A conversation with the sprite of the family. [ With Alice Cullen ]

Alice s’assit près de moi avec une élégance hors du commun, bien évidemment, nous étions tous comme ça, dans notre famille. Elle semblait pensive, sûrement par rapport à Jasper. Tout le monde s’inquiété pour lui, mais elle plus que tout. Quoi de plus normal pour un couple marié ? Étant le plus jeune vampire d’entre nous, Jasper avait encore beaucoup de mal à se contrôler en présence d’humain et il aurait préféré ne pas s’approcher une seule fois d’un lycée. La situation était pire à présent, la nouvelle - Bella - avait une odeur tellement attirante que Jasper n’avait pu y échapper.

-Tu veux jouer au base-ball avec nous samedi? me demanda soudain Alice.

Sûrement pour éviter que je devine ce qui se passé. Elle avait cet air un peu perdu, dans les nuages. Devais-je parler avec elle de ce qui la tourmenté ? Mais comment faire sans la déstabiliser encore plus ? J’essayerai quand même, je pourrai peut-être la rassurer.

- Oui sûrement, j’ai besoin du bonne partie de jeu pour me remonter les idées.

Elle me fit un sourire presque forcer, ce voulant amusante et rassurante. Se tortillant sur le matelas, elle me demanda en s’efforçant d’être hilare :

- Tu veux pas écouter autre chose que Debussy? Du rock par exemple ça bouge un peu !!

Il était vrai que je n’écoutai pratiquement que de la musique classique ces temps-ci. Et il était vrai aussi que j’étais un peu sur les nerfs, j’avais besoin de ma dose de calme et de sérénité. Je tentais d’aborder un autre sujet plus sensible, sûr d’être remballer par ma sœur.

- Alice, est-ce que tout va bien ? dis-je très bas pour qu’elle seule puisse entendre.

Question simple, mais qu’elle comprendrait sûrement. J’espérai qu’elle me réponde franchement sans se poser de question, mais cela semblé trop difficile à faire…

Elle frissonna après l’entente de ma question. J’avais sans doute touché le point sensible, et si c’était vraiment le cas, je m’en voulais de le lui avoir rappelé. Elle me répondit l’air très sérieux, dans un chuchotement que moi seul pouvait entendre :

- J’ai eu deux visions de la nouvelle, Isabella. Déclara-t-elle, tête baissée.

Isabella ? La ruse d’Alice pour que je ne lise pas dans ses pensées avait très bien marché. Je m’étais totalement trompé, depuis le début. On ne parlait pas de Jasper, mais bien d’Isabella, la nouvelle venue au lycée de Forks. Celle qui avait tant irrité ma famille lors du déjeuné de l’autre jour. Celle dont l’odeur sublime avait faillit être tuée. Par moi.
Je me redressais lentement et regarda ma sœur, assisse devant moi en attendant ma réaction. Que devais-je lui répondre ?

- Des visions ? D’Isabella ?

Je ne savais quoi dire, devais-je être heureux de pouvoir en savoir plus sur cette inconnu au goût sûrement irrésistible ? Ou devais-je plutôt avoir peur de ce qui se passerait bientôt ?

- Explique-les moi, s’il te plaît.

J’avais besoin de renseignement, rester dans l’ignorance me perturbé tellement. Elle me bloquait encore son esprit, alors je patientais afin de savoir de quoi il s’agissait.

A l’expression de son visage, j’en déduisais que ses visions n’étaient pas les meilleures qu’elle avait eu jusque maintenant. Elle fixait la bais-vitré d’un regard lointain et commença le monologue de ses visions.

- La première va se passer demain ou après demain. Il y a du verglas partout, nous venons d'arriver et nous sommes sur le parking. Isabella est près de sa camionnette rouge lorsque les freins du fourgon bleu d'un des élèves lâchent. Il se dirige droit vers elle et la percute. Son sang se repend par terre, et... nous n'arrivons pas a résister.

Alice n’osait pas me regarder en face. Et elle avait bien fait. Ma peau était plus blanche qu’à son habitude, et mes mains tremblées nerveusement. Nous n’arriverions pas à résister à son sang … répandu sur le sol, rouge vif. Un rouge magnifique… Pour me changer les idées, je lui demandai la deuxième vision qu’elle avait eu. Je le regrettais aussitôt.

- Tu l’attires, elle vient, tu la mord mais tu ne la tue pas et elle devient une des notre, à toi pour l’Éternité. avait-elle dit dans un seul souffle.

Malheureusement, j’y avais déjà songé, mais je n’avais pas prévenu les autres de mes plans, surtout pas à Carlisle. Je n’aurai pu supporté ça. Mais … pourquoi de pas l’avoir tué ? Alice avait bien précisé que je ne l’a tué pas, mais je la transformai en … un monstre, comme moi… Pour l’éternité…
M’ouvrant son esprit, je pu voir les images précises de ses visions, le moindre petits détails, même insignifiant. Mais je ne comprenais toujours pas pourquoi…
Et puis, cet accident qui devait se dérouler dans peu de temps… Comment allions-nous le surmonter ? Partir ? Je ne sais pas…

- Je ne l’a tue pas… Mais pourquoi ?

Je ne savais plus quoi pensé de cette situation. Depuis qu’elle était venue habité chez son père, plus rien n’était comme avant. Jasper se sentait de plus en plus mal, et moi je ne supportai pas sa présence. A croire que cette fille rapportait ses problèmes, et qu’ils étaient contagieux…

Elle avait déjà sa petite hypothèse à la question. Je devinai grâce à son regard timide qu’elle n’était pas celle à laquelle je m’attendais le plus. Baissant les yeux, elle décréta lentement :

- Ce n’est qu’une hypothèse mais je pense que c’est parce que sans que tu le saches encore, tu l’aimes et tu n’as pas supporté de la perdre.

Effectivement, je ne m’étais pas attendu à ça. Moi, aimer une humaine ? Qui plus est, Isabella Swan, l’humaine qui, par ma faute, avait faillit perdre la vie ? Non, ce ne pouvait être possible ! Et puis, pourquoi l’aurais-je transformer en un monstre ? Jamais elle ne mériterait ça ! Personne ne mérité de rester toute sa vie ainsi. J’étais reconnaissant envers Carlisle de m’avoir sauver de la maladie qui avait tué mes vrais parents. Mais… j’aurais aimé vivre ma vie comme tout le monde. Grandir, changer, aimer comme il se devait. A présent, je devais me méfier de tout… Vraiment tout.
Et puis, quelque chose m’avait interpellé dans sa phrase … Je n’avais pas supporté de la perdre. De quoi parlait-elle en disant cela ?

- Tu crois vraiment… que je pourrais tomber amoureux d’une humaine ? répondis-je sur un ton qui se voulait étonné. Alors, comment ce fait-il que l’autre jour, je voulais la tuer ?! Je voulais goûter à son sang !

Sans m’en rendre compte, je venais de révélé la chose que je ne n’avais pas voulu dire à ma famille. Alice n’avait pas eu de vision par rapport à ça. Ou peut-être qu’elle ne m’en avait pas parler… Je me perdis dans mes rêvasseries, et tremblé encore plus lorsqu’elle me toisa, l’air elle aussi étonnée.

- Nous avons tous voulu la mordre Edward… avait-elle dit en me regardant droit dans les yeux.

Oui, bien sur, tout le monde avait voulu lui hotter la vie. Mais, c’était à moi de tout supporter sur mes épaules. Et cela affecterait sûrement toute ma famille. Je ne cachais pas la douleur qui émané en ce moment même de moi. Je ne m’étais vraiment pas attendu à ça. Et puis, pourquoi cela arrivait-il à moi ? Sûrement parce que les autres étaient déjà occupé avec leur moitié. Il ne resterait plus que moi, à la fin.
Je restais un moment sans bougé, réfléchissant à la meilleure méthode pour ne pas provoquer la vision qu’avait eu Alice sur la jeune Bella et moi. Enfin, je trouvais… Il suffisait juste que je ne l’approche plus. Je ne lui parlerais plus, ne la regarderait plus. Facile à dire… Comment allais-je faire si elle était à mes côtés pendant mes cours? Comment réussirais-je à résister à son odeur lorsqu’elle passerait devant moi, en me toisant de son triste regard?
Je sais que se sera difficile, mais je devais le faire!

Alice me cacha soudainement son esprit, et me dit, sûre d’elle :

- Oui je le pense… Pardon si ça t’offense mais oui.

Cela ne m’offensait pas vraiment. J’avais juste très peur de la suite, de ce qui pourrait arriver maintenant qu’Alice avait eu cette vision. Et je savais ce que je devais faire, et je le ferais! En tout cas, je l’espérai vivement…

- Ne t’inquiète pas. Je m’en remettrais… dis-je d’une voix douce. Ca m’a juste un peu choqué… Je ne comprend pas comment une chose comme ça peux être possible…

Je la fixais d’un air apeuré. Oui, j’avais peur du futur… J’espérais de tout mon cœur que rien de grave ne se passe…

- Merci Alice… De m’avoir prévenu. J’essayais avant tout de la rassurer, elle avait l’air pennée de m’avoir relevé ça.

Elle me sourit, toujours un peu triste de ce qui nous arrivait, de ce qui m’arrivais à moi plus précisément. Pendant ma longue vie, je n’avais encore jamais été confronté à ce genre de situation. Une situation totalement improbable qui plus est. Je me le répétais chaque secondes qui passées pour me rassurer, mais malheureusement, beaucoup des visions d’Alice s’étaient réalisées. Pas toutes serte, mais la plupart. J’aurais préféré que ça n’arrive pas, que tout cela n‘était qu'un rêve. Mais je ne pouvais pas rêver, je ne rêvais et ne dormais jamais. Alors pourquoi pensais-je que dans quelques instants, j’allais me réveiller et faire comme si rien ne s’était passé? Je ne pouvais tomber amoureux de cette humaine, et ainsi, mettre en danger sa vie. Je devais m’éloigner d’elle, ne pas l’approcher et la laisser vivre sa propre vie.
Je ne vis pas tout de suite Alice se penchait vers moi. Elle avait encore ce petit sourire accrocher sur son si joli visage. Elle déposa sur ma joue froide un baiser lui aussi glacé.

- Je suis désolée Ed, j’aurais aimé que mes visions ne soient pas celles que je t’ai dites. me souffla-t-elle doucement.

Oui, je le savais bien. Mais elle n’avait pas le contrôle de ses visions. Ce n’était pas à elle de choisir de l’avenir, il venait de lui même, qu’il soit bon ou mauvais, nous devions l’endurer.

- Ne t’en fait pas Alice, tu n’y peux absolument rien. Il ne faut pas que tu te sentes fautive, ce n’est pas de ta faute ! avais-je dis d’un ton qui se voulait dure, pour bien lui faire comprendre qu’elle n’avait en aucun cas le droit de s’en vouloir.

Je lui sourit, le sourire en coin qui la rendait toujours contente. J’espérais que ce serait le cas maintenant. Elle me fit un sourire sincère cette fois. Elle semblait plus sereine, et moins triste qu’avant. Il fallait que je lui change les idées, mais que devais-je faire ? Une fille comme ma sœur n’était pas facile à satisfaire, sauf lorsque Jasper s’en chargeait. Je me levai à une vitesse qui était pour moi « normale » et partit vers le lecteur CD qui passait en boucle de douce mélodie. Je passais le doigt sur chaque pochettes et lisait les titres. J’en dénichais enfin un, l’ouvrit et le plaça dans le lecteur. Me retournant vers ma sœur, je vis un sourire beaucoup plus prononcé sur les lèvres sublimes. J’avais réussi.

Le disque que j’avais inséré dans le lecteur n’était pas quelque chose de doux, mais plutôt un son rock et fort. Alice, n’ayant aucune gène à se déhancher devant moi, se leva et commença une danse dont elle seule connaissait la recette. Elle dansait, sautait et se remuait comme une enfant de cinq ans. Son sourire, plus tôt triste, était maintenant éclatant, et son visage resplendissait.
Je lisais dans sa tête, elle pensait à Jasper et à elle. Dansant amoureusement sur du piano, se regardant droit dans les yeux, un sourire resplendissant aux lèvres. Je savais que Jasper aimait beaucoup ces moments là en compagnie de sa bien aimée. Il se sentait libre et il pouvait montrer ouvertement l’amour qu’il éprouvait pour Alice.
Assis sur le matelas de ma chambre, je regardais Alice, encore heureuse de pouvoir s’éclater comme elle le faisait maintenant. Marchant sur la pointe des pieds, elle s’avança vers moi et me serra contre elle. Ses bras forts et froids donnaient plus l’impression d’être enlacé par un gros dure que par une petite femme aux aires de lutin. Elle me cria qu’elle m’adorait, puis repartit danser sur la nouvelle chanson qui se mit à résonner dans ma chambre. Elle se laissait aller, et ça me faisait drôlement plaisir de la voir ainsi.
Après deux ou trois chansons, elle s’arrêta, pas le moins du monde fatiguée. Elle resplendissait, magnifique comme un ange.

- Bon aller j’arrête de t’embêter frérot !! On se voit tout à l’heure ! m’avait-elle lançait, riant de toutes ses forces.

Elle me fit un signe de main, et s’en alla, aussi gracieuse qu’une danseuse étoile vers le salon où l’attendait Jasper. Parlait avec Alice avait été un réconfort énorme pour moi. Elle était une des seules personnes sur Terre à pouvoir me comprendre. Et sa bonne humeur était contagieuse. Dès qu’elle souriait, mon visage s’illuminé également. Et je savait que j’avais une change énorme de l’avoir pour sœur.