre ne pourrait l’effrayer, absolument rien, sauf la peur que ça recommence.

La nuit du 8 février 1992 naquit une jeune fille que l’on baptisa Jaden Elianora Lewis. Un nom que l’on pourrait dire provenir d’une aristocrate. Ce n’était pas tout à fait le cas : Même si Carmen Lewis et son mari John faisaient composait avec leur nouvelle enfant, une famille aisée (de part un revenu d’infirmière et d’ingénieur). Les années passèrent comme un compte de fée, ou presque. Jade n’était pas une enfant pourrie gâtée, mais ses désirs étaient plus ou moins des réalités si elle le méritait. Cette période de sa vie se résumait à quelques photos et brides de souvenirs bien lointains. Mais ce n’est qu’au jour où commença la descente aux enfers que ses souvenirs avaient commencé à s’encrer dans sa mémoire.
Ce jour était celui où ses parents lui annoncèrent qu’ils n’allaient plus habiter ensemble, c’était sans doute les 24 plus longues heures de toutes ses six premières années, bercée par des cris et des larmes. Certes, elle était inapte à comprendre le pourquoi des choses, mais cela ne l’empêcha pas d’être déchirée par cette annonce, elle était inconsolable, mis à part quand elle tenait une guitare dans sa main, où Jade pouvait imaginer la voix de son père par les doux sons des cordes.
Quelques mois plus tard, sa mère fit une rencontre amoureuse. Le cachant dans un premier temps à sa fille dont elle avait obtenu la garde, elle le présenta dans un deuxième temps à Jade, ce fut un certain Stéphane Heigle. Bien entendu, la nouvelle ne fut pas bien accueillit. Bien que cet homme fût des plus chaleureux à l’égard de la jeune fille, Jade ne fit aucun effort pour ce chirurgien.
Malgré la répugnance de sa fille pour Stéphane, Carmen se remaria avec lui. Cette noce avait déjà 7 ans de longévité, et malheureusement, ça semblait tenir. Lorsqu’ils vécurent tout les trois dans une grande maison, l’attitude chaleureuse de Stéphane envers Jade changea. Durant trois longues années et toujours en empirant, elle était devenue la bonne à tout faire de l’Autre entendant sans cesse des « Jaden, va m’chercher des bières, j’ai soif » alors qu’il était affalé sur le canapé devant un match de baseball.
Jade aurais cru avoir touché le fond, mais lorsqu’elle avait 11 ans, et que sa mère avait des gardes plus longues la nuit à l’hôpital, Jade réalisa ce que c’était vraiment. Attirant par une excuse banale la jeune brune dans le salon, il commença à l’embrasser. Malgré que Jade le repoussa, il usa de force pour la déshabiller et… Abuser d’elle physiquement. Des cris, des coups n’y changèrent rien, un homme d’une quarantaine d’année était largement plus fort qu’une mignonette de 11 ans.
Cet enfer se réitéra durant 4 ans, 4 ans de malheur et d’intenses souffrances. Jade ne pouvait rien dire, car Carmen aimait ce monstre, peut être plus qu’elle, et Jade le savait. Elle ne voulait rien lui dire. A chaque fois elle se débattait pour tenter de lui échapper, en vain, mais ses forces augmentèrent. Le jour où elle arriva à y échapper, ce monstre la frappa. Les hématomes ne purent être cachés à une infirmière. Ebranlée, elle pensait que ça s’arrêtait là, simplement. Alors que c’était plus un esclavage, un viol qu’une simple maltraitance.
Etant un chirurgien haut placé, et une bonne infirmière, ils eurent peur que Jade souffle un mot sur ce que le chef de la maison avait fait. Il manipulait Carmen comme bon lui semblait et en retour de sa ‘petite’ maltraitance chez sa belle fille, il obtient simplement un déménagement dans une ville plus petite, nommée Forks.
L’histoire n’avait pas fini, et allait sans doute recommencé après quelques mois, ou par miracle quelques années, mais c’est avec une peur, et un angoisse que Jade vivait encore sous le même toit que l’autre