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Je ne m’étais pas rendu au lycée ce matin, où alors, juste en partie. Le cours de Sciences Nat se révélait … trop risqué pour moi, alors j’étais resté dehors, dans ma voiture grise à attendre Bella. Depuis la dispute avec ma famille adoptive dans la forêt, je m’étais rapproché d’elle, même un peu trop…

Maintenant qu’il faisait nuit, et comme à mon habitude, j’étais partie vers la maison de ma protégée, avec une idée en tête. Peut-être un peu trop risquer, je n’étais pas sur de me contrôler si je le faisais… Mais, il y a un début à tout non ?
Je me dirigeais alors vers la maison de Charlie où Bella habitué. Lorsque je sortis de la voiture, je pouvais entendre le son de sa voix. Une voix magnifique… Sûrement parce que je n’entendais qu’elle à cette instant. Je courrais à présent vers la maison, Charlie ne me verrait pas, aucun danger. La fenêtre était entrouverte, et un lumière était allumé dans la chambre. Elle discutait avec sa mère. Je savais qu’elle lui manquait beaucoup. Elle le répétait souvent pendant son sommeil. Je sautais, aussi facilement que je marchais, puis m’agripper au rebord de la fenêtre. Elle était là, assise sur son lit au téléphone. Elle ne m’avait pas encore entendu, pourtant, elle se retourna, sursautant presque lorsque j’entrais dans la pièce.

- Maman je te rappelle plus tard...
- Non attend ..
Elle lui avait déjà raccroché au nez. Quelle politesse ! Elle semblait désarçonner que j’eusse monté en toute discrétion pour lui parler. S’approchant de moi, elle me demanda :

- Comment est-ce que t’es entré ?

La réponse allait sûrement la choquer, mais je la connaissais que trop bien pour savoir qu’au contraire, elle sera fascinée…

- Par la fenêtre, riais-je.

Elle me sourit également. Son odeur était… indescriptible… Magnifique parfum qu’était le sien.

Son visage pâle était empli de joie dès que j’étais entré dans sa chambre. A croire qu’elle ne pouvait croire à ma beauté. Je la fixais, hébété. Son odeur me picotait les narines, et j’avais du mal à ne pas me rapprocher d’elle pour la sentir de plus près. Elle me posa une question qui me fit sourire.

- Tu fais ça souvent ? m’avait-elle demandé.

Que devais-je lui dire ? La vérité ? Oui, sans doute est-ce la meilleure solution. J’avais peur de sa réaction. Comment lui dire que j’étais venu la voir dormir tous les soirs depuis notre première discussion? La voir là, allongée sur son lit, les yeux fermés et le visage serein, me rendait encore plus amoureux d’elle. Souvent, des paroles lui échappé, j’avais souvent entendu mon nom, si clairement la première fois que j’aurai pu croire qu’elle s’était réveillée. Mais elle dormait toujours profondément, sûrement rêvait-elle de moi…

- Euh… Seulement depuis quelques mois… avais-je répondu, tendu.

Elle ne répondit pas, mais je sentais qu’elle se questionnait sur mes visites cachées. J’étais venu, la première fois, et c’était ce soir là qu’elle avait prononcé mon nom. Depuis cette soirée, je passais la voir chaque nuit, en toute discrétion pour ne pas la réveiller.

- Et, j’adore te regarder dormir… C’est … quelque chose de fascinant, pour moi.

Je lui décrivais mes pensées, celles qui me traversées la tête à ce moment là. Elle me sourit, j’aimais tellement son sourire… Puis, je me rappelais le pourquoi de ma venue ici. Ca me perturbait… Je ne savais pas par où commencer…

- Eum… Je voudrais juste essayer un truc… avais-je dit avec précaution.

Comment faire ? Je n’avais encore jamais fait une telle chose…

Je devinais à l’expression de son visage qu’elle avait comprit ce que je voulais essayer de faire. Bien sûr, s’était extrêmement dangereux. Pour elle, mais aussi pour moi. Je voulais me prouver que je pouvais me retenir. Je me rapprochais d’elle lentement, ne voulant pas trop presser les choses.

- Je veux que tu restes là où tu es, dis-je dans un souffle. Ne bouge pas.

Mes mains ne tremblaient pas, ce qui n’était pas le cas de celles de Bella. Elle ne semblait concentrée, et je savais qu’elle voudrait plus que ce baiser.
Doucement, je posais mes lèvres froides contres sa bouche, et son odeur me rendit fou. Me retirant, Bella se rapprocha de nouveau vers moi, et comme je l’avais deviné, réitéra le baiser, mais plus intensément à présent. Je restais plus longtemps cette fois-ci, près à tout pour que nous aillions notre part de plaisir. C’était la première fois que je faisais une telle chose, et j’espérais que tout se passerait bien. Bella se colla à moi, resserrant notre étreinte.
A cet instant, mon contrôle s’évapora.
Prenant Bella par les épaules, je la poussais sur son lit, plus violemment que je ne l’aurais pensé. Nos lèvres étaient collées, les unes contrent les autres, et je sentais le corps de Bella se réchauffer. Je n’avais plus aucun contrôle, et j’eu peur d’aller trop loin. Je devais m’arrêter, m’échapper. Si nous continuions, Bella risquait de se faire mal ! Je n’eu pas le choix, et me lâchant à elle, je sautais et me cognais contre le mur de sa chambre. Bella s’était recroquevillée sur sous ses draps, une expression apeurée sur le visage. Moi, je ne pu la regarder en face. Mes yeux fixaient un point imaginaire, et j’étais près de à sauter par la fenêtre, pour ne plus faire de mal à ma protégée.

- Pardon, me dit Bella, les yeux brillants de larmes.


Je restais un moment sans parler, essayant de me concentrer pour ne pas lui ôter la vie. Je n’aurai jamais du faire ça, je l’avais mise en danger, égoïstement. Levant la tête vers elle, je lui dis, plus serein qu’avant :

- Je n’aurais pas cru avoir autant de contrôle.

Mon visage reprit peu à peu une allure normale, bien qu’il fût encore figé par la peur. Je voulais m’enfuir... La fenêtre n’était qu’à quelques centimètres…

Après quelques secondes d'hésitation, je décidais de rejoindre Bella sur son lit. Elle pleurait presque. Ma réaction n’avait pas arrangé les choses. Je n’aurais peut-être pas du faire ça. C’était dangereux, pour elle, ainsi que pour moi. Je me devais de la garder en vie, le plus longtemps qu’il me serait possible de le faire. En voyant mon retour, un petit sourire s’afficha sur son visage triste. Je ne voulais pas qu’elle soit dans cet état. M’asseyant sur son lit, je lui souris également. Ce baiser... avait été juste magnifique. Bien sur, je n’aurais pas du. Mais je voulais essayer de passer un nouveau stade de notre relation. Et Bella semblait ravi de mon résonnement.

- Ne soit pas désolé. J’aimerai faire mieux, mais je ne voudrais pas te mettre en danger, Bella.

Mon visage, au départ si heureux, était devenu maussade, plus blanc qu’à son habitude. J’avais eu tellement peur de lui faire du mal. Je n’osais pas imager ce que ca aurait été si je ne m’étais pas contrôler. Je me couchais, position beaucoup plus confortable, et fit signe à Bella de venir près de moi. Je la voulais contre moi, qu’elle soit à moi pour l’éternité. Egoïste, j’étais égoïste de vouloir ça ! Chassant ses idées dans un coin de ma tête, je me penchais vers elle et embrassait doucement son front, puis son crâne. Son parfum était sublime... Envoutant.