Un jardin de Roses [PV ALICE]

Après l'enlèvement de Maybel au parc j'avais appelé la famille, en larme (façon de parler), complètement abattue. Les cris de ma fille résonnaient encore dans mon esprit alors que je l'appelais inlassablement comme je l'avais fait avec Rosalie une semaine auparavant. Soudain je m'étais reprise. Non je n'avais pas le droit de me laisser aller, pas le droit d'abandonner mon petit ange entre les mains de ce diable sur Terre. Me relevant je le poursuivis. Je connaissais l'odeur de ma chérie par coeur pour avoir passé de longues heures à le respirer et il était très facile pour moi de suivre la piste. J'arrivais rapidement dans la forêt mais je continuais encore et encore persistant, cherchant mon bébé ma petite Maybel.

J'avais ralenti l'allure de façon la suivre tout en reflechissant mais j'étais vraiment folle de rage, une vraie furie. Une fois j'avais été dans un état pareil plusieurs années aparavant et ce qui en avait résulté fut la voix douce de mon mari qui m'avait dit que j'étais encore plus belle lorsque j'étais furieuse. J'essayais vainement de me calmer mais c'était peine perdue. Ecartant des feuillages l'odeur de ma fille et de ce vampire me parvint comme on hume un parfum comme ça. Mon regard de couleur sombre, noirçis par la rage se posèrent alors sur Lui. Lui la source de toute notre souffrance, Lui qui tenait ma fille dans un sac. J'approchai.

-Mais qui est tu donc? demandais-je.

Je prenais exemple sur mes parents tentant de garder mons self-control.

Romuald Van Eyeck? J'avais déja entendu ça quelque part j'en étais sûre mais où? Son cheri? Son beau? J'ouvris de grands yeux d'un air ébahis, complètement interdite. Mais il était malade ce type complètement malade.

- Oups

Un grondement sourd et furieux comme jamais je n'en avais eu, sorti de ma poitrine. Il venait de balaner ma fille, MA Maybel, comme un vulgaire sac de pomme de terre contre son dos de marbre froid. Et en plus il me provoquait je savais parfaitement qu'il n'en avais rien a faire.

- Aller, viens jouer ma petite Alice.

Furieuse, un autre grondement s'échappa alors que le peu de sang-froid que j'avais essayé de copier sur mon père d'adoption Carlisle, s'envola pour laisser une rage noire et intense m'envahir. Ah oui il vouler jouer trèèèss bien je n'allais pas me faire prier.

Fluide et gracieuse je courrus un millième de seconde avant de sauter. Mon corps découvrit une coubre parfaite et harmonieuse avant que je ne retombe juste derrière lui mais il s'était déja retourné. Mon pied parti vers sa poitrine à une vitesse impressionante et je le touchais en plein torax avant de me jeter sur lui.

-Tu ne touchera plus a ma famille!! Relache Rose et Maybel avant que je ne m'enerve réellement!! menaçais-je.

Mes beaux yeux d'une couleur plus noire qu'une nuit sans lune et sans étoiles lançaient des éclairs, ma peau pale scintillait encore plus que d'habitude et mes cheveux longs retombaient en cascade. Ça c'était plus emerdant que les cheveux courts (xD) mais ma rage ne baissait en rien.

Je lui sautais dessus prête à tout pour liberer ma fille et peut-être ma soeur ainée mais lui m'acceuillit a bras ouvert, et c'est le cas de le dire, en me volant un...baiser. J'étais tellement surprise sur le coup qu'il put me tirer par les cheveux et me tirer en arrière. Je me defendis. Il riait ce salaud, j'étais folle de rage.

- Alors ma ballerine, on déchaine sa fureur.

Je me redressais et reçut alors un coup violent qui me fit flanchir un instant alors qu'il reprenait le sac où était enfermée Maybel. Je me relevais et me relençais dans la bataille enchainant les coups alors que lui semblait s'amuser. Je compris alors mon erreur. J'étais aveuglée par ma rage il fallait que je me calme sinon je n'arriverais à rien. Une idée effleura mon esprit, je ne la repoussais pas bien qu'elle fut horrible. Je cessais mes attaques alors qu'il en evitait la moitié et secoua ma longue chevelure les yeux fermés.

Les rouvrant ils étaient d'une couleur caramel soutenus signe que j'étais calme et sereine même si je ne l'étais pas. Je lui offris alors un splendide sourire, celui qui faisait craquer tous ceux qui étaient près de moi et que Jazz detestais lorsque d'autres hommes que lui était là. M'avançant vers lui d'une manière dansante et douce j'ouvrais mes lèvres rosées.

-Tu es très fort je le reconnais. Très bien ça me tue de dire ça mais tu a gagné, pourquoi ne pas me prendre puisque c'est ce que tu désire je le devine?

Ma voix était douce sensuelle tout ce qui pouvait l'accrocher. Il avait gagné j'étais à lui même si je me haissais de faire ça. Je plongeai alors mon regard caramel dans le sien et une moue craquante apparut sur mon doux visage.

Je me haissais, je me maudissais oh combien de fois pour être en train de faire ce que je faisais. Mais ça marcha. Du moins au début. Romuald m'attira contre lui. Son étreinte était glacée et dure elle ne ressemblait à aucune de Jasper. Lorsque lui m'étreignait c'était par amour, doucement, avec tendresse, alors que celle de l'homme qui se tenait en face de moi était son inverse le plus complet.

- Alice, comme j’ai souvent rêvé de te serrer dans mes bras

Sa voix n'était plus qu'un souffle alors que ses lèvres se baladait sur ma peau pale et douce se promenait sur mon cou alors qu'il passait ses mains dans mes longs cheveux bruns aussi doux que de la soie et qu'il me collait à lui. Je me laissais faire sans broncher et si j'avais été humaine les larmes auraient coulées. Je m'en voulais tellement de me donner à cet homme que j'haissais plus que tout au monde mais je le faisais pour deux des personnes qui comptaient le plus au monde pour moi. Ma grande soeur et mon bébé. Soudain tout bascula je n'eu même pas le temps d'anticiper. Comment faisait-il pour m'embrouiller à chaque fois?

-Ahhhhh...

Je ne put retenir mon cri de douleur lorsque ses crocs se plantèrent dans mon cou. Il me repoussa brutalement après que ses lèvres se soient déposées sur les miennes. Je reculais ébahie ma main posée sur la morsure qu'il venait de m'affliger.

- Alice, ma ballerine… cela aurait surement permis à ta fille de vivre, et à ta sœur de ne plus connaitre la torture. Malheureusement, tout ces sentiments sont faux. J’ai tellement manipuler que je sais reconnaitre les menteurs.

Mes yeux scintillèrent de larmes sans qu'aucune ne coule. Je vrillais mes yeux dans les siens laissant mes sentiments prendre le dessus. Ma peur, ma douleur, ma faiblesse. Oui j'étais faible, je n'étais ni Rosalie, ni Emmett, ni aucun membre de ma famille, je detestais me battre, je haissais la haine et la violence et Lui le savais parfaitement. Et je savais aussi qu'il allait en profiter.

-Tu sais que je deteste me battre surtout contre toi mais accorde moi une faveur...

Oui je detestais me battre mais je n'abandonnerais pas comme ça. Je ne detournai pas mon regard du sien, ma voix n'était plus qu'un souffle portait par le vent comme il portait mes cheveux.

-Explique moi pourquoi.... Pourquoi ma famille, pourquoi Rose, Maybel, pourquoi moi? Tu me dois au moins ça vu le nombre de fois où tu m'a torturé moi ou les miens...

Il me devait au moins ça.

Romuald hésita, parut peser le pour et le conte, se demandant si je méritais la vérité ou bien le mensonge et parut décréter que j'étais assez fiable pour la première alternative. Soudain il ouvrit sa chemise et me dévoila son corps. J'eu un regard surpris puis je les vis. Ces cicatrices. Ses cicatrices.

- Tu pourrais remercier ta sœur pour ces cicatrices. Personne ne sait pourquoi, mais lorsqu’elle me laissa mort, il y a de cela près de 90 ans, ces cicatrices se sont emparé de mon corps.

J'ouvris de grands yeux couleur caramel ocre et mes lèvres rosées s'entrouvrirent légèrement. Horrifiée. J'étais horrifiée. Non ma soeur ainée n'avait pas put faire ça, ce n'était pas son style,elle avait seulement dû vouloir se défendre je ne sais pas...

-Non... murmurais-je.

Mais ses prochaines paroles me calmèrent instantanément. Je n'avais même pas eu le temps de le plaindre.

- Pour ce qui est de ta fille, elle mourera. Je ne peux pas te garantir de la souffrance qu’elle éprouvera. Tu sais…. Ta sœur à vraiment très faim, et ce serait dommage de la laisser mourir.

Un grondement de rage s'éleva de ma poitrine alors que je m'élançais. Une seconde après j'étais sur lui et mes coups redoublaient de force et de vitesse; J'étais une ombre virevoltant frappant, anticipant ses coups à lui. Finalement je le plaquais au sol.

-Ma soeur ne touchera jamais a sa nièce qu'elle est faim ou non monstre!!crachais-je.

Il me repoussa avec ce sourire narquois que je voulais lui faire avaler. Virevoltant a nouveau mes cheveux volant dans les mêmes mouvements que moi je reprenais mes coups alors qu'il attaquait a son tour.

A nouveau je le plaquais violement au sol me plaçant au dessus de lui furibonde. Mais lui ne se laissa pas démonter et sesparoles s'insinuèrent au plus profond de moi me déchirant complètement. Non non qu'il arrête par pitié qu'il arrête. Mais au contraire Romuald ne semblait pas se préocuper de la detresse qui m'habitait en ce moment là. Il continuait a me blesser plus cruellement que jamais.

-Non!!

Brusquement je me retrouvais sous lui ce qui me déplut fortement. Lui avait un nouveau sourire. Mais je n'étais plus en état de me battre j'avais trop mal. Mes yeux brillaient de larmes sans jamais qu'elles ne coulent. Je détournais la tête lorsqu'il approcha son visage du mien. Ses lèvres glacées et avides se posèrent sur mon cou.

- Alice… j’ai adoré m’amusé avec toi, mais la vie étant ce qu’elle est, je me dois de retourné travailler, comme le font d’ordinaire les grandes personnes.

Je tournai vivement la tête vers lui comprenant ses paroles et les idées qu'il avait en tête. Un grondement sourd séchappa de mes lèvres rosées.

-Ne t'avise pas de faire ce que tu as derrière la tête!! Je ne te laisserais pas le faire ni m'enlever mon bébé!!

Il se leva je fis la même chose en position défensive. Ma chemise était plus ouverte que d'habitude ma jupe était déchirée mes cheveux degringolaient sur mes épaules des mèches rebelles se posaient sur mon visage mais rien n'importait il ne m'enlèverait pas ma fille. Jamais!!!Je mourais s'il le fallait mais Maybel devait vivre. Elle en avait l'obligation.