Accident {Cullen&qui veut

Quelques jours étaient passé lorsque je me rendis de nouveau au lycée. J’avais quitté les cours précipitamment, pendant une durée indéterminée pour me ressaisir et penser à autre chose. J’avais eu, pour principale activité, la chasse. Rien de mieux pour oublier chaque parcelle de la vie. Enfin, pendant un cours instant du moins…
J’avais décidé de revenir quelques temps après mon exile, auprès de ma famille. Esmée m’avait entouré de ses bras réconfortants. Personne ne savait la chance que j’avais d’avoir une mère comme elle…

Le temps passait, et je ne pouvais éviter l’inévitable. Je suis de nouveau parti en cours, un peu stresser, mais rassurer d’avoir pu chasser avant de La revoir. Je savais qu’elle serait encore là. Assise près de moi, toujours avec cette odeur magnifiquement alléchante… Non! Il fallait que j’arrête de penser à elle. Je n’étais pas parti pour rien!
J’étais alors revenu en cours aujourd’hui. Il faisait très froid dehors, et le verglas recouvrait le sol du parking désormais bondé. Je me tenais près de ma voiture grise, attendant que le temps passe. J’avais passé ma matinée en cours, sans rien écouter encore une fois. Je pensais à autre chose, j’étais encore dans les nuages… Près de moi se tenaient mes « jeunes » frères et sœurs. Alice tenait dans sa main un joli parapluie blanc cassé. Elle discutait avec Jasper, ainsi que l’autre couple de la famille: Emmett et Rosalie. Moi, je me tenais à l’écart. Ce n’étais pourtant pas dans mes habitudes, j’étais beaucoup plus ouvert, avant qu’elle n’arrive ici. Mais elle me perturbée, je n’arrivai plus à rester « normal » quand elle était dans les parages. Je devenais… quelqu’un d’autre…
Son visage pâle était tourné vers moi. Elle était à plusieurs mètres de ma Volvo argentée, mais je la distinguai comme si elle était à quelques centimètres de moi. Je n’arrivais cependant toujours pas à lire ses pensées… Et je ne voyais pas d’où pouvait provenir le problème ?
Soudain, lorsqu’elle se retourna pour se mettre dos à moi, j’entendis au loin un bruit de pneu, glissant dangereusement vers le parking. Plus précisément, vers Bella. Sa trajectoire était déjà toute tracée, en tout cas, pour mon cerveau surdéveloppé. Malgré le bruit qui se faisait de plus en plus perçant, elle ne remarqua rien. Je vis alors ses écouteurs, elle écoutait la musique, et n’entendait absolument rien aux bruits extérieurs. La voiture se rapprochait de plus en plus, et soudainement, je me rappelais la vision qu’Alice m’avait racontée l’autre jour.

" Il y a du verglas partout… Isabella est près de sa camionnette rouge lorsque les freins du fourgon bleu d'un des élèves lâchent. Il se dirige droit vers elle et la percute… Son sang se repend par terre, et... nous n'arrivons pas a résister. "

J’étais dans la même situation. La vision d’Alice allait se produire maintenant. Et je voyais déjà le sang de Bella gisant sur le sol gelé. Rouge éclatant, une odeur inimaginable… Et je nous voyais, ma famille et moi. Un bon et nous serions déjà sur la victime du drame… A moi que la victime, ce soit nous… Il fallait que j’arrête tout ça, que j’empêches cette vision de se réalisée. Alice avait toujours dit que ses visions pouvaient changer grâce à un acte quelconque. Et bien, c’est moi qui le ferait, j’arrêterai la fourgonnette !
Tous les élèves du collègue était maintenant tourné vers le véhicule, qui rentrerait dans peu de temps en collision avec la nouvelle si ne je l’en empêchais pas. Bella avait, elle aussi aperçu la voiture qui se dirigeait droit vers elle. Mais elle ne bougea pas, paralysé par la peur. Je courus si vite que personne ne me vit, à par peut-être mes frères et sœurs. Mais je ne pensais nullement à eux en ce moment précis, à part à celui de sauver Isabella d’une mort certaine, et de la révélation de notre espèce…

Je n'avais prété aucun attention aux personnes qui m'entouraient. Je courais, aussi vite que je le pouvais pour arriver près de Bella, accrochée à sa voiture. Elle ne bougeait pas, restait immobile et observait la scène, terrorisée par ce qui allait se passer dans quelques instants. Elle pouvait mourir à tout moment. Je ne laissais pas longtemps cette pensée dans ma tête, de peur de m'arrêter et d'attendre que son sang se déverse sur le sol gelé, afin de pouvoir assouvir ma soif.
Je volais presque et enfin, arrivait à destination.
Tout cela se déroula en quelques secondes seulement. Je pris dans mes bras de pierre la jeune et fragile humaine. Elle n'avait plus rien à craindre à présent, je contrôlais la situation. Puis, d'une main agile, j'arrêtais la fourgonnette en enfonçant ma paume dans la ferraille rouillée. La voiture s'arrêta dans un crissement de pneu horrible. Le garçon à l'intérieur était très amoché et je dus retenir ma respiration pour ne pas boire le sang qui glissait le long de son cou, mais par chance, je ne lui prêtai pas une grande attention. Sous moi se tenait Bella. La peur trônait sur son visage pâle. Elle ne me dit rien, me regardant, l'air horrifié. J'avais sans doute enfreint les règles et déstabilisé le cours de l'histoire. De mon histoire.
Mes frères et soeurs étaient restés debout, près de leur voiture respective. Ils savaient tous que je voulais la sauver de cet accident. Et j'espérai qu'ils ne m'en voudraient pas trop, mis à part Rosalie, qui elle, ne me supportera plus sans doute. Elle ne comprenait pas pourquoi je tenais autant à Bella, pourquoi je voulais tellement qu'elle reste en vie. Alice elle avait compri. Ayant eu une vision de mon futur, elle savait que je l'aimerais sûrement plus que ma propre vie.
Puis je pris peur. Je ne pouvais pas rester là près d'elle. Ses amis arriveraient dans quelques secondes et je ne tenais pas à ce qu'ils sachent comment elle avait survécu. Me levant, je la lâchais lentement, la laissant glissait le long de mon bras, pour finir sur la terre ferme. Un dernier regard et je me tournai pour sauter et m'enfuir d'ici. Je courus à une vitesse normal aux yeux des humains, loin de tout ce raffut, voulant rester un moment seul.