Les épines d'une Rose [PV Rosalie, Maybel]

Depuis une semaine, je voyageais entre les sousterrains creusé de la forêt de Forks, et la ville maudite. Lorsque, n'en pouvant plus, je quittais celle qui me faisait souffrir milles morts, j'allais dans la ville, m'amuser à ses dépends. Je revenais, la tête gorgée d'images, que je lui faisais visionné. Elle voyait la détresse d'Emmett, chaque fois qu'il la perdait, et les yeux meurtriers de la famille posés sur moi, lorsque je leur apparaissait, riant dent devant.

Je me contentai maintenant de lui montrer la réalité, en sachant très bien que depuis les jours qui avaient passé, elle était parvenu une maître dans l'art de découvrir la supercherie. Souvent, je lui laissais voir sa propre fin, et son propre calvaire, d'autre fois, celui de sa famille.

Je lui avais raconter ma vie, et ma mort. Comment j'avais vécu jusqu'ici, comment je survivais. Je lui parlai des groupes qui m'avait accueillit, et des diverses morts que j'avais semer. Je prenais particulièrement plaisir à lui faire revivre mes tueries, ceux d'enfants innoncents. Souvent, je rendais l'odeur de sang si forte, que j'en avais moi-même l'eau à la bouche.

Je lui racontai comment j'avais manipulé les autres, cette fameuse soirée, la veille de son mariage. La drogue que j'avais fait avaler à Royce, qui n'était plus conscient. Je lui racontai comment, nuit après nuit, nous couchions avec les putes de la villes, et comment nuit après nuit, j'aidais Royce à la charmer.

Je racontai ces 90 dernières années, à contrôlé mes pouvoirs, à la surveiller de loin, silencieux.

Elle résistait tout de même à l'appel de mon amour, préférant mourir à petits feu, que de s'offrir à moi.

Les barreaux semblaient résister à ses assauts, elle infatiguable.

Je lui avais donc rapporter une surprise, à ma blonde prisonnière. Une surprise qui lui ferait sans doute plaisir. Elle m'aimerait pour ma bonté et ma générosité.

Je voyais la soif qui la dévorait de plus en plus, ses yeux se teinté d'un noir de plus en plus profond, alors que les miens devenait de plus en plus rouge. Je savais qu'elle sentait tout se sang chaud en moi, tandis que je collectionnais les victimes les unes après les autres. J'avais épargné Forks, les environs n'étant pas certain, et je me contentais de Port Angeles.

- Alors Belle de mes nuits, tu as passé une belle journée?

La notion du temps m'avais quitter, mon calvaire continuer, jour et nuit. A moitiée épuiser. Mourante, je tentais de tenir le coups. Emmett devait me chercher, et, pour la première fois je m'en remettais à celui qui était en haut. Je tremblai encore, oui, j'avais peur. Je pleurer, parfois silencieusement, lorsqu'il n'était pas là, à me montrer mon mari entrain de pleurer seul et de faire souffrir ma famille. Enfermée dans cette cage bordée de fer. Je partai à l'assault de celle-ci, parfois pendant plusieurs minutes je tenter de forcer les barreaux. Mais main commencer commençait à fléchir, et ma Ténacité également...j'étais entrain de mourir à petit feu, j'en étais consciente.

Durant les journées j'étais recroquevillée sur moi même. Affalée à terre, mes cheveux en bataille, je fermais les yeux tentant d'oublier. La petite flemme, qui, habituellement était présente dans mes yeux m'avais délibéremment laisser à mon triste sort. J'avais perdu tous sens de la vie. Au plus profond de moi même j'osée espéré mettre fin à mes jours plutôt de continuer à vivre celà. Mais..Emmett..je devais vivre pour lui, je devais survivre. Ne serais-ce que pour le sentir encore près de moi, sentir sa tièdeur. Je me mîmes à pleurer, même si les larmes ne coulaient pas, ma tristesse et peine était bel et bien là.

Quand à Romuald, il s'amuser à me montrer les pires atrocitée jamais vu. Me refaisant vivre continuellement se que j'avais vécu la veille de mon mariage avec Royce. Dans ces moments là, je hurlai, les yeux exoribitée par la peur du souvenirs.

**

Il arrivait, je pouvais sentir l'odeur du sang sur lui, mes yeux devenue noir, l'evie du sang c'était décuplé... Ma gorge me brulant, la douleur état insoutenable, je préférais me taire, ne faire aucun geste inutile. Préférant garder mes forces lorsqu'il serait ma porter..je le tuerai.. Enfin, j'avais l'espoir...

- Alors Belle de mes nuits, tu as passé une belle journée ?

Je lever les yeux vers lui, puis les referma. Murmurant un faible " A quoi bon me demander vous connaissez déjà la réponse.." Oui, même si j'étais faible, j'avais toujours quelques peut mon caractère...et il s'en était aperçut..

La fougue de ma belle ne l’avait pas quitté, pour mon plus grand plaisir. Je m’approchai de la cage, regrettant de voir ces barreaux de fer s’interposer entre moi et ma douce. Je regrettait qu’elle s’acharne à me résister ainsi, sachant très bien qu’elle finirait par craquer. Malgré la souffrance qui déchirait ses traits, elle était toujours aussi sublime.

-Pour qui me prends tu Rosalie ? Un ignoble monstre qui ne se soucie pas de ton bien être? Et de plus, j’adore le son de ta voix mélodieuse.

Sa souffrance me faisait mal. Pourquoi s’infligeait-elle un tel tourment? Pour cette famille si facilement brisée? Qui l’avait abandonné à son sort? Pour cette homme idiot, que j’avais si facilement berné, mais qu’elle ne cessait d’appeler à sa rescousse? Pour ce régime pourrit, à base d’animaux au sang si exécrable?

Je ne comprenais pas cette force qu’elle mettait à me repousser. Elle me poussait aux pires extrémités, tandis que me montrer un signe d’amour libèrerait sa famille de mon courroux, mais aussi son corps de ma cellule. Pour toujours, elle serait mienne, et nous partirions, tous les deux, vers un endroit qui nous conviendrait. Elle serait ma princesse sublime, alors que je serais son chevalier servant.

-Pourquoi ne te soumet tu pas à l’amour qui te déchire Rose ? Pourquoi souffrir autant?

Je savais que je l’aurai bientôt, lorsque la soif si puissante la contrôlerait vraiment. Une fois qu’elle aurait trahis sa famille et tuer les humains qu’ils aimaient, elle comprendrait. Elle comprendrait que la seule place qui lui reste dans ce monde, c’était celle qui était à mes côtés.

Je la regardais avec une passion démente, tandis que je réfléchissais à toute vitesse. Lorsque je rentrais, gorgé de sang, dans les souterrains où j’avais élu domicile, j’en profitais pour lui montrer ce à quoi j’avais passé ma journée, lui montrant sa famille qui souffrait, par sa faute. Malgré cela, elle n’avait toujours pas fléchir à mes demandes.

J’avais du passé à d’autre chose., quelque chose qui la briserait pour toujours. Qui lui ferais voir à quel point mon amour pour elle était puissant.

- Je t’ai apporter une surprise ma belle.

-Pour qui me prends tu Rosalie ? Un ignoble monstre qui ne se soucie pas de ton bien être? Et de plus, j’adore le son de ta voix mélodieuse.

Allonger par terre, enchainé. Je levai les yeux au ciel, pas plus pathétique..tu meurt. Je sentais de minutes en minutes mes espoirs me quitter et ma faiblesse augmenter.

-Monstre...oui...un monstre.. Lui dis-je, mes yeux à moitée mis-clos. Je pensa à Emmett et ma poitrine se serra encore un peut plus. Je cacher mon visage sous mes cheveux et me mîmes à me pleurer, les larmes, ne coulaient pas mais...je sentais que chaques minutes passer en sa compagnie me rendait folle de chagrin.

-Pourquoi ne te soumet tu pas à l’amour qui te déchire Rose ? Pourquoi souffrir autant?

Je levai les yeux vers mon bourreau, le fusillant du regard avant de répliquer.

-Parce que vous me dégouter...et...et parce que le SEUL homme que j'aime ...c'est Emmett...jamais je ne le trahirai...Ma voix s'affablit soudain tandis que je continuer...jamais.. Je l'aime....

Ma gorge me lançà à nouveau, je poussai un gémissement de douleur. Tantant de forcer mes chaînes à nouveau avec toute la force qui me restait je hurlai de desespoir. Tandis que lui m'avais dit :

- Je t’ai apporter une surprise ma belle.

Je relevai les yeux vers cet être ignoble et fronçai les sourcils. qu'est-ce qu'il allait encore me préparer...

Elle croyait que je l'étais. Un monstre sans coeur, un salaud comme il ne s'en faisait plus, dans ce siècle asceptisé. Je voyais dans ces yeux qu'elle le croyait du plus profond de son coeur, alors que je ne voulais que son bonheur.

- Un monstre.... merci de compliments Rosalie. N'oublie pas que c'est la bête, et non Gaston, qui finit avec la Belle.

J'essayai de respirer normalement, le sang commençant a bouillir dans mes veines à l'évocation de l'ours. Je me consolai, en pensant à l'air qu'il avait lors de ma dernière apparition. Le visage déchiré qu'il affachait valait bien quelques rebufade de ma futur femme.

- Et moi qui t'apportais une belle surprise , j'étais certain que tu allais être contente. tu me brise le coeur Rose . Je n'ai quasiment plus le gout de te les offrir.

Je souriais timidement, sucommbant à son charme. La soif la rendait plus belle que jamais, ses yeux onyx se posant sur moi.

- Si tu insiste.

J'allai au dessus de la forêt, reprendre le sac en toi que j'y avais laisser. Je le pris avec précaution, entendant un petit pleur dans le fond du sac.

- Arrête la de pleurer... sinon, je vais te donner une vrai raison de pleurer.

Je me sentais un autre homme, maintenant que Rosalie était avec moi. J'étais plus doux, et surtout plus affecteux. Je n'aurais jamais été aussi affectueux si ce n'avait été d'elle. Elle me menait par le bout du nez.

- Rosalie....

Je me sentais joueur tout d'un coup, cette petite poche gigotante dans les bras. J'ouvrai le sac, y glissant la main.

J'en ressortit une petite fille, si charmante. Dommage qu'elle était aussi jeune. Elle fera une magnifique jeune femme. Puis, la petite n'était pas seule.

Je bombardai Rosalie et Maybel de Vision, tandis que j'ouvrais la porte de la cellule. En la refermant, d'y ajoutai ma touche personnelle.

Lorsque Rosalie fut enfin libre, elle put voir l'adorable Maybel, à côté d'elle. Les cris d'un petit être laissé à lui-même lui parvinrent.

Le bébé que j'avais kidnapper dans la ville pleurait à s'égosiller, dans les bras de Maybel. Un magnifique poupon innocent.

- Regarde ce que je t'ai apporté....

J'avais repris conscience quelques heures plutôt. J'avais peur, depuis qu'on m'avait prise à ma maman, j'avais reçue des coups sur la tête, j'avais un bleu naissant sur le front, j'avais mal à la tête. Au moment ou j'avais repris conscience, j'avais remarquer que j'étais dans une sac, j'ai paniquée, crier, hurlée, pleurer... Rien n'y avait fait. J'ai supplier maman, grand-mère, papa....tout ceux qui aurait pu me sortir de là. Personne ne m'avait répondu. J'avais sombrée de nouveau dans le vide avant de pouvoir paniquée pour de bon pourtant. Un petit coup à la tête, précis, violent, douloureux. Mon vide c'était rapidement changer en cauchemar pourtant.

La seconde fois ou j'avais pris conscience, je n'étais plus seule. Un tout petit bébé était avec moi, dans le sac. Il hurlait, pleurait. Je le comprenais, trop bien. J'avais envie de m'y mettre moi aussi, mais le fait de ne plus être seule, d'être soudainement la plus vieille, me donnait le sentiment de devoir la protégée. Ces avait bien du mal que je l'avais prise dans mes bras, comment on prenait ça un bébé? Je n'avais jamais fait ça, jamais, jamais, jamais! Et maintenant...est-ce que j'avais le choix hein?

Je commençais à étouffer dans mon sac de toile, j'avais mal aux jambes, j'étais innactive depuis trop longtemps et mes bras étaient aussi douloureux, ayant le bébé dans les bras depuis des heures. Je chantonnais, autant pour moi que pour le bébé. Ma voix ne me rassurait pas cependant. Elle était trop rauque, trop porté vers les aiguës. Ma gorge brûlait, mon ventre criait famine. En plus y avait la boude dans ma gorge qui voulait dire que j'allais me remettre à pleurer. Je n'eu pas le temps de le faire cependant, une voix m'ordonna de faire taire la petite fille.

Nous sortîmes du sac de force. Des centaines d'images effrayantes, des corps ensanglantés, des images sadiques, du sang....Parmis ces images, je vis le visage de mon papa, je me débattis comme un petit diable, mais elle s'estompa et je laissai tomber un petit "Papa.." Jamais depuis mon arriver dans la famille Cullen j,avais appeler Jasper papa...mais cette fois....je voulais mon papa!

Les images s'estompirent et nous nous retrouvîmes enfermées dans une cage. Je relevai mon visage vers la silhouette devant moi. Mes yeux rougis et les traces de sel sur mon visage trahissant mes pleures. Là devant moi, en piteuse état, ce tenait ma tatie Rosalie. La vrai? Je ne savais pas..je ne savais plus.... je l'avais vu si souvent cette semaine, ensanglantée, morte.... Je m'écrasai contre les barreaux, me laissant tomber au sol, rouler en boule, le visage cacher dans la poitrine du bébé que je serrai contre moi. Quand j'osai relever le visage, ma tante était toujours là...Elle était réelle?

" Tatie Rose?" chuchotai-je.

Les yeux affolé... je pleure en silence
Attendant le moment ou je pourrais rejoindre les Anges..

Recroqueviller à terre. Je repensez au moment heureux que j‘avais vécu avec mon mari. Le ours, ou il m’avais fais la surprise, dans la sale de bain de me demander en Mariage. Ce souvenir me semblait si lointain à présent, que je sentais une boule au fond de mon ventre. Emmett me manquer terriblement. j‘aurais tant voulu le serré une dernière fois dans mes bras avant de mourir. L’embrassai et lui dire combien je l’aimai.

- Un monstre.... merci du compliment Rosalie. N'oublie pas que c'est la bête, et non Gaston, qui finit avec la Belle.

Je levai la tête, l’affrontai du regard avant de répliquer.

- En êtes vous sûre ?

Puis, comme je me l'avais imaginer. Le pire rester à venir. Qu'avait-il en tête cette fois ? Je craignez de voir mon " cadeau" qu'il allait soit disant" m'offrir". Gémissant une nouvelle fois pour lutter contre la soif qui m'envahissait de secondes en seconde, je "respirer" tentant de me concentrer sur les visages des membres de ma famille..

- Et moi qui t'apportais une belle surprise , j'étais certain que tu allais être contente. tu me brise le coeur Rose . Je n'ai quasiment plus le goût de te les offrir.

-Contente ? ... Je marqua une pause, comme outré puis, sentant ma gorge me lancez, je murmurai : je serais... heureuse...avec…mon mari.. Le dernier mot je l'avais terminer dans un souffle incertain. Met forces me quitter... la fin était proche.

- Si tu insiste.

Après avoir prononcer ses mots, il c'était absenter quelques minutes revenant peut de temps après avec un sac. Je fronçai les sourcils…quand il m'avait interpeller.

- Rosalie....

Il me regardais avec des yeux d'un fou, heureux. Quand à moi, je commençais à croire que je devais peut être jouer à son petit jeux pour avoir une chance de m'échapper... mais le plus compliquer rester à venir alors que je ressembler mes forces pour tenter de m'échapper. Il me bombarda de ces illusions. C'est ainsi que tous espoirs disparut, il s'envolèrent comme neige aux soleil quand j'entendit des cris de nourrisson et…Maybel, ma nièce, en face de moi. Mes yeux exorbiter elle m'avais appeler " Tati Rose ?". Je me redressai aussitôt me planquant à l'opposer de la cage, contre les barreaux avec violence, me bouchant le nez de peur que je les tuent…tous les deux… C'était un fait. J'étais morte de faim. Résister était le plus dure.

- Regarde ce que je t'ai apporté....

-non non non…c'est un cauchemar... Avais-je sangloter, ne pouvant me retenir de "pleurer" devant mon agresseur.

J'osai posé regard affolé sur ma petite nièce et sur... je fermai les yeux... Un bébé.. Quel monstre avait put faire cela ? Enlever un innocent petit bébé...si fragile, si… innocent, je sanglotais de plus belle. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi moi ?. Ses cries résonnèrent et je sentais que Maybel voulais s'approcher de moi. Je devais l'en empêcher. C'est ainsi que j'avais susurrer d'une voix casser à ma nièce " Ne t'approche pas de moi May.."

Je regardais la scène, un brin de tendresse s’emparant de moi. J’avoue toujours aprécié les retrouvailles, et celle-ci était particulièrement touchante. Je regardai le poupon enfermé dans les bras de la jeune Maybel, innoncent et tendre. Il dormait , à poing fermer, ne se doutant pas du sinistre dessein que j’avais à son égars. Cela faisait plus d’une semaine que je le gardais avec moi, essayant de le nourrir du mieux que je le pouvais. Je l’aurais moi-même croquer, mais j’aimais tant Rosalie, et je savais que cela lui ferais plaisir.

Je regardai la peur qui s’empara de ma fleur lorsqu’elle rouvrit les yeux, me délectant de la scène. Elle allait m’aimer, pour lui avoir apporter tant de bonheur.

J’osais espéré qu’elle saute sur le fillette. Du moins, sur l’un des deux. Elle n’aurait plus à souffrir de la soif qui la tiraillait, et pourrait enfin être en paix avec elle-même. De plus, si elle croquait l’adorable fillette, j’osais espéré qu’elle aurait trop honte de revoir sa famille, et que de dépit, elle s’enfuit avec moi.

L’odeur de la fillette, de surcroit, était particulièrement alléchante. Pour ce qui est du bébé, son odeur particulière saurait peut-être la charmé. Enfin, je l’espérais. Elle qui avait toujours aimé les enfants.

-Tu vas lui faire de la peine , ma chérie. Elle qui avait si hâte de la retrouver, vois comment tu la traites. Tel un monstre.

Je m’approchai de la cage, lentement, et me mis à la hauteur de la petite Maybel. D’une voix que j’essayai de rendre douce, je lui dis :

-Maybel, tu vois ta tante Rosalie ? Tu vois comme elle est malheureuse, toute seule dans son coin? Et tu te rappelle des drôle de rêve que tu as fait? Et bien, cette fois si, je te promets qu’elle ne disparaitra pas. Crois moi. Et maintenant, va la réconforter. Et montre lui le petit bébé que tu as avec toi. Tu vas lui faire plaisir. Elle est si malheureuse.

Je m’éloignai de la cage, souriant toujours. Je repensais aux parents , donc j’avais du me débarrasser lors de la dernière partie de chasse. Un orphelin, qui aurait sans doute fait un très bel humain. Son père ressemblait étrangement à l’idiot qu’elle aimait, et j’espérais qu’elle remarque la ressemblance. Je me tournai vers Rose, calé dans le fond de la cage, et je lui murmura.

-Si un jour je t’offre Emmett en cadeaux, ce sera sous forme de cendres encore brûlante.

Mes prunelles ne quittaient plus le visage de ma deuxième maman. Oh ça, elle ne le savait pas qu'elle était ma deuxième maman. Je lui es jamais dis, mais elle était ma tatie préférer. Je la regardai attendivement, essayant de voir si elle était vrai celle-là. Ses cheveux étaient en bataille, son visage ravagés par une douleur intense, déformant ses traits. Mais elle était encore belle, comme toujours. Puis ses yeux...trop noirs...qu'avait dis maman à propos des yeux noirs? Je ne me souvenais plus, tout était mélanger dans ma tête.

Je ne quittai pas ma tante des yeux, j'aurais voulu me jeter dans ses bras, me faire rassurer, mais je n'en fis rien. Elle avait l'air paniquée en me voyant. Qu'est-ce que j'avais fais? J'avais fais quelque chose de pas bien? Je n'étais pas certaine et j'avais peur. Les cris du bébé me firent sursautée et je failli l'échapper. Je gémis doucement comment on faisait pour les faire taires? Je me mis à le faire sauté doucement dans mes bras, mes petits pieds décollants parfois du sol et je chuchotai de petits " Pleure pas bébé...chuuttt" Comme le faisait maman quand je me réveillais en pleurant la nuit.

La voix de ma tatie me fit relevai la tête. Cette voix...elle n'était pas comme celle que je connaissais.... Je me figeai derechef, glacée. Pourquoi elle n'était pas comme d'habitude? Pourquoi sa voix tremblait comme ça? Pourquoi elle était rauque? Je gémis une seconde fois, effrayée cette fois. J'étais peureuse comme gamine, je l'avoue... Je cherchai des yeux un moyen de sortir, de m'enfuir. Rien...Les barreaux étaient trop étroit pour que je puisse passer entre.

Je sentis un souffle sur ma peau, une voix faussement douce. D'un bond, je me retrouvai loin de lui. Moi qui ne laissait même pas mon papa s'approcher de moi, il était hors de question que le monsieur qui avait fait ça à ma tatie le fasse. Ma lèvre inférieur se mit doucement a tremblotté, mes paupières brûlaient sous les larmes salées. Et bien que je ne voulais pas écouter ce qu'il me disait, ces mots s'incrustèrent dans ma tête. Je ne sais pourquoi, j'obéis. Comme poussée par je ne sais quoi.

Je m'arrêtai à quelques pas de ma tatie Rosa, levant la tête, alors que les premières larmes firent leur chemin sur mes joues rosies par les larmes que j'avais versés précédemment. Essayant de ne pas échappé le bébé, je frôlai la main de ma tante, avant de la prendre dans la mienne. Je ne la voyais plus, les larmes brouillaient ma vue. Je reniflai doucement, puis tira doucement sur sa main pour qu'elle se mette à ma hauteur.

" Tatie? Faut pas avoir peur tu sais? Tonton Emmett, papa et maman vont venir nous chercher....faut pas avoir peur...non....pas avoir peur.." Chuchotai-je. Je continuai de répéter ces derniers mots, plus pour moi que pour elle. Je VOULAIS que mon papa et ma maman vienne me chercher. Maintenant!

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-Tu vas lui faire de la peine , ma chérie. Elle qui avait si hâte de la retrouver, vois comment tu la traites. Tel un monstre.

Je me cramponner toujours aux barreaux de ma misérable " cellule", ma voix casser, j'étaits lasse de ce petit jeu et des mots qu'il prononçait tel un couperai " Ma chérie". Je grimaçai. "Monstre" . Je gémissais une nouvelle fois. Je préférai encore mourir que de tuer ma nièce et cet enfant. Je ne brochai pas à ces paroles dîtes. Je préférai me concentrer sur le visage de mon mari. L'maginant tout près de moi, me murmurant de tenir le coups, qu'il viendrai sans tarder...enfin je l'espérais... Je le regarais du coin de l'oeil suivant ses moindres fais et gestes, mes yeux était certes noir, mais sur le qui vive. Ils observaient...et j'écoutais. Mon bourreau s'avançà, il sussurer à l'oreille de ma nièce, les paroles que je refusais d'entendre..

-Maybel, tu vois ta tante Rosalie ? Tu vois comme elle est malheureuse, toute seule dans son coin? Et tu te rappelle des drôle de rêve que tu as fait? Et bien, cette fois si, je te promets qu’elle ne disparaitra pas. Crois moi. Et maintenant, va la réconforter. Et montre lui le petit bébé que tu as avec toi. Tu vas lui faire plaisir. Elle est si malheureuse.

Je m'étais boucher le nez, arrêtant toute odeur, pouvant entrer en contact avec mon nez. J'avais peur..tellement peur, que par ma faute Alice peprde sa fille.Et, que..par la même occasion, si je succomber à l'odeur alléchante ... qu'elle ne m'en veuille our toujours, ou, pire qu'elle tente de me tuer. L'appel dus ang était elle, que chaques secondes passer en présence de Maybel et de ce petit être était un véritable supplice. C'est là, que..le pire arriva..Maybel avait écouter cet être, aussi infâmes soit-il. Je voyais clair, à présent. Son but...me faire succomber à l'appel du sang..

Maybel : " Tatie? Faut pas avoir peur tu sais ? Tonton Emmett, papa et maman vont venir nous chercher....faut pas avoir peur...non....pas avoir peur.."

La petite me frôla la main. Et je me sentie me raidir, mes crocs sortir...mais yeux redoublé d'intensité. Je tremblai, tantant de me retenir, me tappant la tête contre les barreaux de fer..e prier pour qu'Alice n'arrive pas à ce momment là..le pêcher, que j'allais commaître...Tuer sa fille. Car seul l'appel du sang était présent... Cet à cet instant que je lui aggrippa la main la tirant vers moi,lui arrachant sans doute unc rie de frayeur, prête à la tuer et me délecter du fluide sanguin, que je voyais très clairement à présent, se promener dans ses veines. Le nourisson viendrais après...

En quelques centimètre seulement de sa peau, mes crocs lui touchant presque sa peau d'enfant, je stoppa net. Voyant le visage déchirée de chaques membres de ma famille passer en boucle devant mes yeux. Haletante, encore en transe, ma voix de prédateuse était sortie..

- Je-ne-ferais-JAMAIS CA ! Criai-je à l'intention de mon bourreou avec de huhrler sur ma nièce.. J'AI DIT DE TE TENIR LOIN DE MOI !

Alors que je me remîmes à trembler encore plus fort, mon bourreau c'téiat approcher de moi. Visiblement ho comble de sa joie..Il me murmura:

-Si un jour je t’offre Emmett en cadeaux, ce sera sous forme de cendres encore brûlante.

Je levai la tête entrant dans une colère noir, ma voix tremblante, mon corps tremblant, mes yeux noir , comme l'abys des Ténèbres je cracher à la figure de Van Eyeck.

-Et moi je vous tuerai de mes propres mains , si vous touchai ne seras ce qu'un cheveux de mon mari !

Tout avait faillit se passer comme je l’avais prévu. Néanmoins, ce stupide sentiment, qui était de l’amour familiale sembla retenir ma douce. Elle devait être particulièrement masochiste pour préféré l’éternelle souffrance de la soif, plutôt que de tuer la petite fille. Qu’était-elle, si ce n’est qu’une petite pleurnicheuse aux bons sentiments gorgée de sang frais. Et ce bébé, si tendre et juteux, j’avais cru qu’elle m’en remercierais.

Mes yeux rouge flamboyèrent lorsqu’elle me criait après, tandis que je me régalais du son de sa voix. La voir se faire violence ainsi pour éloigné la fillette me plut bien. La dureté de sa voix me faisait craquer.

-Pauvre petite, tu lui fais peur.

Un sourire mesquin sur les lèvres, j’essuyai le crachat qu’elle m’avait jeter, l’essayant des deux doigt, que j’essuyais sur le sac de toile d’où j’avais sorti la fillette.

-Tu sais que je n’ai pas besoin de le toucher pour le faire souffrir. Tu devrais le savoir mieux que personne.

Je lui lançai une vision qu’elle redoutait particulièrement, c’était Emmet, c’est idiot, sous le poids de mes illusions, qui flanchait. Ce dernier qui se défoulait sur mon corps intangible, tandis que je riais aux éclats.

Je jetai un coup d’œil à la fillette. Succulente…. Rosalie finirait bien par craquer, sa nature l’emporterait sur ses sentiments ridicules.

-Bon, alors, je te laisse tout de même ta nièce, avec toi.

Je regardai ses yeux noir charbons, sachant très bien, aussi bien qu’elle, qu’elle était sur le point de faillir. Je repensai à sa mère, et au cris de souffrance qu’elle aurait lors de ma prochaine visite. Je lui apporterais peut-être le corps de Maybel, que je penderais dans sa chambre. Elle croirait surement à une illusions, jusqu'à ce qu’elle se rendrait compte de la sombre vérité. Déjà, alors que je préparais ces plans, elle devaient être en proie aux visions les plus horribles qui soient.

Je désignai la petite de la tête.

-Lorsque j'épinglerai le cadavre de la petite dans le salon de ta famille, je prendrai bien soin d'indiquer la véritable coupable du meutre. Par contre, je voudrai bien te laisser le cadavre du bébé. Il te tiendra compagnie... du moins un moment. Toi qui n'as jamais pu avoir d'enfant.

Mon cri résonna lorsque ma tante me tira le bras pour que je m'approche un peu plus d'elle. Elle avait été brusque, trop brusque. Je redoutais la suite. Allait-elle me frapper? Je fermai les yeux, serrant un peu plus le bébé contre moi. J'étais tétanisée. Je sentis le souffle froid de ma tatie dans mon cou et je retins un frémissement. Je fermai les yeux et les paroles de ma maman à propos des yeux noirs me revint...quand ils avaient les yeux noirs, ils étaient dangeureux....ils pouvaient me faire mal... Mais avant qu'elle me fasse du mal, elle me repoussai et je me blottis contre les barreaux, loin d'elle comme de lui.

Le bébé s'était rendormit, suçant son pouce, tout innocent et ignorant ce qui se passait autours de lui. La voix de ma tante qui me hurlait dessus déclancha mes sanglots et en moins de trois secondes, mon visage fut noyée de larme. Je tremblais de tout mon petit corps, j'avais une seule envie, celle de m'endormir pour toujours, ne pas me réveiller avant que maman soit la. J'enfouis ma visage dans le cou du bébé, et fermai étroitement les yeux.

Les paroles dans la pièce me parurent soudainement lointaines. Est-ce que je rêvais? Je voulais rêver dans tout les cas. J'étais épuisée, démoralisée. Lorsque j'entedis le mot "nièce" dans la bouche d l'homme, je relevai le menton, fixant tours à tours ma tante et le méchant monsieur. Je voulais sortir de la cage, retournée dans mon sac! Mon regard accrocha les diverses bleus que j'avais sur les bras, du au moment ou l'homme avait lancer le sac. Évidemment, j'étais inconsciente à ce moment-là.

Les prochaines paroles du méchant me firent réagir. Je serrai les dents, écoeurer, frustrer. Il ne pouvait pas faire ça à ma maman! Il n'avait pas le droit! Non, non et non! Je serrai les points, mais ne bougeai pas, de peur de déclancher les pleures du bébé que je tenais.

" Non!!! Vous n'avez pas le droit!!! Vous n'êtes qu'un méchant pas beau! Vous aller être envoyez en enfer et c'est mon papa qui va vous y envoyer!!!!!!" déclarai-je, le coeur au bord des lèvres.

Je levai les yeux vers ma tante, essayant d'y trouver un soutient quelconque. Il n'avait pas le droit!!! Il pouvait pas faire ça, tatie allait pas me faire du mal. Elle ne pouvait pas me faire du mal! Non...je voulais pas... Je me mordis la lèvres, s'il aurait été à ma porter, c'est lui que j'aurais mordu!

" Vous ne ferez pas de peine à ma maman!!! Vous lui ferez pas mal!!! JAMAIS!!!!"

-Pauvre petite, tu lui fais peur.

Je ré-ouvrit les yeux. Cette phrase...elle me faisait si mal. Mais c'était pour le bien de ma petite nièce et du nourisson que je trouvais terriblement beau et merveilleux. Le peut que j'avais entrevue, m'avais déjà fais fondre u plus profon de moi même. Je fermai les yeux m'empêchant d'humai à nous l'air qui m'entourer. Oubliant, me coupant du monde, si cruel soit-il. Je voulai que mon calvaire sachève ici. Mourir. Maintenant. Le feu s'emplifiant, me consumant petit à petit. Il était encore près de moi, un sourire mesquin sur les lèvres.

-Tu sais que je n’ai pas besoin de le toucher pour le faire souffrir. Tu devrais le savoir mieux que personne.

-Emmett est plus fort que vous ne le pensez Van Eyeck ! Lui dis-je froidement. Puis j'ajoutai : il croit en moi, en lui...en notre amour. L'amour est plus fort que tout..

-Bon, alors, je te laisse tout de même ta nièce, avec toi. M'avais t-il dit. Tandis que je souffrais le martyr luttant contre mon instinct de prédateuse pour ne pas sauter sur la fille de ma soeur et le nouveau né Tandis que ma nièce, hurlai des "insultes" ...

-Lorsque j'épinglerai le cadavre de la petite dans le salon de ta famille, je prendrai bien soin d'indiquer la véritable coupable du meutre. Par contre, je voudrai bien te laisser le cadavre du bébé. Il te tiendra compagnie... du moins un moment. Toi qui n'as jamais pu avoir d'enfant.

****

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Je le regardai sanglotant de nouveaux, inconsiemment la dernière phrase qu'il avait prononçer m'avait détruite. Ma poitrine se sérré. Je suffoquais, la douleur était-elle qu'elle me dechira en mille morceaux, la peur, l'angoisse de perdre ceux que j'aimai le plus au monde me tuer à petit feu. Les abys de l'enfer était tout proche.Mon corps glissa contre les barreaux. Le noir vînt me voiler les yeux et, je sombrai dans l'inconsience la plus total...j'étais dans le coma. ...

Voir la petite fille si en colère me fit éclaté de rire. Moi qui avait souhaité sa mort plus que tout autre chose, je trouvais en sa vie un délectable passe temps. J'étais habitué au menace maintenant, de la part de tout les membres de la famille, et ils me réjouissaient plus que tout. Par contre, le délice de cette colère enfantine me donnait le goût de le provoquer, d'aller au devant de sa colère, et de m'y exposer avec joie.

- Petite, je suis condamné au enfer depuis la première fois où j'ai poser les mains sur ta tante Rosalie. Donc, condamné comme je le suis, sans possibilité de rédemption, ne crois tu pas que je devrais en profiter le plus possible? Pour qu'au moins cette condamnation en vale la peine?

Je me doutais bien que la petite ne comprendrait pas une traitre mot de ce que je lui racontais, mais je savais que ma Rose l'aurais compris. Son calvaire ne faisait que commencer, et je voulais lui faire comprendre.

- Pour ce qui est de ton faux père sanguinaire, ce pequenot ne te retrouveras jamais Maybel. Il ne t'a jamais aimé, et ta mère non plus. Sinon, pourquoi pense tu qu'ils t'auraient abandonné a moi?

Je savais que cette fois, c'était un coup bas, mais l'odeur des larmes salé qui lui coulaient sur les joues étaient irressitible, presqu'autant que l'odeur du liquide rouge qui coulaient dans ses veines.

- Tu aurais du apprendre qu'il ne faut faire confiance a personne, petite Maybel... et surtout pas a ceux que l'on considère comme ses parents. Vois comment ta tante te traite.

Je me tournai vers Rosalie, qui déblatérait a propos de l'amour et de son chéri. J'allais lui répondre d'une réplique cinglante, sur l'amour vaint alors que la passion est là, quand un bruit étrange me parvint, comme une respiration que l'on coupe a jamais. Mes yeux s'aggrandirent lorsqu'elle tomba sur le sol, comme inconsciente. Cela ne se pouvait pas... elle n'était pas humaine.

J'essayai de lui envoyer des illusions, mais je ne parvenais plus a atteindre son esprit. C'était comme si une carapace indestructible avait couvert son esprit.

- NOOOONNN

J'avais crier dans un élan de rage indescriptible. Non... POurquoi n'avait-elle pas manger ce p*tain de bébé? Pourquoi c'était elle laisser aller comme cela!

J'entrai dans sa cage, pris d'un élan meurtrier. J'adossai la dépouille de ma rose sur les parois de la caverne, sa tête résonnant contre la roche.

- Rose! Réveille toi... Tu n'as pas le droit de faire ça!

J'empoignai la petite Maybel, plus furieux que jamais. Elle ne pouvvait m'offrir une résistance adéquate. Je plaquai sa gorge sous les croc asséré de Rosalie. Une goutte fini par perler, sans que la femme de mes nuits ne réagisse.

Non, tout cela ne pouvait être vrai. Je devenait fou. Tous ces efforts, anéantit par l'idiotie de cette dernière.

Je lançai Maybel contre la pierre, et je sortie en furie. Sans prendre la peine de refermer la porte derrière moi, je ressorti à la surface. Un cri déchira ma poitrine, alors que j'atteingnait la surface. Rosalie n'était plus, je n'avait plus de raison de vivre. Plus rien n,avait d'importance maintenant. J'irais peut-être trouver le pequenot et l'autre imbécile, pour qu'il en finisse avec moi, mais je ne pouvait renoncer a me battre contre la vie.

Je partis dans les bois, tel un zombie, marchant lentement. Des cris déchirait le silence de la foret par moment, la douleur étant insoutenable.

Je repris soudain contenance. Le sang pourrait sans doute la ramener.... Je flairai les allentour. Un groupe de chasseur.... ce serait parfait!

Cela faisait une semaine...Une semaine que Rosalie avait été enlevée...Une semaine que le vampire et toute sa famille étaient victimes d'illusions terribles provoquées par son ravisseur...Une semaine qu'Emmett dépérissait, à vue d'oeil...
Le temps lui paraîssait si long sans Rosalie ! Si long, mais pourtant si court, car chaque minute, chaque seconde, amenuisait les chances qu'il avait de la retrouver en vie...

Comment aurait-il pu ne serais-ce qu'envisager l'Eternité sans elle ?
Comme souvent au cours des derniers jours, le jeune homme s'était enfermé dans sa chambre, seul et malheureux, ne souhaitant pas que son propre désarroi affecte les autres. Carlisle, Esmée, Jasper, Alice, Edward, Callia et Maybel souffraient déjà tant...

Ce jour là, sa soeur était sortie avec la plus jeune de ses filles, désireuse de lui changer les idées. Si seulement elle avait su...
Coupé du monde extérieur, renfermé sur lui même, Emmett ne semblait plus en mesure de réagir à quoi que ce soit. Et pourtant...

- Vite, Alice a besoin d'aide !

Ces mots lui avaient brusquement fait redresser la tête : Après l'avoir privé de son unique amour, l'illusioniste ne comptait pas s'arrêter là...Hors de question !
Non, il avait fait assez de mal comme cela, il était temps que ca cesse !
S'efforçant de prendre sur lui, le gros nounours s'était joint aux autres : Il était de son devoir de venir en aide à Alice et à sa petite nièce. Aussi, il espèrait du même coup parvenir à pister leur agresseur jusqu'à l'endroit où il retenait sa femme prisonnière...

La piste de sa soeur ne leur avait pas été très difficile à suivre, car chacun des membres de la famille connaîssait son odeur à la perfection. Et une fois qu'ils l'avaient eu retrouvée, " en larmes " à la lisière de la forêt, ils s'étaient mis en chasse ensemble.
Ceux qui possèdaient des dons s'en servaient, les autres devaient se contenter de leurs sens surdeveloppés. Et finalement, après plus d'une heure de recherches infructueuses, Emmett s'était immobilisé, comme l'ensemble des membres de sa famille...

- Rosa...

N'écoutant que son instinct et son coeur, sans se soucier aucunement de sa raison, le vampire s'était rué en avant, certain d'avoir humé l'odeur de sa moitié : Elle était toute proche, il le sentait !
La perspective de la sortir de l'enfer qu'elle vivait, et de pouvoir enfin la serrer dans ses bras lui donnait des ailes : Il ne courrait plus à travers les arbres, il volait...

Toutefois, lorsqu'il avait enfin atteint son but, son coeur s'était serré : Là, à quelques centaines de mètres seulement de l'endroit où il se trouvait, gisait son aimée, enfermée dans une cage avec sa nièce et un autre petit être, tout aussi innoçent...
Une rage sans nom l'avait envahit, une rage dévastatrice. A ce moment là, une armée entière de vampires nouveaux-nés aurait pu lui faire face qu'il n'aurait pas renonçé à se jeter en avant...

- ROSALIEEE !

Comme enragé, il s'était précipité à vitesse vampirique en direction de la cage de fer, sans se soucier nullement de ce qui l'entourait, avant de s'y engouffrer rapidement, étonné qu'elle soit ouverte, ce qui rendait son intrusion étrangement simple...Toutefois, il ne s'était pas questionné très longtemps, car son regard s'était posé sur Maybel, que Jasper serrait déjà contre lui, puis sur la belle blonde, soleil de ses jours, étendue dans un coin de la cage, inerte...

Ses longs cheveux soyeux étaient emmêlés, mais pourtant, elle n'avait rien perdu de sa superbe... Fou d'inquiètude de constater qu'elle ne réagissait pas, Emmett s'était approché d'elle, avant de s'agenouiller à ses côtés, et de la redresser délicatement, tout en retirant quelques mèches folles de son visage. Ses traits étaient crispés dans une expression douleureuse, et si cela avait été possible, des larmes auraient sûrement perlé dans les yeux sombres et cernés de son mari...
Ce dernier avait à peine fait attention aux enfants, tout absorbé qu'il l'était par elle...Après avoir tendrement caressé l'une de ses joues, il avait murmuré son nom, espèrant qu'elle reprendrait connaissance...

- Rosa...

Aucune réaction...L'ange restait silencieuse...

- C'est fini maintenant mon amour...Je suis là...On va te ramener à la maison...

Le vampire s'était interrompu, alors qu'une explication apocalyptique lui venait à l'esprit quant à l'inertie de sa moitié...

* Non...*

Pas ça...Tout, mais pas ça...

- Rosalie...Répond moi mon ange...

Sa voix s'était brisée... Suppliant, il avait reprit, caressant ses cheveux de façon frénétique :

- S'il te plaît...Dis quelque chose...N'importe quoi...

Non...Alors qu'une boule énorme se formait dans sa gorge, Emmett s'était redressé, en proie à un élan d'espoir : Et si...
Aussi rapidemment qu'il l'avait pu, et bien que réticent à l'idée de s'éloigner de Rosalie, il s'était mis en chasse. Quelques courts instants plus tard, avant même que quiconque ait prit sa place, il revenait s'agenouiller à ses côtés, une jeune biche morte entre les bras.

- Ne t'inquiètes pas...Ca va aller, je vais m'occuper de toi...

Tout irait beaucoup mieux une fois quelle aurait bu un peu de sang, du moins, il l'espèrait très fortement...D'un coup de dents, il avait ouvert la carotide de l'animal, avant de la placer au dessus de la bouche de son aimée, priant pour qu'elle s'anime, et qu'elle parvienne à déglutir...Mais malheureusement, le liquide écarlate s'était contenté de couler le long de sa bouche demeurée entrouverte...

Et c'est à ce moment qu'Emmett s'était effondré, littéralement...Refusant de le soutenir plus longtemps, ses jambes avaient pliées, si bien qu'il s'était retrouvé assis, le regard empreint d'une indiscible douleur...
Agissant comme un automate, il avait attiré Rosalie jusqu'à lui, et déposé un baiser sur ses lèvres pâles, avant d'enfouir son visage dans son cou, secoué par des sanglots incontrôlables...Morte...Son ange s'était éteinte...Désormais, sa vie n'avait plus l'ombre d'un sens...

Par amour pour lui, elle avait préféré se laisser mourir de faim plutôt que de se donner à un autre homme...On l'avait torturée, mais elle n'avait pas baissé les bras...On avait exposé des enfants à sa vue alors qu'elle était assoiffée, enfants dont le sang l'aurait rassasié, mais son amour maternel avait été le plus fort...
Petit à petit, son bourreau l'avait détruite, et lui, son mari, qu'avait-il fait pour empêcher ca ? Rien...
Rien...Il n'avait rien fait...Rien pu faire pour sauver la personne qu'il aimait...Rien sû faire pour la protéger...

C'était comme si le monde avait implosé...Plus jamais il ne la verrait sourire...Plus jamais elle ne lui rendrait ses baisers passionnés...Plus jamais ils ne s'uniraient dans une amoureuse étreinte...Et lui, plus jamais il ne serait heureux...
Il aurait tellement voulu entendre sa voix une dernière fois, et pouvoir lui dire qu'il l'aimait, plus que tout, plus que sa vie...Mais il était trop tard désormais...
Emmett ne prêtait aucune attention au reste de sa famille, qui devait également être terriblement affligée...En temps ordinaire, il aurait détesté pleurer devant eux, mais il ne pouvait s'en empêcher tant sa peine était grande...

Il aurait voulu mourir, mourir pour arrêter de souffrir, mourir pour rejoindre sa belle, et demeurer avec elle, où que son départ l'ait menée...S'il avait pu trouver la force de parler, il aurait supplié ses frères de l'y aider, mais aucun son, sinon des plaintes déchirantes, ne daignait s'échapper de sa bouche...
Lorsque le nourrisson s'était mis à pleurer, le jeune homme avait légèrement relevé la tête, évitant de croiser le regard des autres...Ce bébé était le fils idéal qu'il n'avait jamais pu donner à sa compagne, celui qu'il ne lui donnerait jamais...L'enfant qu'elle avait toujours rêvé d'avoir, mais qu'elle n'aurait jamais la chance de serrer contre son coeur...

Et là, sans qu'il ne sache trop pourquoi, ni comment il avait trouvé la force de faire ce geste, il s'était doucement emparé de ce petit être fragile, qu'il était venu placer tout contre le corps de celle qui, à jamais, était condamnée à être privée du bonheur de se faire appeler maman...

-MAYBEL!!!

Mon cri de douleur avait déchiré le ciel et avait longtemps résonné en échos dans cette immense forêt où ma fille, ma petite puce, ma Maybel avait disparue, emportée par l'ombre et le monstre qu'étais Romuald Van Eyeck, le même qui nous avait torturé mentalement pendant une semaine. Une semaine que j'étais assaillie de visions toutes plus horribles les unes que les autres, une semaine que ma fille de cinq ans se réveillait en hurlant de peur, une semaine que mon mari souffrait de plus en plus, une semaine qu'Emmett s'était complètement refermé sur lui même, ne mangeant casiment rien, restant enfermé dans le noir, martyrisé par des illusions plus atroces que jamais et même moi, sa Licette, son petit lutin n'avait pu percer la carapace dans laquelle il avait disparu, et tout cela à cause de Lui parceque ça faisait une semaine que Rosalie avait disparue. Disparue, comme Maybel aujourd'hui.

C'était folle de douleur que j'avais cherché mon portable. Je ne sus même pas comment j'avais réussis à appeler Jasper mais j'avais réussi puisque à peine quelques minutes après ils m'entouraient tous, mon mari Jasper, ma seconde fille Callia, mes parents Carlisle et Esmé, mes frères Edward et ... Emmett. Oui mon nounours était venu. Parceque j'avais réclamé de l'aide, parceque je savais qu'il se doutait qu'au fond on pourrait peut être sortir Rosalie, son ange, de cet enfer dans lequel elle vivait elle même depuis une semaine.

Lorsqu'ils étaient arrivés, m'entourant, calmant mes larmes et mes sanglots alors que, les bras autour de ma poitrine je me balançais d'avant en arrière. J'avais tellement l'impression de m'être déchirée en deux, je n'avais pu sauver mon bébé et je m'en voulais j'étais coupable sur toute la ligne et c'était pas ma faute que ma fille n'était plus là. Par ma faute. Tout comme pour Rosalie. J'aurais dû prévoir tout ça depuis longtemps, j'aurais du le prévoir. Les ondes de calme de ma moitié se firent de plus en plus puissantes limites à m'assomer jusqu'a ce que Callia, ma douce Callia ses longs cheveux platines et ses yeux couleur de la pluie ne se mette en face de moi et ne me parle de sa voix douce me calmant me rassurant. Oui on allaient les retrouver. Toutes les deux. Mais il fallait que je me reprenne parcequ'on avait besoin de moi. Parceque j'étais la seule à l'avoir vu en réel, à connaitre son odeur, à savoir où est ce qu'il avait put aller.

Je m'étais alors concentrée comme jamais je ne l'avais été et je l'avais vu. Il était dans une grotte pas très loin d'ici. Nous avions alors tous courus, tous sans exeption nous aidant de nos dons personnels, s'entraidant comme jamais jusqu'a ce que nous la sentîmes. Ce parfum cette odeur: Rosalie!! Venait juste après la douce odeur de bébé de Maybel. Emmett devient fou et courus, vola carrément alors que Jasper et moi le suivions de très près doublant même Edward pourtant le plus rapide. Mais il s'agissait de notre fille et personne ne pouvait plus nous arrêter.

Enfin nous arrivâmes, à cette fameuse grotte que nous avions tellement cherchés. Elle était bien cachée il fallait l'avouer. Je regardai autour de moi et je les vis. Là dans une cage toutes les deux. Non trois il y avit un...nourrisson.

-Monstre... murmurais-je.

Où était-il d'ailleurs ce salaud que je lui fasse réellement payer ses gestes? Mais je n'y refléchis pas longtemps car Emmett venait de rentrer dans la cage et serrait Rosalie contre lui alors que mon amour tenait Maybel dans ses bras. Je les rejoignis en un millième de seconde et prenait ma fille dans mes bras la berçant tendrement embrassant son front, ses joues, ses cheveux respirant sa douce odeur enfantine.

-Mon bébé, ma toute petite maman est là il ne t'arrivera plus rien, regarde mon ange papa et Callia sont là aussi, là mon bébé ne pleure plus nous sommes là. Oh pardonne moi mon coeur, je n'ai pas été à la hauteur, pardon...

Je lui murmurais inlassablement ses mots jusqu'a ce que je sentis plutôt que je ne vis le sang d'un animal. Redressant la tête je vis Emmett près de Rosalie, serrant le nourisson contre lui. Sa douleur et sa peine était visibles et une vérité s'insinua en moi. Non...Redonnant Maybel à Jasper je courus vers ma soeur et mon frère.

-Non Rosa...

Me serrant contre mon frère et ma soeur je caressais ses longs cheveux blonds tout emmélés mais qui n'enlevais rien à sa beauté. Je soulevais un peu sa tête qui n'était pas totalement dans l'emprise d'Emmett et versait du sang dans sa bouche.

-Avale grande soeur je t'en supplie avale...

Ma propre douleur se lisait sur mes traits fins alors que je regarder mon frère berçer son ange. Je pleurais.

-Rosa par pitié ne nous abandonne pas... Tu n'a pas le droit de faire ça, nous sommes venus pardon, pardon pour être en retard mais je t'en prie je t'en supplie reviens à toi, tu n'a pas le droit de m'abandonner j'ai besoin de toi grande soeur, nous avons tous besoin de toi... Rosaaaa...

Mes murmures étaient étouffés par les sanglots qui serraient ma poitrine, compressaient mon torax m'enpêchant de respirer, mais tous les entendirent. Tellement de peine, tellement de douleur, rien ne pouvait s'échapper.

-Rose, Rose les Anges peuvent t'attendre encore reste avec nous reste par pitié...

Et je continuais inlassablement tout en deposant des baisers sur ses joues pales, lui caressant les cheveux alors qu'Emmett fou de douleur, complètement déchiré berçait la berçait. Le nourisson près de nous pleurait comme s'il sentait toute la douleur du monde. L'atmosphère était lourde, silencieuse, pesante. Personne ne parlait, pas un oiseau ne chantait c'était comme si la forêt entière avait cessait de respirer, de vivre pour pouvoir appuyer notre peine.

Mais je refusais de croire à la mort de ma soeur ainée non je le refusais et personne ne pouvais me faire changer d'avis non personne...

J'étais encore à la maison en train de faire les cents pas, je savais que maman et Maybel étaient sorties faire une balade...je n'étais pas là lorsqu'elles étaient parties et une fois que mon père m'annonça cela je ressentis un grand malaise s'installer en moi.
J'avais l'habitude de la chasse avec mes expériences passées et si j'avais été là je leur aurais dit et même supplié de ne pas sortir...ils faisaient une cible idéale surtout avec un enfant en bas âge...

Donc j'étais chez moi dans le salon, j'avais fini par m'assoir, ramenant mes jambes contre ma poitrine et attendant la suite des évènements. Je n'arrivais pas à m'enlever de la tête ce maudis pressentiments...il ne me quittait pas, pas un seul instant. J'essayais de respirer calmement mais je sentais que tant qu'elles ne seront pas là toute deux, je ne pourrais rester calme.

Puis le téléphone sonna, mes sens en éveilles je regardais mon père saisir le téléphone et il s'agita un peu...je fermais les yeux un instant, mes lèvres étaient pincés. Je le savais, il était arrivé quelque chose. Je me levais donc et Jasper m'expliqua ce qui était arrivé. Maybel avait été enlevé! Je pris quelque chose pour me couvrir un peu mieux mais ne perdit pas de temps avec un manteau qui entraverait mes mouvements, il fallait faire vite.

Peu de temps après nous étions arrivés avec le reste de ma famille aux côtés de ma nouvelle maman...Alice. Elle était si bouleversée je ne l'avais jamais vue dans cet état. Je ressentis un pique étrange dans mon coeur et j'avais mal de la voir comme ça. Elle s'en voulait alors je m'approchais d'elle avec toutes les bonnes intentions du monde.
Et c'est instinctivement que les mots me vinrent à l'esprit...

"Maman...ma petite maman ne t'inquiètes pas, on va la retrouver...elle sera saine et sauve et on va ramener Maybel à la maison ainsi que tante Rosalie et tout reprendra son court normalement et nous seront tous heureux ensemble. Mais s'il te plait maman...il faut que tu te calme il faut que tu gardes ton sang froid. Pour Maybel et tante Rosalie...tu es la seule à avoir put sentir l'odeur de ce type. Nous avons tous besoin de toi maman..."

C'est la seule chose que je fus capable de dire, j'avais peur...très peur pour ma petite soeur et ma tante mais je gardais mon calme, est-ce parce que j'avais l'habitude de ce genre de situation critique? Je les regardais tous...ils étaient tous si inquiets, je prenais alors la mesure de l'ampleur des dégâts qu'avait provoqué en moi tant d'années de servitude avec mon tuteur et j'avais honte! J'avais honte d'être cette chose aussi froide!

Maman se mit alors à réagir, elle avait repéré l'odeur de ce Romuald...dans ma tête je me retrouvais automatiquement conditionné en parfait petit pantin. Certaines habitudes sont tenaces...Emmett semblait littéralement voler et je pouvais suivre tant bien que mal leur rythme. Je me promis intérieurement de faire attention à moi car s'il m'arrivait d'être blessé, cela ferait souffrir maman et ça je ne le voulais pas!
Je sentais l'odeur de ma petite soeur...j'espérais qu'elle allait bien, il me tardait de la retrouver saine et sauve et l'arracher à l'horreur qu'elle avait du subir! Maybel...petite Maybel...soit courageuse nous arrivons.

J'espérais que ce tordue ne lui avait rien fait, si sont sang avait coulé je le jure que la mort lui paraîtra bien douce en comparaison à ce que je lui ferais subir! Je jurais de le lui faire payer!
Nous arrivions dans la grotte...on pouvait y voir une cage avec ma petite soeur, tante Rosalie ainsi qu'une autre petite chose...un nouveau né.
Maman prit Maybel dans ses bras...dieu merci elle ne semblait avoir rien de grave mais le plus inquiétant c'était Rosalie...mes yeux couleur de pluie regardaient ma pauvre tante gisait sur le sol, ses beaux cheveux blonds en bataille. Elle ne respirait pas, ne réagissait pas au sang que lui donnait Emmett!
S'il te plait tante Rosalie...ne fait pas cela à Emmett, il sera perdu sans son soleil.
Emmett et ma mère se laissèrent aller au désespoir et j'avais très mal pour eux...j'avais presque arrêté de respirer en attendant que ma tante rouvre les yeux...

Et puis ce fut le nourrisson qui attira mon attention, Emmett était recroqueviller dessus, ce bébé avait peur, il avait froid...il était seul ce pauvre enfant, il devait avoir une mère cet enfant? Est-ce que dans ses pleures il l'appelait désespérément? "Maman...ou es-tu? Ou es la chaleur de ton sein? J'ai peur maman"
Alors je m'approchais doucement du nourrisson...pauvre enfant il devait être affamé! Je le pris donc dans mes bras...je n'étais pas fière à ce moment là car je n'avais jamais pris de bébé dans mes bras! Mais c'est probablement l'instinct qui me poussa à mettre à l'abri cet enfant. Il était froid le pauvre petit, j'ouvrais alors ma veste, elle contenait la chaleur de mon corps et le glissait à l'intérieur, lui caressant alors le dos.
D'une voix douce je lui murmurais alors:

"Chuuut ça va aller petit être...c'est fini...tu es en sécurité avec nous...chuuuu."

Je lui caressais doucement la tête, ses pleures à ma plus grande surprise s'estompèrent un peu. Cependant il avait faim ce petit garçon...je lui présentais alors mon petit doigt qu'il téta...un enfant si jeune avait besoin de conserver ce réflexe de sussions. Je sentais sa peau se réchauffer à vue d'oeil...pauvre petit ne t'inquiètes pas, nous prendrons soin de toi.

J'avais pisté les chasseurs de loin. Leur odeur, si forte , m'avait attirer en dehors de la ville, dans une foret de l'ouest. Je les avais suivit, l'odeur les attirants à moi. Lorsque j'arrivai à leur hauteur, je regrettai de ne pas avoir plus de temps pour jouer avec eux. Rapidement, je cassai le cou du premier, un homme mature d'une cinquantaine d'année, puis, j'écrasai la cage thoracique du second. C'était un garçon d'environ 17 ans, d'allure ingrate. Leur mort avait été brève.

Non, je n'avais pas le temps de jouer, et il n'avait eu aucune chance contre ma rage. Je n'avais même pas pris une seule gorgé, mes pensée omnubilé par la belle au cheveux dorée qui gisait dans sa cage.

Je me doutais bien que la petite Maybel se serait enfuis, mais peu importait. Je la retrouverais, et je la tuerais. J'avais hésité à ne pas me servir de son sang, pour gorgée Rosalie, mais son odeur particulière m'en avait empecher. Je ne voulais pas rempirer son état. De plus, le petit poupon ne semblait pas assez contenir de sang pour la rengaillardir. De toute façon, j'écraserais bien le crâne de ce petit en arrivant. Ses pleurs m'avait horrifié pendant près d'une semaine.

Transportant les deux corps, arrivai à l'entré de mon entre. Pris par ma passion pour Rose, je n'entendis que trop tard les paroles d'Emmett. Je cru rêvé, bien que les illusions n'était pas censé me revenir. Lorsque je mis le pied sur la parvis, je constatai mon erreur. dans la grotte, rassemblé, ce trouvait la famille Cullen. Bien que mes illusions pourrait toujours me sauvé, je doutais pouvoir leur échapper. J'avais m'y trop d'effort ces dernières semaines, et certains d'entre eux savaient distingué le vrai du faux.

- Et bien et bien... on fait une petite réunion et on ne m'invite même pas... Après tout ce que j'ai fait pour vous. Grâce à moi, maintenant, vous aller apprécier votre bonheur, et vous appréciez mutuellement. Est-ce que je ne mérite pas un peu de sympathie? Ni de remerciment? Ingrat que vous êtes?

Tous, il me haissaient, mais ce qui m'importait, c'était le corps inerte de Rosalie, qui serraient ce petit bébé. Spéectacle très touchant... si j'avais seulement pu avoir un coeur. J'aurais au moins la satisfaction d'avoir fait de leur vie un enfer.

D'un même geste, je lançai le corps du jeune garçon dans les bras de Carlise. Son visage boufflé, et le sang s'échappant de son corps indiquait sa mort irréversible. Pendant ce temps, l'homme , lui, fut lancer vers Jasper. Je le savais plus faible que les aures, et le sang encore chaud de ce corps devraient l'occupé pour un moment.

Pour toute la famille maintenant réunis, je n'étais plus seul. Des dizaine de moi, tous tangible, éclatant de rire, et aussi froid que moi leur faisait face. Le tango de Romuald allait maintenant commencer. J'avais par contre mis dans cette illusion le peu de force qui me restait. Je pourrais sans doute en faire de plus petites, mais il n'atteindrait pas autant de personne. Je savais aussi qu'une fois mort, l'illusion disparaitrait. J'avais peu de temps pour accomplir mes sombre dessein

[Je vous laisse chacun de vous affronter vos propre illusions, amusez vous bien XD Aussi, personne ne peut vraiment s'attaquer au vrai pour l'instant, et vous pouvez en attaquer plus d'un. Je vous laisse le soin de les faire agir, en prenant en considération qu'il ne sont pas mon personnage, et que je m'amuse a vos dépends ]

Invité

" Dirigé vous vers la Sortie, il faut l’empecher de s’enfuir ! "

‘ Me déconnecter du monde…était la seule façon de survivre… ‘

Inconsciente, je l’étais et cela depuis sans doute plusieurs heures. J’avais préféré cette option plutôt que la Damnation. Celle de toucher à des être innocents. Me nourrir de leurs sang. Je refusais cela, devenir un monstre. Je le refusais. Je perdais espoir petit à petit. J’avais sentie ses mains à lui, mon agresseur m’empoigner me secouant. Je m’étais alors forcer à fermer les yeux. C’était un moyen comme un autre pour moi de me couper du monde, de me protéger . Mon inconscient ne supportant plus ce qu’il me faisait subir. J’étais alors tomber dans un « sommeil ».

Peut être une vingtaine de minutes plus tard, des cries étaient parvenue à mes oreilles. Peut être des cries de désespoir ou de rage. Je n’en savais rien. Ayant trop peur d’ouvrir les yeux et de souffrir une nouvelle fois, j’avais préféré les laisser clos. Puis des mains vinrent m’empoigner . Je n’aurais sut dire si c’était mon agresseur ou un membre de ma famille qui m’avais prit dans ses bras. Désespéré, pleurant ma perte. Mais je n’étais pas morte, non…j’étais simplement déconnecter de ce monde, qui m’avais fais tant de mal. Je regrettais que Carlisle m’est sauver cette fameuse nuit. J’aurais voulu mourir et ne plus jamais souffrir. Entendre les pire atrocités que j‘ai eut d’entendre, ces choses qui me faisais mal, la perte de mon humanité, mais... l’incapacité de procrée ou de donner un enfant à mon mari. Lui, qui méritait tant d’être heureux. Emmett…l’amour de ma vie, l’être le plus bon qu’il m’est état donné de rencontrer, d’embrasser. Celui qui m’à redonner goût à la vie. Celui qui avait sut m’écouter, celui qui faisait tous pour que ma sinistre petite vie soit un tant soit peut agréable et remplie de chaleur, j’allais le perdre, lui aussi…Une main vînt se poser sur mes joues, tandis que qu’épuiser, affamer…je me laisser mourir…

- Rosa...

Cette voix..si triste et mélancolique, je la reconnaîtrais entre mille. Mais était-ce la réalité ? Ou une des illusion de mon bourreau pour me faire réagir ?

- C'est fini maintenant mon amour...Je suis là...On va te ramener à la maison...

Non, ce n’était pas finit, c’était loin d’être finit. Quel monstre était-il pour jouer avec moi de la sorte ? Se faire passer pour l’homme de ma vie ? Non, je rêvais, il s’amuser avec moi. Comme durant cette semaine interminable.

- Rosalie...Répond moi mon ange...

Pourquoi insistait-il comme cela ? Non, je ne voulais plus souffrir, partir était là seul solution cohérente, oui, je ferais souffrir ma famille. Mais, j’étais sûre qu’ils comprendraient. Ils m’aimaient après tous et n’auraient pas souhaitent que je souffre d’avantage. Oui, je devais partir…partir loin. En finir une bonne fois pour toute…

La voix, sa voix c’état cassé alors qu’il continuer de me supplier de me réveiller, caressant mes cheveux frénétiquement. J’avais envie d’hurler quel monstre il était de jouer avec moi…

- S'il te plaît...Dis quelque chose...N'importe quoi...

Quelques minutes ou secondes passèrent et rien, il ne parlait plus. Je crus que mon cauchemar c’était enfin arrêter…

- Ne t'inquiètes pas...Ca va aller, je vais m'occuper de toi...

Du sang..oui du sang couler le long de ma bouche, la tentation était forte, mais c’est-ce qu’il voulait, me garder envie pour me faire encore et toujours un peut plus de mal. Non, je ne succomberai pas à la tentation. Je voulais en finir. Puis, soudain…quelque chose vînt se blottir contre moi. Je crut vouloir hurler à cet instant. Le nourrisson…il venait de mettre le nourrisson contre moi, la seule chose que je ne pourrait résister…il le savait..

Puis la voix de mon unique Amour avait disparut pour laisser place à ma petite Alice, ma sœur…j’eut, une nouvelle fois envie de pleurer..monstre, c’était un MONSTRE ! Comment avait-il put oser faire cela… Prendrait-il l’apparence de chaque personne que j’aimer tant ? L’illusion de Van Eyeck reprit exactement les mêmes tactique que dud ébut, les cries de désespoirs, la voix suppliante…tous y étaient. La nausée me monter. N’avait-il pas un tant soit peut de cœur ?

Après quelques secondes, je réalisa qu’il fallait que je mettent fin à se calvaire, qu’il arrête de me torturer, que…quitte à mourir, je devais le faire les yeux ouvert, en le défiant du regard. Lui montrer que je n’avais pas peur de lui. Lui faire comprendre que c’était un être abjecte….

Alice : Rosa par pitié ne nous abandonne pas... Tu n'a pas le droit de faire ça, nous sommes venus pardon, pardon pour être en retard mais je t'en prie je t'en supplie reviens à toi, tu n'a pas le droit de m'abandonner j'ai besoin de toi grande soeur, nous avons tous besoin de toi... Rosaaaa…[…] -Rose, Rose les Anges peuvent t'attendre encore reste avec nous reste par pitié...

Les yeux toujours clos, je ne put me contenir encore longtemps…Il continuer ses supplications, avec la voix cassé de ma sœur, qui eut le don de déchirer mon cœur en mille morceau…Sans était trop…oui, sans était trop pour moi…je n’arrivai plus à rester de marbre..

-**Non…pitier** .Avais-je gémis dans mon sommeil. Je voulais que cela cesse…les sanglots reprenant. Mes yeux c’était ouvert que très faiblement Autour de moi, tout était devenu flou je les refermer presque ausitôt.. . Je me recroqueviller sur moi-même. La douleur de ma gorge reprenant de plus belle. Je portais ma main à ma gorge tentant d’arrêter la douleur lancinante. Mes cheveux blond retombant sur mon visage, je continuer à sanglotais. A présent je ne souhaitais qu’une chose. Mettre fin à mon calvaire… lorsqu’une j’allais lui demander d’arrêter, mes sens en furent que plus perturber. Il venait de reprendre sa voix habituel… Il fallait bien l’avouer, même si j’avais honte au fond de moi. C’était la deuxième fois que j’étais aussi impuissante. Tout comme le soir ou il m’avait fais sienne de force..

Je rentrais à peine à la maison lorsqu’Alice appela à notre secours. Sa voix, tremblante, résonné derrière le téléphone. Elle semblait accablée, désespérée. Nous nous étions tout de suite mis à sa recherche, courant à la vitesse de la lumière. Je m’efforçais de ne pas écouter les esprits de ma famille, mais des voix retentissaient dans ma tête, comme s’ils les avaient pensées tout haut. Je me focalisais sur une seule voix – l’exercice était pénible, et un mal de crâne me submergea subitement. Les raisonnements d’Emmett m’envahir comme si je lui avais fait la discussion. Son esprit divagué, montrant tantôt sa douleur, tantôt Rosalie. Il l’imaginait, seule dans un lieu obscure, mourant de faim.
Y avait-il pire monstre que celui qui nous avez fait tant de mal ces derniers jours ? Non, probablement pas. Il n’avait aucune pitié, tout ce qu’y lui importé, c’était son bonheur. Il ne se souciait gère des autres, du moment qu’il était rassasié et heureux.
Soudain, je perçus une autre voix dans ma tête. Non loin de là, Alice « pleurait » toutes les larmes de son corps. Il lui avait enlevé Maybel. Son coup avait déjà été planifié. Il lui fallait juste une bonne illusion, et le tour était joué. Maybel disparue elle aussi, nous nous mîmes à sa recherche, ne pensant plus à rien, sauf à venger ceux que l’on aimait. Je savais qu’à la fin, il mourrait. Nous le tuerions, comme nous aurions du le faire il y a bien longtemps. Cet homme ne méritait pas de vivre, même sans son âme.
Je me laissais guider par le vent, une odeur de renfermé me parvint, puis une autre, beaucoup plus familière. Les autres semblèrent sentir également ce parfum, et ils me dépassèrent tous, courant comme si leur vie en dépendait. Je les suivais, anxieux de découvrir ce que contenait la grotte juste en face de nous. Emmett nous devança, je regardais sa trajectoire. Juste en face de lui se trouvait Rosalie, allongée dans une cage en fer. Près d’elle, je vis Maybel, pleurant gravement, ainsi qu’un nourrisson. Une mise en scène digne des plus grands polars policiers. Je dus cligner des yeux pour me rendre compte de ce qui se passait. Alice était au côté de mon frère, caressant vivement les cheveux de la blonde, inerte. Mon cœur fit un bon – en tout cas, c’était mon impression. Je n’en revenais pas de voir pareil spectacle. Rosalie, notre Rose, couchée, les yeux cernés par la faim. Ses cheveux ambrés écrasés son visage pâle, salissant son portrait de femme parfaite. Elle était vide, elle ne reflétait plus la vie.
Sauf que, quelque chose clochait. J’entendais une autre voix, pas comme celles que j’avais écouté tout le long de cette semaine. Elle se plaignait, elle avait mal. Elle voulait… mourir.
Je ne pris pas en compte ma mère criant d’arrêter le monstre qui avait fait son apparition, ou peut-être que ce n’était qu’une illusion. Je ne distinguais pas bien le vrai du faux, me persuadant néanmoins que Rosalie était toujours en vie. Je me ruais vers Emmett et m’accroupis près de lui. Il avait tenté de la ranimer en lui donnant le sang chaud d’une biche, fraichement chassée. Ma voix trembla quelque peu lorsque je pris la parole.

- Emmett. Emmett, je l’entends ! lui dis-je en regardant le visage de sa femme à ses pieds. Elle est encore en vie ! Parle-lui encore !

J’avais peur qu’à cet instant, tout ne soit que mensonge. Comment ne pas se perdre, lorsque vous aviez vécu dans une totale incompréhension pendant plusieurs jours ?

Ce ne fut qu’à contre cœur que je répondis à l’appareil vibrant dans ma poche. Uniquement parce que le mot : Alice était inscrit sur l’écran. Ce n’est qu’avoir raccroché que je compris, que ce malaise qui m’avait assailli était un très mauvais pressentiment ! Et lequel ! Immédiatement, j’étais partis pour la villa familiale, bondissant plus que courant, j’y avais pénétré en trombe alors que je criai

« Alice a besoin d’aide !!! »

Je ne savais pas pourquoi j’avais crié, les oreilles fines de ma famille aurait capté le moindre murmure, le moindre chuchotis et pourtant, c’était l’angoisse qui me tirailler l’estomac qui avait parlé à ma place… Ce monstre, il avait pris ma sœur et maintenant… Non je n’arrivais pas à le dire. En voyant mes traits décomposé par l’effroi, ma famille avait bien compris que quelque chose de grave se passait, jamais je n’étais comme ça, j’avais l’impression de souffrir milles fois plus que lorsque j’étais en cours… Mais cette fois ce n’était pas ma gorge qui me brulait, non j’avais l’impression que mon cœur déjà mort s’étais brisé, qu’il avait été piétiné, transpercé, déchiré… Aucun mot ne pourrait décrire l’état dans lequel j’étais. Ma famille avait beau me demander ce qu’il se passer, je n’arrivai pas à me résoudre à le dire non ! Si je le disais je m’effondrerai surement et il ne le fallait pas, il fallait que je sois fort, pour Alice, pour Callia…. Rapidement nous arrivâmes au bord de la forêt et la vision de ma femme dans un état aussi désespéré me fit tout autant de mal alors que vif comme l’éclair je l’encerclais de mes bras alors que je la calmais de mieux que je pouvais, embrassant légèrement sa chevelure et envoyant des ondes de calme… Callia comprit rapidement la situation, les autres aussi. Notre fille fit une intervention dont je la remerciai du regard, je ne savais pas si j’aurai eu le courage d’en faire de même… S’il le fallait. Me redressant, je me mis à flairer tout autour de moi et partant en courant derrière ma famille nous mîmes plus d’une heure à trouver une trace « valable ». Quand l’odeur de Rosalie et de mon autre fille se fortifia, à l’instar d’Emmett je déclarai :

« Maybel… »

Mon murmure résonna dans le silence de la forêt alors que nous nous élancions dans une course effrénée, nous laissant guider par nos sens. Emmett était devant, Alice et moi juste derrière. Nous étions portés par une énergie nouvelle, l’espoir. En effet je retrouvai l’espoir de revoir ma fille en vie. Enfin nous arrivâmes dans le lieu que nous avions tellement cherché pendant toute cette semaine de torture… Automatiquement, mes yeux zoomèrent sur le corps de ma fille. Immédiatement je m’élançai en avant, devancé par Emmett qui s’engouffrait dans la cage avant moi. J’étais tellement décidé que j’aurai pu traverser la paroi de la grotte s’il l’avait fallu. Une fois dans la cage, je me laissais tomber a genoux et attrapait le corps de ma fille que je serrais dans une douce étreinte. Ce n’était pas vraiment dans mon caractère de montrer ainsi mes sentiments, mais je ne pouvais plus me contrôler et je savais que si mon humanité ne m’avait pas été arrachée, une larme aurait coulé sur ma joue. J’eus l’impression que mon cœur repartit à tout rompre, relancé par le soulagement… Je ne pus empêcher un sourire alors que je passais notre fille à Alice.

Cependant je ressentis quelque chose, une chose que mon euphorie passagère m’avait cachée. Le plus grand désespoir, la plus grande déchirure qu’il m’eut été donné de ressentir jusqu’à présent. Je n’arrivai même pas à mettre des mots sur les émotions qui m’assaillais tellement elle était forte, dévastatrice, envahissante. Alors que ma femme me redonnait ma fille, ayant elle aussi comprit, je me retournai et ce que je vis arrêta mon cœur à nouveau. Je palis à en devenir translucide, alors que de mes lèvres tremblante jaillissait un simple mais lourd de sens :

« Non… »

Mes yeux fixé sur la chevelure blonde de ma sœur jumelle je restai figé. Non… NON ! Cela ne pouvait pas être vrai ! Comme cela était-il possible ! Nous étions immortel, c’était dans le contrat, elle ne pouvait pas… Non ! Restant silencieux face a la tristesse de ma famille et en particulier celle d’Emmett dont je savais qu’il n’était même pas la peine que je le calme, je gardai mes yeux noirs de larme invisible fixé sur ma sœur, ma confidente, ma jumelle… J’étais abattu… Mais pas autant que son époux qui dans un élan partit à la recherche de quelque chose. Il ramena une biche dont il fit couler le sang dans la bouche de Rosalie désespérément ouverte… Mes yeux remarquèrent alors le nourrisson qui partit rapidement dans les bras de ma plus grande fille qui se mit à le bercer. J’étais complètement perdu… Mais Edward pris la parole, il déclara qu’il l’entendait… Mettant de côté mon désespoir, je sentis quelque chose émanant du corps de ma sœur, du dégout, mais aussi de la peur… Je déclarai, la voix brisé par le chagrin et la peur.

« Je sens quelque chose aussi Emmett !! »

Puis Romuald pénétra dans la grotte. Mes yeux se tournèrent vers lui mais mes oreilles bourdonnante n’entendirent pas ce qu’il disait, non, une odeur de sang avait englobé toute l’atmosphère mais de là où il était, j’arrivai à me contrôler malgré la brulure qui me tiraillait déjà la gorge. Je continuais de bercer ma fille dans mes bras alors que je la plaçai rapidement loin de moi, par reflexe alors que quelque chose venait vers moi à grande vitesse. Je n’entendis pas ma femme me crier de me boucher le nez ! Ce fut trop tard, le cadavre m’atterrit dessus avec tellement de force que je tombais en arrière. L’odeur de sang me vint au nez et mes yeux virèrent encore plus au noir que d’habitude. Mes mains étaient rouges du breuvage dont je m’étais privé pendant tant d’année, et là il était juste ici, à porté de mes dents, à porter de ma langue. Les yeux exorbitaient je regardais mes mains ensanglanté et tremblante monté à mon visage. L’odeur devint de plus en plus forte, à l’instar de la brulure qui irradiait ma gorge. Je n’étais plus moi-même, j’avais l’impression d’être prisonnier d’un corps qui n’était plus le mien, je n’avais plus le contrôle. Je sentais mon nez humer l’air, avide de ses aromes métalliques de fer, ma lèvre supérieur frémirent, découvrant mes dents acérés prêtes à se planter dans ma chair et mes doigts vibrant de désir s’approchait de plus en plus de mes lèvres qui s’écartant laisser passer ma langue précée de retrouver ce gout, ces aromes tant voulu. Alors que j’allais commettre l’irréparable, qui m’aurait surement fait plus de mal que de bien, j’entendis la petite voix de ma fille m’appelait papa pour la première fois. Ce choc me redonna le contrôle et immédiatement j’arrêtai de respirer alors que je me débarrassai du cadavre que j’avais sur les genoux. Des traces de sang jonchaient mes mains et ma chemise sur laquelle je m’essuyai. Immédiatement je me relevai et découvrit avec stupeur que des Romuald se trouvait de partout et que un s’en prenait à Maybel. Galvanisé par une colère incroyable je fonçais droit sur l’illusion que j’attrapai par le col pour la plaquer contre le mur et planter avec force mes crocs dans son cou. Le corps de Romuald disparut alors que je me plaçai devant Maybel, assenant un violent coup de pied à un autre Romuald qui venait vers nous ! Il me l’avait déjà enlevé une fois, il n’allait pas recommencer. Je ne pouvais pas parler, je n’avais plus d’air dans mes poumons, mais si j’inspirai, je savais que ce serait la fin ! Je ne pourrais pas respirer jusqu’à mettre changer… J’étais trop incontrôlable, instable et en colère ! Je serai capable de fondre sur Carlisle pour lui prendre le cadavre des mains et sucer tout son sang qui s’écoulaient désormais sur le sol !

Je ne comprenais pas ce que le monsieur voulait me dire. Il y avait des mots trop compliqué dans ses phrases. Condamné? Rédemption? Qu’est-ce que ça voulait dire? Ne savait-il pas que les enfants n’avaient pas un vocabulaire à tout cassé? Mais avant que je n’aie pu le questionner, il enchaîna et cette fois-ci je compris. Un sanglot passa la barrière de mes lèvres et je secouai brutalement la tête de droite à gauche, comme pour chasser ses paroles de ma tête. Ce n’était pas vrai! Non, non, non!! Mais la scène du parc me revint et je réprimai les larmes. Ils m’aimaient… je voulais, qu’ils m’aiment! Mais d’un autre côté, il avait raison, enfin je croyais. Il ne fallait faire confiance à personne…Maman m’avait donné à lui….comme une vulgaire chaussette. Elle m’avait promis que rien ne m’arriverait, elle avait mentit…pourtant je ne voulais pas y croire. Je refusais. Les larmes coulaient, cependant, sur mes joues, comme pour contredire mon cerveau embrumé par les idées que Romuald y mettait. Y implantait avec une persuasion féroce.

« C’est pas vrai!! Papa va me trouver!!! Ils m’aiment, vous êtes un menteur! »

Ma voix n’avait rien de très convaincante, cependant. Elle tremblait tellement que je me demandais si mes paroles étaient intelligibles. Le bébé dans les bras gazouillait et je me surpris à me demander ce que signifiait sa présence ici. C’était stupide comme question dans un moment pareille, mais mon cerveau ne suivait plus depuis un moment. Depuis qu’il m’avait dit que mes parents ne m’aimaient pas, que j’étais rien pour eux.

Devant moi, le corps de ma tante s'était affaissé, comme sans vie, inerte. Elle avait glissé sur le sol comme une ombre noir, dans un bruit sourd et mat. Je n’avais pas compris au début. Elle m’avait dit de ne pas m’approcher d’elle alors je restai dans mon coin. Est-ce qu’elle dormait? Elle allait se réveiller alors? Elle était peut-être aussi épuisée que moi. Serrant le bébé un peu plus fort contre moi, je le berçai doucement, pendant plusieurs secondes, seule ma respiration hachée se faisait entendre. L’enfant dormait, comme ma tante, maintenant, j’avais plus que peur. Mon regard dériva vers les hématomes noirs qui décoraient mes bras. Mon visage était tellement douloureux que je me doutais qu’il était dans le même état. Que m’avait-il fait? Je ne savais pas. Le bébé par contre était en parfaite état.

Le soudain hurlement du monsieur me fit sursauter brutalement. Il avait les yeux rivés sur ma tante. Il ne voulait pas qu’elle dorme? Pourquoi ça? La soudaine pensée qu’elle ne dormait peut-être pas s’imposa à moi comme un coup en plein estomac. Si elle ne dormait pas, alors elle faisait quoi? Elle était malade? Elle faisait dodo pour toujours, comme les gens à la télévision l'autre soir? On allait la mettre dans une boîte en bois elle aussi? Mais je ne voulais pas moi!!! Je déposai le bébé par terre, je voulais m’approcher d’elle, mais je ne voulais pas que le monsieur lui fasse bobo au bébé. Ce dernier se mit à pleurer, comme s'il ne voulait pas que je m'approche de ma tatie. Pourquoi il ne parlait pas le bébé? Que voulait-il me dire? Je fis un pas vers ma tante Rosalie, mais il y était avant moi, et la secouait dans tout les sens.

Avant que je n’ai pu faire un geste, son immense main s’abatis sur moi, me soulevant de terre. Je me mis à me débattre, je voulais qu’il me lâche! Mes points ne fouettèrent que l’air sec, comme mes pieds, mais je ne le touchai pas, ou bien, lorsque ma pied frappait ses côtes, il ne semblait pas avoir mal...comme si je le chatouillai. Pourquoi? Y'avait trop de pourquoi dans ma tête! Et puis, il allait me lâcher oui? Mon cou heurta quelques choses de tranchant, et il me pressa contre. Je gémis de douleur alors que la chose coupait ma peau, comme un couteau, il ne fallait pas jouer avec le couteau maman disait! C'était dangeureux pour les petites filles, alors pourquoi le monsieur le faisait? Un liquide chaud coula le long de ma gorge, visqueux. Je tressaillis. Il me fallu un bon moment pour comprendre qu’il s’agissait de sang, ce fut l’odeur –alléchante- mais métallique qui me l’indiqua. Mon propre sang. La douleur m'envahie, intense et brûlante au niveau de ma gorge. Qu'est-ce qui ce passait? pourquoi je saignais?

« Tatie!!! Aide-moi!! » Suppliais-je, sans obtenir de réponse.

Ce devait être un cauchemar, oui c’était surement ça. J’allais me réveiller, maintenant! Aller ouvre yeux Maybel! Réveille-toi!!! Pitié! Mais je ne me réveillai pas, non….ce n’était pas un cauchemar. La douleur était trop vive, sa prise sur moi trop réelle, les dents de ma tante contre ma gorge trop tranchante. Je ne rêvais pas…et la réalité trop douloureuse. Mon cœur se comprima dans ma poitrine, jusqu’à ce que chaque battement me soit douloureux, un effort supplémentaire. Ce n’était pas la douleur physique qui provoquait cela, mais celle, psychologique, celle que me faisait subir la réalité sadique. Mes poumons ne mirent pas longtemps à agir comme mon cœur, et chaque goulée d’air était devenue de la lave en fusion.

Avant que ma vu ne se brouille, les dents de ma tante se retirèrent de mon cou et je fis un vol planée à travers la pièce. La pierre brute stoppa mon vol plané. Dans un bruit sourd, mon corps s’y heurta avant de glissé lourdement sur le sol froid, pas confotable du tout. La douleur fut vive, mais courte. Car ma tête alla heurter la pierre inégale. Ma petite personne alla s’écraser contre le sol. Ce fut la dernière chose que je sentis. Le noir s’immisça en moi, comme un poison mortel et fatal. Je ne luttai même pas pour garder les yeux ouverts, cela m’était trop douloureux, trop dure…le noir m’aspira…

*****

Quel drôle de rêve....
Où étais-je? Pourquoi est-ce que je ne voyais pas? Pourquoi ne pouvais-je pas bouger? Pourtant, je pouvais entendre. Enfin….je crois. J’ignore si c’était dans mon imagination, ou pas, mais j’étais persuader que je pouvais entendre la voix de mon oncle, floue… Était-ce vraiment ça voix à lui? Je ne comprenais pas ce qu’il disait. Ce n’était qu’un bourdonnement inconfortable, entêtant. J’aurais voulu le faire taire, lui crier de ne plus bouger, d’arrêter de respirer. Mais mon corps refusait de m’obéir. Je ne sentais même pas l’odeur entêtant du sang de la biche à quelques mètres de moi, rien ne me parvenait.

Le néant, le noir total m’enveloppait, m’étreignait avec tellement de force que même respirer m’était difficile. Les battements de mon cœur m’était assourdissant, et j’aurais voulu que lui aussi se taise, qu’il me laisse tranquille. Qu’il arrête de battre que je puisse dormir en paix! En puis, mes poumons continuaient de faire un bruit infernal à chaque inspiration. Mon corps s’était-il ligué contre moi? Comme venait le faire mon cerveau en m’empêchant de bouger ne serais-ce un doigt? Pourquoi ferait-il ça? Que c'était-il passer? Où était-je? Pourquoi avais-je si mal? Est-ce que j'étais avec les anges moi aussi?

Avant de trouver une réponse dans le brouillard que constituait désormais ma tête, je me sentis m’éloigner du sol, comme si j’étais aussi légère qu’une plume. J’étais toute molle, j’avais l’impression d’être une poupée de chiffon, aussi inerte que molle. Les bras durs et froids ne réussissent pas à traverser mon néant, je ne voulais que rien ne le traverse. Je ne voulais plus avoir mal, jamais. Et ici, rien ne pouvait m’atteindre, ni les bras rassurant qui me serrait doucement, ni les coups, les cris, la douleur, la peur.... Rien. J'étais en paix. Je voulais y rester, pour toujours.

Jusqu’à ce qu’une voix franchisse la noirceur et me parvienne, pas très clair, mais suffisamment pour que je décide de me battre. Je voulais remuer ne serais-ce qu’un doigt pour lui montrer que j’étais là. Pour lui dire que je ne partirai pas sans lui. Je n’arrêtai pas d’hurler « Papa » dans ma tête, mais aucun mot ne voulait franchir mes lèvres scellées. Je n’eu pas le temps de percée les ténèbres, je changeais déjà de bras. J’aurais voulu protester mais je n’avais pas pu. Avant que je ne comprenne, la voix flûtée de ma mère me parvint, et encore cette fois je ne pu distinguer les mots prononcés, tout était trop flou. Et bien même que j'aurais pu tout comprendre, je ne savais même plus quel était mon nom, qui j'étais. Je n'étais qu'une coquille vide...

Encore un changement de bras, encore des paroles inaudibles…. Je commençais doucement en immergée, mais l’attraction vers la noirceur était trop forte, elle me ramenait toujours à elle, mais pour des raisons différentes. Comme si ce n'était plus le choc à la tête qui m'enfonçais, mais les blessures plus douloureuse encore, celle qu'accumulaient mon âme déjà en pièce, que les autres commençait tout juste à reconstruire, peu à peu. Ils devraient tout recommencer maintenant...parce que j'avais été idiote, encore cette fois. Je réussis néanmoins à ouvrir doucement les yeux, mais ne vit rien, que du noir. À croire que le néant était partout….avais-je seulement ouvert les yeux ou était-ce que mon imagination? Je ne savais plus. Pourtant, mes lèvres avaient bougé, soufflant tout doucement;

« Pa...pa… »

Aussitôt, je replongeai dans mon monde noir, devenait aussi insensible à sa peau froide que je l’étais désormais aux supplications de ma mère plus loin. Pourquoi pleurait-elle? Qui suppliait-elle? Je voulu me débattre pour la regarder, mais j'étais tétaniser dans mes propres douleurs, et bientot tout disparut comme par enchantement. Seul le bruit assourdissant de mon cœur martelait ma tête restait jusqu’à ce que le noir m’avale de nouveau pour de bon. Ce n’était plus le choc à la tête qui me faisait sombrer, ce n’était que mon esprit qui souhaitait se protéger des horreurs qui s’était étalés devant mes yeux.

Je ne sentis pas le sol retrouver sa place près de moi, ni les bruits…plus rien ne me parvenait… pouvait-on me tirer de ce néant? Je n'en étais pas certaine...

Recroquevillé sur lui même, serrant Rosalie entre ses bras puissants, Emmett sanglotait en silence, complètement déconnecté du monde extérieur...Sa vie avait perdu tout son sens alors qu'il avait prit conscience que celle qu'il avait tant aimé, et qu'il pensait avoir la chance de chérir pour l'Eternité, s'était éteinte...
En ce funeste instant, il n'était plus capable ni de bouger, ni même de réfléchir...Mécaniquement, il berçait son ange, le visage empreint d'une souffrance indiscible, la tête enfouie contre son corps inerte...

Alice : Non Rosa...Avale grande soeur je t'en supplie avale...

Le gros nounours avait à peine sentit sa soeur se serrer contre lui pour tenter à son tour de réanimer la belle blonde, bien trop secoué par la perte de son aimée...

Alice : Rosa par pitié ne nous abandonne pas... Tu n'a pas le droit de faire ça, nous sommes venus pardon, pardon pour être en retard mais je t'en prie je t'en supplie reviens à toi, tu n'a pas le droit de m'abandonner j'ai besoin de toi grande soeur, nous avons tous besoin de toi... Rosaaaa...Rose, Rose les Anges peuvent t'attendre encore reste avec nous reste par pitié...

Pourquoi ? Pourquoi elle ?
Rosalie n'avait pas toujours eu un caractère facile, mais pour rien au monde elle n'avait mérité de mourir, surtout dans de telles conditions ! N'avait-elle pas dû subir assez d'horreurs par le passé ? La souffrance dont elle devait s'accomoder depuis sa transformation n'avait-elle pas été suffisante pour la racheter aux yeux de celui qui l'avait fauchée ?
Plus que jamais, Emmett se sentait coupable : S'il avait été capable de la retrouver plus tôt, rien de tout cela ne serait arrivé...S'il ne l'avait pas laissée seule à la maison, Romuald n'aurait jamais pu l'approcher...

A supposer qu'il existe un Dieu, comme le pensaient d'avantage que lui Carlisle et Edward, pourquoi avait-il choisit la vie de la jeune femme plutôt que la sienne ?
S'il était réellement omniscient, il aurait sû qu'il aurait préféré qu'il s'en prenne à lui, qu'il le tue, même dans de terribles souffrances, qu'il lui fasse revivre toutes ses mésaventures, et même ressentir de nouveau la douleur des blessures que lui avaient infligées l'ours qui avait bien faillit le tuer, et celle de sa transformation....A l'infini s'il le fallait...Tout plutôt que ça...
Rien n'égalait, et n'égalerait plus jamais ce qu'il vivait à ce moment là...

Son torse semblait broyé par une force phénomènale et invisible, et son coeur lui faisait tellement mal qu'il aurait pu croire qu'on le lui avait arraché à la petite cuillière, avant qu'une bonne centaine de vampire assoiffés ne viennent mordre dedans, y répandant sans aucune pitié leur terrible venin...
Il n'avait nullement réagit lorsque Callia avait récupéré le nourrisson qu'il avait déposé tout contre sa femme, ni même quand Edward les avait rejoint à son tour.
Toutefois, les paroles qu'il avaient prononçées par la suite lui avait redonnées espoir...

Edward : Emmett. Emmett, je l’entends ! Elle est encore en vie ! Parle-lui encore !

Encore en vie ?!
A ces mots, le vampire avait vivement redressé la tête, avant de scruter des yeux le visage de Rosalie, espèrant y déceler un quelconque signe qui lui prouverait que son frère avait raison...

Jasper : Je sens quelque chose aussi Emmett !!

Cette fois-ci, c'était Jasper qui affirmait avoir perçu la vie en elle...
La gorge trop serrée pour pouvoir dire quoi que ce soit, le gros nounours avait tendrement passé l'une de ses mains sur le visage de son ange : Si elle vivait, pourquoi feignait-elle la mort ?!
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il avait enfin décidé de tenter quelque chose...

- J'ai rêvé que ma dame venait et qu'elle me trouvait mort, et que ses baisers sur mes lèvres m'insufflaient tant de vie que je ressucitais et devenais empereur...

Cette réplique, tirée de Roméo et Juliette, résumait assez bien le début de leur histoire : La Déesse l'avait trouvé agonisant dans la montagne, et en avait fait un empereur en l'ammenant à Carlisle afin qu'il le sauve de la mort. Mais surtout, en lui offrant son amour, elle lui avait donné une raison d'exister après sa renaissance...
Venant lentement coller ses lèvres à l'oreille de son épouse, le buveur de sang y avait murmuré quelques mots, destinés à elle seule :

- J'ai toujours eu peur de te perdre Rosalie...Depuis le moment où j'ai posé les yeux sur toi, j'ai peur qu'on t'enlève à moi. Je ne veux plus de ma vie si tu n'en fais plus partie, car alors, elle ne vaut plus rien à mes yeux...Prends la si ça peut te faire revenir, mais je t'en supplie, réveilles toi...

Aucune illusion, aussi réelle puisse-t-elle paraître, n'aurait pu imiter Emmett à cet instant précis, car ses paroles venaient du plus profond de son être...

Rosalie : Non…pitié...

Cette voix...sa voix...
Lorsque Rosalie s'était mise à sangloter, quittant le coma dans lequel elle s'était volontairement plongée afin de se protéger, avant d'ouvrir faiblement les yeux, le jeune homme avait sentit la joie investir de nouveau sa personne, une joie puissante, énorme, indescriptible...
Embrassant chaque parcelle du visage et de la tête de son aimée, dans une sorte de frénésie qu'il peinait à contenir, il l'avait rassurée :

- C'est fini mon amour...Fini, je suis là...

Tout en la serrant contre lui, le vampire remerçiait silencieusement l'entitée qui lui avait rendu la vie, fou de bonheur, pleurant, riant, il ne savait plus très bien...
Jamais de son existence il n'avait eu aussi peur, ni aussi mal, et il priait pour ne jamais plus être confronté à une telle situation...
Constatant que la belle blonde avait porté sa main à sa gorge, affamée, son mari s'était empressé de repositionner la gorge de la biche au dessus de sa bouche, avant de l'encourager à se nourrir :

- Bois, reprends des forces mon ange...

Assoiffée comme elle l'était, Rosalie avait très vite refermé sa mâchoire puissante sur le cou de la bête, avant de s'abreuver goûlument de son sang...
Ses yeux débordants d'amour posés sur elle, Emmett avait tendrement caressé ses cheveux tandis qu'elle se nourrissait, faible, mais bien vivante...

Romuald : Et bien et bien... on fait une petite réunion et on ne m'invite même pas... Après tout ce que j'ai fais pour vous. Grâce à moi, maintenant, vous aller apprécier votre bonheur, et vous apprécier mutuellement. Est-ce que je ne mérite pas un peu de sympathie ? Ni de remerciment ? Ingrats que vous êtes ?

Le gros nounours avait ponctué la prise de parole de son ennemi par un grondement sauvage. Le sang de ses victimes était terriblement attirant, à plus forte raison puisqu'il n'avait rien avalé depuis plusieurs jours, et pourtant, il ne pensait qu'à une seule chose : Le détruire...

Esmée : Dirigez vous vers la Sortie, il faut l’empêcher de s’enfuir !

L'illusionniste s'était dédoublé, et ses créations s'en prenaient à la famille...Quand l'une d'elle avait eu le malheur d'approcher Rosalie d'un peu trop près, Emmett n'avait pas pu se contenir...
Exceptionnelement violent, il s'était rué dessus, avant de lui arracher la tête de façon bestiale, ce qui avait eu pour effet de la faire disparaître...
Toute la rage, la frustration et la tristesse accumulées pendant la semaine passée semblaient se réveiller à cet instant...
Romuald s'était attaqué à tout ce qui comptait à ses yeux, sa famille, sa femme, et pour cela, il méritait amplement de mourir dans d'atroçes souffrances...
Comme enragé, le géant luttait avec hargne afin que ceux qui ne se battaient pas puissent évacuer les blessées en direction de la maison.

Avant de se jeter dans la bataille, il avait confié son aimée à ses parents adoptifs, non sans lui avoir promit que plus jamais ils ne se perdraient...
Jasper luttait à ses côtés, mais aveuglé par sa fureur, il avait à peine conscience qu'il risquait de se jeter sur les cadavres humains à tout moment, ou de se retourner contre eux s'ils tentaient de l'en empêcher...

Aucune respiration, aucune réaction à la suite de mes paroles, rien, le néant. J'étais complètement abattue. Ma soeur, mon bébé, ceux que j'aimais tous étaient brisés parma faute. Parceque je n'avais rien vu venir. Et par la faute de Romuald aussi, ce monstre ce... ce...arrrggg je le haissais tellement!! Aucune haine n'avait été plus présente, plus violente, plus envahissante que la mienne. Il n'aurait aucun répit je le savais, moi et les miens lui feront payer sa dette. Une dette ... mortelle.

J'avais mal aux yeux de ne pas pleurer, j'avais mal au coeur tellement il était brisé, j'avais mal partout. Mentalement, Physiquement. Ma rencontre avec Romuald en tête à tête et mon combat avec lui avait plus de conséquences que je ne le pensais. Ma main se porta a mon cou, sur la morsure qu'il m'avait infligé tellement peu de temps auparavant. Mais comparé a ce qu'avait Rosalie ce n'était rien.

-Lila ma Lila...

Lila était un surnom que personne ne connaissait. Il était pour Rosalie et moi seule le connaissait elle comprise. Moi aussi j'en avait un de sa part. C'était un secret entre elle et moi, entre deux soeurs qui s'aiment et qui sont complices, qui ont leur secret, leurs...

-Lilaaaa...

Près de nous, Callia prit le nourisson et s'éloigna en le berçant, en calmant ses pleurs. Je savais déja qu'Emmett l'adopterais surement. J'en étais pas sûre mais ... Soudain Edward parla et sa remarque me fit lever la tête une mince lueur d'espoir dans le regard. Mince lueur qui se renforça lorsque Jasper parla à son tour.

Edward : Emmett. Emmett, je l’entends ! Elle est encore en vie ! Parle-lui encore !

Jasper : Je sens quelque chose aussi Emmett !!

Mon coeur bien que mort se remis a battre a toute vitesse alors que je regardais ma soeur ainée. Oui, oui je voyais maintenant, même si Maybel et Callia étaient à proximité. Emmett lui continuait à parler à ma soeur. Tout était tellement embrouillé autour de moi mais j'entendais la voix grave de mon frère parer même si ses mots n'étaient pas très clairs à mes oreilles, non, je regardais mon mari qui berçait notre fille. Soudain je me raidis et regardais mes deux ainés.

Emmett: J'ai rêvé que ma dame venait et qu'elle me trouvait mort, et que ses baisers sur mes lèvres m'insufflaient tant de vie que je ressucitais et devenais empereur...

-Oui elle va se réveiller Emmett, dans trente secondes!!

Et effectivement, trente secondes après, Rosalie bougea, gémit, elle allait mal je le sentait bien, même en étant pas ma moitié. Je poussais quand même un tout petit soupire soulagé. Elle était vivante...

Rosalie : Non…pitié...

-Lila, Lila nous sommes la... murmurais-je.

Je me raidis à nouveau, l'horreur se repeignant sur mon fin visage d'elfe alors que Rosa se redressai et qu'Emmett s'occupait d'elle. Je tournai la tête en m'en faire un torticoli en étant humaine.

Romuald : Et bien et bien... on fait une petite réunion et on ne m'invite même pas... Après tout ce que j'ai fais pour vous. Grâce à moi, maintenant, vous aller apprécier votre bonheur, et vous apprécier mutuellement. Est-ce que je ne mérite pas un peu de sympathie ? Ni de remerciment ? Ingrats que vous êtes ?

-JASPER CESSE DE RESPIRER!! hurlais-je a plein poumon en me redressant.

Trop tard un cadavre apparut devant mon amour qui faillit ne pas resister. Je me ruai sur lui mais en même temps des illusions, pleins d'illusions de ce monstre de Romuald apparrurent et la bataille commença. Lorsque j'en vis une se diriger vers Callia et le nourisson, ma colère ateignit son apogée et je me ruai. Prenant une impulsion je sautais pied tendu en avant et le torax de l'illusion explosa, faisant disparaitre cette dernière, mais une autre arrivait. Cette fois je mordis. Non! Il m'avait prit ma fille une fois il ne recomencerait pas!! Jamais!!

J'étais plus folle de rage que jamais tout comme mon frère et mon mari. Nous étions trois cyclones virvoltant, tuant, fou de rage et de douleur, laissant échapper complètement nos émotions. Je les avaient trop retenus pour préverser ma moitié réçemment et je ne pouvais plus garder de sang froid. Les paroles de ma mère me parurent vagues et lointaines mais elle arrivèrent a mon cerveau. Je compris. Callia et le bébé étaient près de l'entrée, tout comme moi, je bondis a nouveau me plaçant devant la porte où se trouvait un Romuald qui n'était pas une illusion. Je sautais pour l'attraper mais il bougea et je réatéri sur mes pieds, intactes,mais j'avais échouée. Ma fille ainée se défendais comme elle pouvait mais avec un bébé dans les bras. Je volais a sa rescousse, Maybel étant avec son papa, Rosalie étant avec nos parents adoptifs.

-Callia!! criais-je en voyant une illusion s'abattre dents sorties, sur elle.

Je m'interposais et un combat, plus dur, s'engaga entre elle et moi. Un combat de mort a qui gagnerais. Et ce serais moi!!

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